Pour l’occasion, le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin, et le directeur général de la Ville, Benoit Ferland, sont revenus dans un premier temps sur l’inondation de 2017. Plus particulièrement sur les grands constats qui ont suivi la crise et sur les actions qui en sont découlées pour protéger la population de Deux-Montagnes en ne permettant plus jamais à l’eau d’entrer sur le territoire.



Parmi les solutions retenues par la Ville : digue temporaire, digue permanente, ouvrages de rétentions d’eaux pluviales et autres. Une rencontre des plus riches, suivie d’une visite de terrain, qui aura permis de souligner les facteurs de réussite et d’aborder la gestion des obstacles rencontrés (autorisations gouvernementales, défis d’ingénierie, etc.).



« C’est avec honneur que nous avons partagé nos réalisations et nos leçons apprises avec ces intervenants d’outremers aux prises avec des enjeux à la fois similaires et diversifiés. La mobilisation de partenaires autour de cet enjeu commun et le partage d’outils innovants contribuent à améliorer la gestion des inondations par le risque, en tenant compte des caractéristiques propres à chacun des milieux », d’exprimer, dans un communiqué de presse, le maire Denis Martin.



Cet échange d’expérience avec une quinzaine d’acteurs multisectoriels s’est tenu dans le cadre d’une visite d’étude sur la gestion des risques d’inondation, encadrée par le Centre européen de prévention du risque d’inondation (CEPRI) et le ministère de l&#8217;Europe et des Affaires étrangères.

Pour souligner l’occasion, le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL), qui rassemble de plus de 160 organismes d’action communautaire autonome, avait organisé un événement festif et original nommé « Tombola de l’ACA » proposant ainsi aux personnes présentes une série de jeux ludiques et loufoques illustrant les enjeux de l’action communautaire autonome (ACA). Une grande soupe populaire a également été servie par l’Entraide bénévole des Pays-d’en-haut.



<h2>Une déclaration d’engagement </h2>



C’est dans ce contexte que s’est tenu le point de presse concernant le dépôt de la déclaration d’engagement « <a href="https://drive.google.com/file/d/18a4pnI1NAkGG4Z9Ysf_3AwPIQ1aPZ_fs/view?usp=sharing">Visons juste! Une invitation à s’engager envers la transformation sociale</a><a href="https://drive.google.com/file/d/18a4pnI1NAkGG4Z9Ysf_3AwPIQ1aPZ_fs/view?usp=sharing">!</a> » À l’initiative du Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA), cette déclaration se veut une démarche d’éducation populaire et une invitation à travailler le mouvement de l&#8217;ACA de l&#8217;intérieur.



Benoit Larocque, coordonnateur du ROCL, et Farah Wikarski, agente de mobilisation, ont présenté les quatre engagements composant cette déclaration qui seront discutés dans les organismes au fil de la prochaine année :  S’approprier l’ACA; incarner notre projet de société; bâtir des solidarités; et politiser notre action. Un guide de discussions accompagnera chacun des engagements afin de soutenir les groupes et leurs membres dans la réflexion.



« S&#8217;engager pour l’ACA et la transformation sociale, c’est une invitation à se recentrer sur nos missions, nos pratiques et sur la raison d’être du mouvement communautaire autonome. Pour incarner notre projet de société ici et maintenant, dans nos activités et nos actions avec nos membres, nous devons rester solides et affirmés dans notre identité », précise, dans un communiqué de presse, Benoit Larocque.



« C&#8217;est également le moment de reprendre des engagements envers notre projet de société, de renforcer nos solidarités et de réaffirmer notre rôle de transformation sociale. Il est important pour nous de s’affranchir de l’individualisme et de la performance à tout prix pour se réapproprier notre pouvoir collectif », d’ajouter Farah Wikarski.



Depuis plus de 50 ans, le communautaire s’inscrit comme un mouvement social engagé envers la justice sociale. Il est composé de plus de 4 000 organismes aux structures démocratiques et citoyennes uniques, couvrant une grande diversité de secteurs et ayant développé une multitude d’approches et de pratiques visant à impliquer les personnes touchées dans la résolution des problèmes sociaux.



Plus de 20 &nbsp;après l’adoption de la Politique de reconnaissance de l’action communautaire en 2001, le temps est venu, insiste le ROCL, «&nbsp;de nous interroger collectivement sur l’état actuel du monde et la place qu’y occupe le mouvement de l’action communautaire autonome. »

Des organismes communautaires  engagés envers la transformation sociale

Malgré une température pluvieuse, plusieurs citoyens de tous âges se sont réunis le 14 octobre dernier sur la piste cyclable non loin de la rue des bouleaux à Mirabel. C’est là qu’a eu lieu la plantation d’une quinzaine d’arbres, une idée d’une jeune fille de 10 ans : Anouk Cyrenne. Pour elle, ce fut une fierté de voir son projet se concrétiser.



Fanny Deschênes, contremaître à l’horticulture pour la ville, a d’abord donné quelques consignes avant de laisser le travail se faire. Il était important, pour que les arbres aient le plus de chance de bien grandir, qu’ils soient plantés à distance raisonnable l’un de l’autre.



Patrick Charbonneau, maire de la Ville de Mirabel a fait une brève apparition, ne pouvant rester plus longtemps vu son horaire chargé. Il a malgré tout tenu à encourager les bénévoles et soulever l’initiative d’Anouk.



Francine Charles, conseillère municipale du secteur, a également mis la main à la pâte lors de l’après-midi, creusant elle aussi plusieurs trous pour les pousses. « Ça m’inspire tellement. Je me dis qu’après nous, il y a encore des jeunes qui ont à cœur l’environnement », sourit-elle en se remémorant le moment où Anouk est venu frappé à sa porte. Elle souhaite ainsi qu’elle inspire d’autres jeunes de la ville.



Tout ce projet a été mis en place par Anouk au courant du printemps. Elle avait relevé la problématique du manque d’arbres sur certaines portions du chemin et en avait monté un document informatif. Le 24&nbsp;mai dernier, elle en avait même fait la présentation devant le conseil municipal qui avait alors affirmé travailler avec elle pour la suite des choses.

Risques d’inondation: Des Français s’inspirent de la Ville de Deux-Montagnes