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Convention collective: Saint-Eustache s’entend avec ses employés cols blancs

Pierre Charron, maire de Saint-Eustache, est ici en compagnie de Pierre-Luc Venne, employé col blanc et président du syndicat SCFP section locale 1619, ainsi que de représentants de la partie patronale et des employés cols blancs.

Convention collective: Saint-Eustache s’entend avec ses employés cols blancs

Publié le 03/07/2019

Le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), section locale 1619, présidé par Pierre-Luc Venne, ont procédé à la signature officielle de la nouvelle convention collective de travail des employés cols blancs de la Ville, laquelle a été ratifiée au conseil municipal le 10 juin dernier.

Cette nouvelle convention, d’une durée de 6 ans, est rétroactive au 1er janvier 2018 et prendra fin le 31 décembre 2023. Les parties se sont entendues sur une augmentation salariale annuelle fixée à celle de l’Indice des prix à la consommation (IPC), avec un minimum de 2 % et un maximum de 3 %.

Climat d’ouverture et de respect mutuel

La ronde de négociations a réuni autour de la même table, pour la partie patronale, Bastien Morin, directeur général adjoint – Module administratif et communautaire, Luc Castonguay, directeur adjoint au Service des ressources humaines, Karine Bourbonnais, coordonnatrice du Service de l’animation communautaire, Manon Barbeau, adjointe administrative à la direction générale et Me Pierre Hébert, consultant négociateur du cabinet Dufresne Hébert Comeau avocats.

La partie syndicale était représentée par Pierre-Luc Venne, Céline Longval, Mylène Sauvé et Joël Brisebois-Charbonneau, employés cols blancs de la Ville de Saint-Eustache, ainsi que par Stéphane Meloche, représentant syndical du Syndicat canadien de la fonction publique.

Les représentants de la Ville et de la partie syndicale se sont dits fort satisfaits du déroulement de la négociation. Quant au maire, Pierre Charron, il a rappelé que l’entente a été entérinée à 98 % par les employés en assemblée générale.

«Les discussions se sont déroulées dans un esprit d’ouverture et de respect mutuel, valeurs importantes dans nos relations avec nos employés, les parties étant orientées ensemble sur l’objectif de parvenir à des résultats probants, qui soient profitables pour tous. Je remercie toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la conclusion de cette entente», a-t-il souligné.

Autres conditions négociées

En plus de l’aspect salarial, l’entente prévoit, entre autres, une amélioration des conditions de travail des moniteurs et des sauveteurs; l’introduction de la notion de disponibilité de certains emplois, à l’extérieur des horaires de travail lors de mesures d’urgence; l’augmentation de la banque d’heures de libérations syndicales; l’introduction d’une prime à la diplomation universitaire; la modification de l’annexe concernant les répartiteurs afin de favoriser le développement des compétences et l’expérience de la relève; l’augmentation de la latitude de gestion lors de remplacement d’absence à court terme d’employés permanents; la consolidation des horaires de travail variables pour faciliter la gestion des effectifs de la Ville et pour concilier travail et famille; le changement de la période de paie pour en maximiser le traitement; et l’ajustement de certaines grilles salariales.