En plus de l’encadrement provincial de la Loi constituant la Société québécoise du cannabis, édictant la Loi encadrant le cannabis et modifiant diverses dispositions en matière de sécurité routière, qui prévoit l’interdiction de fumer ou de vapoter du cannabis aux endroits où il est déjà interdit de fumer ou de vapoter du tabac, la Municipalité d’Oka ajoute l’interdiction de consommer du cannabis aux endroits où l’alcool est prohibée.
«Les réflexions du Conseil municipal au sujet de la légalisation du cannabis, nous ont menés vers une adaptation cohérente de notre réglementation municipale. Cet ajustement va de pair avec ceux de nos villes voisines, ce qui facilitera le respect du règlement pour la population et de son application par les corps policiers», de dire Pascal Quevillon, maire de la Municipalité d’Oka.
Faisant preuve de prudence face aux impacts de la légalisation du cannabis, le Conseil municipal a donné un avis de motion afin d’adopter un règlement modifiant la réglementation actuelle en matière de zonage, qui sera adopté à une séance ultérieure, et ainsi inclure les dispositions relatives aux usages du cannabis. Cet avis de motion fige la règlementation actuelle sur l’ensemble du territoire.
«Les usages relatifs à la production, l’entreposage, le conditionnement, la transformation et à la vente au détail de cannabis à des fins non médicales, seront donc prohibés jusqu’à l’adoption du règlement de modification», spécifie M. Quevillon.
Tolérance zéro
La Municipalité d’Oka a également mis en place une politique relative à l’usage de l’alcool, de drogues, incluant le cannabis à des fins non médicales, et de médicaments, en milieu de travail. «Introduit dans une perspective de tolérance zéro, nous souhaitons offrir un environnement de travail sain et sécuritaire pour nos employés municipaux, et ce, au bénéfice de la qualité des services offerts aux citoyens », de conclure M. Pascal Quevillon.
Les citoyens sont invités à suivre le dossier de la légalisation du cannabis sur le site Web de la Municipalité d’Oka au [www.municipalite.oka.qc.ca].

Dotée depuis trois ans d&#8217;un permis du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec lui permettant d’héberger de 15 à 49 chats, Nathalie Doucet compte, en effet, porter sa cause en Cour suprême du Canada afin de contester la réglementation de toutes les villes canadiennes, comme celle de Saint-Eustache, qui interdit aux contribuables de posséder plus de deux chats et deux chiens par résidence.
«C’est beaucoup d’argent. C’est pour ça que j’ai besoin de l’aide de tous mes amis, et même, je dirais, de tous ceux qui ont à coeur la survie des animaux», lance avec émotion l&#8217;infirmière qui a déjà dépensé plus de 20 000 $ en frais juridiques et qui en prévoit d&#8217;autres à venir.
L&#8217;avocate Anne-France Goldwater, qui a défendu Mme Doucet, sera présente à cette soirée qui sera bien remplie avec des chanteurs, humoriste et DJ, question de festoyer jusqu&#8217;aux petites heures du matin.
La comédienne Patricia Tulasne, qui a notamment jouée dans Providence, Annie et ses hommes ou encore Virginie, est la marraine de l&#8217;événement.
«C&#8217;est avec enthousiasme que j&#8217;ai accepté l&#8217;invitation. Moi et ma gang de végétariens, nous n&#8217;aurions voulu manquer ça pour rien au monde. Il faut dire que je supporte Nathalie depuis les débuts car je trouve qu&#8217;elle est victime d&#8217;une injustice et d&#8217;un entêtement des élus municipaux», de mentionner la comédienne.
Au passage, il est bon de mentionner, parmi les appuis reçus, que la chanteuse Michèle Richard a même contacté le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, pour le «supplier de laisser cette dame tranquille avec ses chats».
<h3>Des refuges de partout au Québec prendront la parole</h3>
Rappelons que l&#8217;après-midi du 20 octobre sera, lui, réservé à un méga rassemblement de refuges provenant des quatre coins de la province. L&#8217;entrée à ce rassemblement est gratuite.
Des gens de partout viendront encourager Nathalie Doucet dans sa bataille et ils profiteront également de ce rassemblement pour décrire leur difficile quotidien, eux qui ne sont pas reconnus par le gouvernement.
Une pétition sera envoyée, par après, au nouveau gouvernement du Québec espérant que le premier ministre François Legault tendra la main à ces refuges qui sauvent des milliers de chats et chiens abandonnés chaque année et ce, sans aucune subvention ou aide financière.
Le documentariste Stephan Parent, celui qui a réalisé le documentaire très attendu de Cédrika Provencher, en profitera, de son côté, pour tourner sur place un documentaire.
<h3>De jeunes artistes sur scène en soirée 
</h3>
Pour ce qui est des artistes qui seront présents à cette soirée spectacle-bénéfice, mentionnons d&#8217;abord le nom de la chanteuse de 10 ans, Marianne Choquette-Brunet, qui partout où elle passe se retrouve en finale du concours, en plus d&#8217;être choisie coup de coeur du public. Récemment, elle a interprété avec brio l&#8217;hymne national à un match de l&#8217;Armada de Blainville-Boisbriand.
La professeure de chant Gabriele Brunet ira aussi de prestations durant la souper gastronomique. Un duo est même prévu avec la «petite blondinette» de 10 ans décrite comme une chanteuse très théâtrale.
François Sandri que l&#8217;on peut entendre en duo avec de grands artistes québécois sur le site Smule sera du spectacle.
Sans oublier l&#8217;humoriste Alex Pépin qui a notamment assuré les premières parties d&#8217;Anthony Kavanagh et de Lise Dion. Il promet d&#8217;en mettre plein la vue et surtout plein les oreilles à la centaine d&#8217;invités, dont plusieurs personnalités publiques.
Enfin, les humoristes Mike Ward, P-A Méthot, Lise Dion, mais aussi le chanteur Marc Dupré, pour ne nommer que ceux-là, ont offert des billets de leurs prochains spectacles qui seront offerts sous forme de tirage lors de cette soirée spectacle-bénéfice .
Nathalie Doucet tient à souligner aux amoureux des animaux qu&#8217;il reste encore à ce moment-ci des billets, vendus au coût de 80 $ chacun, incluant un cadeau de bienvenue et de nombreux prix. Pour s&#8217;en procurer, il suffit de composer le 514 371 7176.

