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Redécouvrir le plaisir d’enseigner… à la retraite!

Marcel Laframboise, enseignant à la retraite, agit à titre de suppléant à l’école primaire Clair Matin, à Saint-Eustache.

Redécouvrir le plaisir d’enseigner… à la retraite!

Publié le 29/06/2022

En septembre 2020, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, lançait un appel aux enseignants retraités, les invitant à venir prêter main-forte au réseau scolaire. À la retraite depuis peu, Marcel Laframboise est de ceux qui ont levé la main. Ayant pris goût à la suppléance, c’est avec plaisir qu’il poursuit ainsi son engagement auprès des jeunes élèves de l’école primaire Clair Martin, à Saint-Eustache!

« Il y a un besoin et je suis content d’y aller. C’est plus facile d’être suppléant. C’est comme un “clés en main” », lance-t-il.

Au cours de sa carrière, M. Laframboise a œuvré pour différents établissements du Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI), d’abord comme éducateur spécialisé, puis à titre d’enseignant. Il a pris sa retraite au tout début de la pandémie, en mars 2020, après dix ans passés à l’école Clair Matin.

« Ma fille a 23 ans, elle est à l’université et elle est autonome. Vu que j’avais beaucoup de disponibilités et de temps, j’ai décidé de faire de la suppléance à l’école Clair Matin, que j’apprécie beaucoup. Je connais le personnel et les élèves. C’est un milieu où je me sens bien et où il est agréable de travailler », explique-t-il.

Une expérience gratifiante

Il a repris le chemin des classes à l’automne 2020, heureux de retrouver les élèves et ses anciens collègues de travail dans ce nouveau rôle qui, au final, lui convient parfaitement.

« J’arrive et tout est sur le bureau pour la journée : la planification, les photocopies, le cahier pédagogique. À l’école Clair Matin, tout est bien structuré. Ils prennent bien soin de leurs suppléants », dit-il.

Marcel Laframboise n’accepte d’ailleurs plus de remplacer dans les autres écoles. Il préfère se consacrer à Clair Matin. Accueillant pas moins de 530 élèves de la maternelle à la sixième année, ainsi que trois classes langages, l’établissement scolaire a régulièrement besoin de suppléants… et M. Laframboise répond présent autant qu’il le peut.

« C’est très rare que je ne suis pas disponible et, à l’école, ils me disent qu’ils sont bien contents de m’avoir. Pour les enseignants, c’est sécurisant de savoir qu’il va y avoir quelqu’un pour les remplacer », dit-il.

Âgé de 61 ans et en pleine forme, le résident de Boisbriand entend poursuivre son implication pendant «encore deux ou trois ans », peut-être plus!

« Le contact avec les élèves est très important pour moi. Ça me donne de l’énergie », confie-t-il.