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Ottawa prive de nouveaux retraités de leur pension

Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville, Jean-Denis Garon, député de Mirabel,, et Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles.

Ottawa prive de nouveaux retraités de leur pension

Publié le 26/11/2022

Jean-Denis Garon, député de Mirabel, Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville, ainsi que Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles, ont dénoncé de nouveaux ratés de la machine gouvernementale fédérale dont ont écopé quelque 70 000 nouveaux retraités. Ceux-ci n’ont pu recevoir les revenus de leur pension de vieillesse à laquelle ils avaient pourtant cotisé toute leur vie au moment escomptée. 

Les députés de la région se disent indignés par ce manquement qu’ils jugent inadmissible. Ils ont enjoint Ottawa à remédier à cette situation dans les plus brefs délais.

« Voilà encore une fois un exemple flagrant de l’incompétence de ce gouvernement et ce sont les citoyens qui sont en droit de toucher leur retraite qui en font malheureusement les frais », a déploré Jean-Denis Garon. Le député de Mirabel souligne dans son message que, selon lui, l’accumulation de problèmes de gestion en tout genre, tels les passeports, les frontières et l’immigration montrent aux citoyens les problèmes du gouvernement au pouvoir.

Ce sont plus de 70 000 retraités au Canada, soit plus de 10 % des personnes admissibles, qui seraient touchés. Cette prestation est normalement être disponible à partir du premier mois suivant le 65e anniversaire. De nombreux aînés, dont des milliers de Québécoises et de Québécois, attendent avec impatience ces versements pouvant dépasser 600 $ par mois.

« Ce devrait être naturel, lorsque les gens arrivent à l’âge de la retraite, de pouvoir compter sur la pension de la Sécurité de vieillesse à laquelle ils ont cotisé toute leur vie. Le gouvernement fédéral prive nos citoyens les plus vulnérables d’un revenu sur lequel ils devaient normalement pouvoir se fier, et c’est d’autant plus désolant que cette faute survient à un moment où l’inflation frappe de plein fouet », avise Louise Chabot.

« Au lieu de s’acharner à s’immiscer dans les compétences du Québec, Ottawa devrait plutôt voir à ses propres affaires et régler rapidement cette situation qui plonge des milliers de Québécoises et Québécois dans la précarité. Tous cotisent et ont droit à leur pension. Le gouvernement fédéral manque à ses devoirs les plus élémentaires. Qu’il répare sa faute et vite », conclut Luc Desilets.