logo journal leveil
icon journal
featuredImage

Stéphanie Roche s’est impliquée depuis le début de l’année scolaire pour mettre en place le projet de classe extérieur.

GalleryImage1

Saint-Canut: Un projet de classe extérieure à l’école Sainte-Anne

Publié le 14/05/2022

Le conseil d’établissement de l’école Sainte-Anne à Saint-Canut a lancé l’idée d’installer une classe extérieure sur le terrain de l’école. La direction est en faveur de l’idée et la Ville de Mirabel collabore. Mais le Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord(CSSRDN) ne donne pas de nouvelles.

Le conseil d’établissement de l’école Sainte-Anne à Saint-Canut a lancé l’idée d’installer une classe extérieure sur le terrain de l’école. La direction est en faveur de l’idée et la Ville de Mirabel collabore. Mais le Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord(CSSRDN) ne donne pas de nouvelles.

L’école Sainte-Anne est actuellement la seule école desservant le secteur de Saint-Canut. Avec 630 élèves, l’espace se fait rare. Le bâtiment n’est pas récent et demande de l’entretien régulier. « On le voit, avec les derniers grands vents, il y a des bardeaux qui ont été arrachés. Il faut réparer ça » explique Stéphanie Roche, secrétaire au conseil d’établissement de l’école et responsable du projet.

L’idée est d’installer une classe extérieure sur le terrain de l’école afin de permettre aux élèves de sortir davantage et de vivre l’enseignement. « Ça serait un bel environnement pour des cours de science. On entend les oiseaux, les enfants voient la nature », affirme la responsable du projet. En aménageant le boisé à l’arrière de l’école avec des roches pour en faire une classe, un amphithéâtre naturel pourrait être créé sans affecter la nature déjà en place.

Les élèves profitent de leur cour d’école à longueur d’année et plusieurs projets les font sortir. « On est une école qui a misé énormément sur l’éducation physique, sur les sports et l’extérieur », affirme Stéphanie, expliquant la quantité de projets qui est faite dehors tout au long de l’année. Une nouvelle utilisation ne serait que profitable selon elle.

Le bâtiment principal, construit sur trois étages, mais également la nouvelle section, n’est pas climatisé. Dans les périodes de chaleur, il peut donc être difficile de faire les cours. 

Pour Stéphanie Roche, il n’y a pas de raisons de ne pas concevoir le projet pour les élèves de l’école. « En temps de Covid, tu les mets dehors avec de l’air. En temps où on parle de CO2 dans les classes, de purificateurs d’air et autres, l’air est encore meilleur dehors », affirme-t-elle. Un sondage a d’ailleurs été mené parmi les élèves de l’école et seulement 2 d’entre eux étaient contre l’idée.

L’inspiration est venue au début de l’année scolaire alors qu’une publication a attiré son attention sur les réseaux sociaux. Elle a proposé l’idée après avoir faire des recherches. « À l’école du Triolet à Saint-Colomban, ç’a été fait il y a quelques années », confirme-t-elle. La Ville de Saint-Colomban avait alors participé grandement pour la mise en place de l’aménagement.

Malheureusement, les échanges avec le Centre de services n’ont pas été concluants. Le projet ne peut avancer sans leur accord, mais le centre leur a mentionné que la responsabilité n’était pas la leur, mais plutôt celle de la ville.

Mirabel s’implique

La Ville de Mirabel s’est impliquée dans le projet dès qu’elle en a entendu parler. Le maire, Patrick Charbonneau a aidé a trouvé les documents afin de déterminer l’emplacement exact du terrain. 

De son côté, Marc Laurin, conseiller municipal du secteur appui à 100 % le projet, aidant du mieux qu’il peut pour développer l’idée. « On ne peut pas directement le faire. Mais est-ce qu’on peut les aider et collaborer avec eux », se questionne M. Laurin. Professeur de métier, il trouve important de montrer les choses différemment aux citoyens de demain. 

Il voit même la possibilité de développer davantage le projet et de mettre en place des classes du genre dans les autres écoles de la ville. « Ce qu’on a proposé, ce que ça pourrait être nous qui soyons en œuvre de ça. En s’assurant que tous sont en accord, la ville pourrait faire les travaux et le budgéter à un certain niveau », ajoute-t-il. 

Au moment d’écrire ces lignes, le CSSRDN n’avait pas répondu à nos demandes d’entrevues ni répondu à nos questions.