En finale, la troupe de Joël Bouchard a disposé du Phœnix par la marque de 2-1, grâce à un but de Félix Lafrance, le premier choix de la Flotte laurentienne à l’encan de 2017, le 24e au total. Pour l’Eustachois de 16 ans, il s’agissait de son seul but du tournoi.
Il a marqué son but à 38 secondes du début du troisième vingt, sur des passes de Samuel Desgroseillers et Yan-Cédric Gaudreault.
Émile Samson était devant le filet pour entamer la rencontre et il a été le premier à céder, devant Samuel Tardif. Il a repoussé les cinq autres lancers qu’il a reçus. Appelé en relève, Samuel Boileau n’a pas bronché en bloquant 12 rondelles. En deuxième période, Charles-Antoine Giguère a marqué son troisième but du tournoi lors d’une supériorité numérique.
Lors de la ronde préliminaire, le Noir et Blanc a tout d’abord pris la mesure des Olympiques de Gatineau par le pointage de 5-1. Giguère a été la bougie d’allumage avec deux buts et autant de mentions d’aide.
Par la suite, les Laurentiens ont blanchi le Phœnix par la marque de 1-0, grâce à un but de Gaudreault, avant de subir leur seul revers du week-end, samedi soir, contre les Foreurs de Val-d’Or, au compte de 3-2.
Gaudreault avait créé l’égalité 2-2 à mi-chemin du troisième tiers, mais avec six secondes à faire, Benjamin Dion a trompé la vigilance de Boileau pour infliger un premier revers aux troupiers de Bouchard.
<h3>Des recrues d’expérience</h3>
Selon des observateurs bien avertis, l’Armada a été bien servie par le travail de ses recrues d’expérience.
La pléthore de blessures qui a affligé la formation, l’année dernière, a permis à de jeunes joueurs de goûter à la LHJMQ. Giguère, avec trois buts et trois passes en neuf parties, Luke Henman, avec un but et deux passes (six parties en saison et une en série), Anthony Morin (une passe en cinq matchs), Maxime Collin, avec trois passes (cinq rencontres en saison et une en série), Kyle Havlena (une passe en trois joutes) et Samuel Bolduc (six parties) ont tenté de démontrer que l’expérience acquise leur avait permis de s’améliorer et qu’ils pourraient avoir un impact au sein de la nouvelle mouture de l’Armada.
<h3>Les premières coupures</h3>
En début de semaine, l’état-major a procédé à ses premières coupures. William Vadnais, William Dumont, Samuel Boileau, Simon Bérubé, Davely Fortin et Bailey Morrissette ont été retranchés.
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La relèvede l’Armada remporte le tournoi des recrues

Dressons d’abord un bref bilan statistique de fin de saison des Bisons Desjardins et des autres équipes de la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJEQ). Les ouailles de Luc Desgroseillers ont terminé au deuxième rang de la section La Cage – Brasserie sportive, avec une fiche gagnante de 29 victoires et 14 défaites, non loin du premier rang détenu par le Royal de Repentigny (31-12), figurant, bien entendu, comme un rival important et l’une des équipes à battre, étant les deuxièmes préférés de la Ligue.
«Il s’agit d’une saison positive qui a su dépasser nos attentes. Nous avons eu plus de victoires que prévu. On s’attendait à une bonne saison, mais d’aller chercher 29 victoires sur 43 matchs, c’est au-delà de nos attentes», de mentionner Stephan Ciarlo, président des Bisons Desjardins de Saint-Eustache.
De leur côté, les adversaires des Bisons, les Orioles, restent loin derrière, avec une fiche cumulative de 17 victoires et 26 défaites, pour la campagne 2017. Les Eustachois se présentent donc favoris pour leur première confrontation, sans pour autant faire l’erreur de sous-estimer ces Montréalais.
«Avec la fiche que nous avons eue, nous voulons nous rendre le plus loin possible en séries. Pour nous, c’est une autre saison qui commence. Nous y allons match par match», de poursuivre le président.
Dans les autres sections 
Cela dit, plusieurs équipes sont à surveiller dans cette dernière ligne droite estivale. Québec (32-11) et Trois-Rivières (28-15), rivales dans la section Financière Sun Life, terminent avec une fiche gagnante, se montrant aussi dangereuses que prétendantes. D’ailleurs, notons que les Diamants ont été couronnés champions de la saison 2017, enregistrant la meilleure fiche en campagne régulière. Ils sont les favoris.
Au final, mentionnons le nom des Ducs de Longueuil (30-13), trônant dans la section Uniprix. Ils seront également une équipe à surveiller.
En fin de compte, les Bisons Desjardins de Saint-Eustache auront du travail sur la planche pour réaliser le but de toute équipe sportive, soit gagner les séries éliminatoires et le fameux trophée. Ils ne sont peut-être pas les favoris, mais, grâce à son équipe «soudée et mature» et aux éléments clés composant son équipe, elle reste une formation dangereuse pouvant prétendre aux honneurs.
Moments forts 
Il y a plusieurs moments forts à souligner jusqu’ici, mais la visite de l’équipe nationale cubaine à Saint-Eustache est, selon les dires de M. Ciarlo, quelque chose d’unique et d’inoubliable. «Il s’agit d’un des moments marquants de la saison. Nous avons gagné le match et il y avait beaucoup de monde, soit environ 700 personnes. C’est du jamais vu au parc Clair Matin et les joueurs ont donné leur meilleur pour battre les Cubains.»
Un autre moment fort, le championnat canadien junior s’est terminé le 20 août, avec un quatrième triomphe de suite de l’équipe du Québec. Une délégation de trois joueurs des Bisons y a participé, accompagnée par l’entraîneur-chef Luc Desgroseillers. Avec 43 matchs réguliers, le tournoi canadien et les séries, il n’y a pas de congé en vue. «L’entraîneur a été demandé pour diriger l’équipe hôte de Gatineau et il a sélectionné Francis Gendron, Hugo Marier et Charles Mayer. Ils ont perdu en quart de finale, avec deux matchs assez serrés. Il s’agit d’une belle expérience pour ces jeunes», de conclure M. Ciarlo.
Enfin, pour plus d’informations concernant les Bisons Desjardins de Saint-Eustache et pour prendre connaissance de son horaire en séries éliminatoires, il suffit de visiter le site Web de la formation au [http://www.lesbisons.com].