Soirée spectacle-bénéfice pour soutenir l’Eustachoise Nathalie Doucet

Dans le cas de Donald Allard, directeur et intervenant en dépendance pour l’Unité Domrémy de Sainte-Thérèse, qui a bien voulu livrer ses commentaires, mais à titre personnel, celui-ci déplore la précipitation avec laquelle la légalisation du cannabis s’est effectuée. Il croit que la «seule urgence» depuis quelques décennies aurait été de décriminaliser la possession et la culture du cannabis pour un usage personnel.
«Au sujet des conséquences de cette légalisation chez les jeunes et pour l’âge légal permettant de s’en acheter à 18 ou 21 ans, j’ai l’impression que nous allons assister au même phénomène actuel concernant la consommation de l’alcool et du tabac chez les adolescents. Donc, 18 ou 21 ans, cela ne fera pas de différence pour l’accessibilité par des tiers plus âgés. J’espère que les conseillers à la nouvelle société d’État pour la vente du cannabis auront réellement des attitudes, des comportements et des priorités différentes de ceux de la Société des alcools du Québec» , d’indiquer le directeur de l’organisme qui apporte aide et soutien aux personnes vivant des difficultés personnelles associées à des dépendances.
Cela dit, M. Allard croit, par ailleurs, que cette légalisation devrait être une opportunité d’investir davantage «dans des actions de prévention primaire, secondaire et tertiaire auprès des jeunes, jeunes adultes, adultes et parents» . Et, ensuite, de «consolider les ressources internes et externes qui viennent en aide aux toxicomanes» . Puis, enfin, «d’entreprendre un vrai débat public concernant la très grande utilisation des psychotropes licites dans notre société afin de développer d’autres alternatives» .
<h3>Une occasion d’agir différemment</h3>
Pour sa part, Annie-Claude Fafard, agente de planification, de programmation et de recherche à la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, est plutôt d’avis que la légalisation du cannabis constitue «une occasion d’agir différemment sur un ensemble d’effets négatifs entraînés par sa consommation dans un contexte de prohibition» .
En outre, Mme Fafard rappelle que l’une des principales préoccupations pour la Direction de santé publique est de prévenir ou de retarder l’initiation de l’usage chez les non-consommateurs, particulièrement chez les jeunes, et que sa légalisation comporte des conséquences.
«La banalisation du produit est l’une de nos craintes. En ce sens, l’éducation et la prévention sont primordiales, [mais] la légalisation du cannabis nous permet [aussi] d’avoir des leviers supplémentaires en matière de prévention. Parmi ceux-ci, notons principalement le fait de pouvoir encadrer la qualité du produit, éviter la criminalisation et diminuer la stigmatisation des consommateurs, de même que leurs réticences à chercher de l’aide» , d’indiquer l’agente, rappelant au passage que la recommandation des directeurs régionaux de santé publique concernant l’établissement d’un âge légal était de 18 ans.
<h3>Une légalisation souhaitable</h3>
Oeuvrant directement auprès des jeunes, à titre de directrice de la Maison des jeunes Sodarrid, à Boisbriand, qui a commenté la question, également à titre personnel, Sophie Charbonneau est d’accord avec cette légalisation. Et cela, à partir de 18 ans, car en augmentant l’âge, «on encouragera le marché noir à continuer ses activités, car un bon nombre de consommateurs (qui ont entre 18 et 24 ans) seront dans l’interdiction de consommer» , fait-elle remarquer.
«En légalisant, à moyen terme, cela diminuera potentiellement le marché noir de cette substance. Il sera plus facile et possible de connaître le contenu des produits du cannabis. La légalisation permettra aussi de la prévention sans culpabilisation ou campagne de peur. La population sera mieux informée. Les préjugés envers les consommateurs diminueront, en tout cas j’espère, et l’expérience des pays qui ont légalisé est qu’il n’y a pas plus de consommateurs qu’avant la légalisation» , d’expliquer Mme Charbonneau.
«La légalisation et la vente des produits du cannabis apporteront une rondelette somme d’argent dans les coffres du gouvernement. Il serait vraiment intéressant qu’une partie significative de cet argent soit retournée aux milieux qui œuvrent tant en prévention qu’en curatif auprès des populations vulnérables, jeunes et moins jeunes» , de recommander la directrice.

Cannabis: Un nouveau projet de règlement sera adopté à Oka