Saint-Joseph-du-Lac: Une nouvelle pétition pour préserver la forêt du plateau 3

De l’avis du Regroupement écocitoyen, cette forêt est toujours en péril, et cela même si la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac a annoncé, début avril, avoir récupéré une partie de cette forêt du promoteur GBD Construction, après avoir entrepris des procédures d’expropriation, ainsi qu’une bande de terrain le long de l’autoroute 640 appartenant au ministère des Transports du Québec (MTQ).

Au total, c’est plus de 3 M de pieds carrés (28 hectares) que la Municipalité va acquérir et aménager en « parc nature ».

« Lorsque [cela] a été annoncé, plusieurs croyaient que le projet domiciliaire avait été abandonné, mais il n’en est rien. Le plateau 3 est toujours d’actualité ! La partie de la forêt qui sera protégée est une zone non constructible et donc, non utilisable par le [promoteur]. Par contre, la partie admissible pour les habitations va être utilisée comme prévu. Leur stratégie de communication a été efficace; beaucoup de gens croient à tort que l’entièreté du boisé ne sera pas touchée », peut-on lire dans cette pétition qu’a lancée il y a cinq jours Jinnie Guilbert.

Au moment d’écrire ces lignes, lundi dernier, plus de 260 personnes avaient signé cette pétition, accessible via le www.change.org/p/non-à-la-déforestation-à-saint-joseph-du-lac-2e-pétition.

Une autre pétition a aussi été mise en ligne en janvier 2021 pour préserver cette même forêt et plus de 2 600 personnes l’ont appuyée à ce jour. Elle peut être consultée sur le www.change.org/p/maire-de-st-joseph-du-lac-non-au-projets-domiciliaires-qui-déforesteront-st-joseph-du-lac-4cd8a364-c94f-4cc5-acbb-ee4d746a0d74.

Rappelons que la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac a répété, lors d’une séance du conseil municipal tenue le 5 avril dernier, qu’elle ne souhaitait pas acquérir la portion de terrain où le projet de GBD Construction doit voir le jour dans le plateau 3.

« GBD a toutes les autorisations requises, que ce soit de la Municipalité ou du Ministère. On ne peut l’empêcher de construire, sinon nous serions poursuivis. On n’a pas voulu aller dans cela », avait mentionné, à ce moment, le maire Benoit Proulx.