Les Bisons en mode séries éliminatoires

Matthieu ne s’entraîne pourtant sérieusement au tir à la carabine couché que depuis trois mois, une discipline au programme des Jeux olympiques d’été. Toutefois, l’expérience acquise au sein des cadets de la marine, programme dont il a fait partie de l’âge de 12 ans jusqu’à ses 18 ans, a grandement contribué à ses succès.
«La première fois que j’ai tiré à la carabine à plombs, à 12 ans, mon entraîneur chez les cadets a tout de suite remarqué mon potentiel et m’a demandé de joindre l’équipe. J’ai par la suite remporté des championnats régionaux et provinciaux en plus de participer trois fois aux championnats canadiens des cadets» , a expliqué le Calumetpointois, qui a donc voulu revenir à ses anciennes amours, lorsqu’il a réalisé qu’il pouvait toujours pratiquer ce sport de précision.
Certain que la maturité acquise au cours des dernières années lui profiterait, il s’est procuré, en avril dernier, l’équipement nécessaire à la pratique du tir de précision, tels une arme, des munitions et la combinaison qu’il doit revêtir. Il a ensuite repris où il avait laissé huit ans plus tôt, en joignant les rangs d’un club de tir de l’Ontario, situé à Vankleek Hill, à une heure de route de sa résidence. Il s’y entraîne une dizaine d’heures par semaine.
«À ma sortie des cadets, je ne connaissais pas le circuit ISSG (International Shooting Sport Federation) au niveau civil. Dans ma tête, c’était terminé. J’ai donc étudié et fondé ma famille» .
<h3>Préparation mentale</h3>
Plus jeune, vers l’âge de 17 ans, Matthieu se rappelle avoir raté des cibles en situation de compétition, faute d’une bonne préparation mentale. Une erreur qu’il ne voulait pas répéter en effectuant son retour sur la scène compétitive.
«Le tir est très exigeant physiquement, mais l’est d’autant plus mentalement. Il faut avoir une super bonne condition mentale et faire abstraction de tout ce qui se passe autour. Lorsque tu tires, il n’y a plus rien d’important. C’est toi, la carabine, et la cible. Il ne peut y avoir rien d‘autre!»
Lors des championnats canadiens, le 29 juillet, il n’y avait justement rien d’autre. Il a raté sa première cible, mais est revenu avec deux tirs parfaits, envoyant sa balle de calibre .22 au centre d’une cible de la grosseur du bout d’un doigt, située à une distance de 50 mètres.
«Au tir à la carabine, tu es l’unique responsable de tes résultats. C’est pour cette raison que je m’entraîne régulièrement. Lorsque je ne me rends pas au club de tir, je m’exerce chez moi à sec (sans munition), tous les soirs, juste pour prendre la position de tir. Je suis un vrai passionné!»
<h3>Les Olympiques dans sa mire</h3>
Matthieu Parker-Labonté est père de deux jeunes enfants et travaille à temps plein comme inhalothérapeute à l’Hôpital de Saint-Eustache. Il est actuellement à la recherche de commanditaires qui accepteraient de le soutenir financièrement dans cette aventure qui, il l’espère, le mènera aux Jeux olympiques. Uniquement en munitions, ces dépenses annuelles se chiffrent à plusieurs centaines de dollars.
Pour le joindre, il suffit de consulter sa page Facebook.

La relève de l’Armada remporte le tournoi des recrues

Des recrues d’expérience

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