C’est enfin, après deux ans de pandémie, l’occasion pour nos organismes d’ici de renouer avec leurs activités de financement. Pour un, Moisson Laurentides a ainsi tenu, le&nbsp;mardi 24&nbsp;mai dernier, au Club de golf Le Blainvillier, la 23e&nbsp;édition de sa Classique de golf et, en complément, la 3e&nbsp;édition de son Encan virtuel. Ces deux activités ont permis d’amasser au total un montant de 56 262,61&nbsp;$. Bien sûr, c’est une excellente nouvelle pour les 112&nbsp;organismes que soutient Moisson Laurentides, lesquels contribuent à nourrir 21&nbsp;000&nbsp;personnes, dont le tiers sont des enfants, chaque mois. Les organisateurs tiennent à remercier l’implication «&nbsp;exceptionnelle&nbsp;» de ses partenaires et commanditaires, dont tout particulièrement le partenaire principal de l’événement, Enviro Connexions, sans qui un tel événement n’aurait pu avoir lieu et connaître un tel succès. Pour en savoir davantage sur Moisson Laurentides, je vous invite à vous rendre sans tarder sur le [<a href="http://www.moissonlaurentides.org/">www.moissonlaurentides.org</a>].



Également, après deux années d’absence pour les raisons que l’on sait trop, l&#8217;Ensemble choral Saint-Eustache (ECSE), un chœur classique à quatre voix mixtes regroupant des passionnés du chant provenant des Basses-Laurentides, des Laurentides, de Laval et de Montréal, sera de retour sur scène, ce samedi 11&nbsp;juin, à compter de 20&nbsp;h, pour présenter un concert qui se voudra tout en émotion et en puissance. Ce sont 35 choristes et musiciens, placés sous la direction du chef musical et artistique Louis Desjarlais, qui seront réunis à l’église de Saint-Joseph-du-Lac pour interpréter, dans le cadre d’un concert intitulé «&nbsp;Ce jour triomphant&nbsp;», de grandes œuvres du chant choral, qu’il s’agisse de chants anciens et plus récents. Les billets sont actuellement en vente au coût abordable de 20&nbsp;$ et l&#8217;entrée sera gratuite pour les 16&nbsp;ans et moins. Il est possible de réserver des billets en communiquant au 514&nbsp;823-6898 ou en écrivant à l’adresse courriel <a href="mailto:choralesainteustache@gmail.com">choralesainteustache@gmail.com</a>. Et bon retour sur scène&nbsp;!



Sur ce, bonne semaine, ici chez vous!

«&nbsp;Au départ, cela ne pouvait pas être un échec, c’est cela que je voulais faire. Jusqu’à maintenant, c’est une réussite. C’est l’aide directe que je souhaitais apporter et j’en suis très fier. Quand je décide de faire quelque chose, j’y vais jusqu’au bout. Je ne change pas d’idée. Je suis comme ça&nbsp;», relate l’homme de 68&nbsp;ans en entrevue téléphonique, le jeudi 2&nbsp;juin dernier, alors qu’il s’apprêtait à entreprendre la deuxième et dernière semaine de son périple dans la capitale polonaise.



Si l’idée de verser de l’argent à des causes locales et régionales ne lui a jamais posé de problème, lui qui a d’ailleurs déjà été impliqué dans différents organismes de son milieu, celle d’en faire autant à des organisations internationales est toute autre chose.



«&nbsp;Moi, ce que je voulais, c’est que cette aide aille directement à des réfugiés ukrainiens. J’ai bien analysé la situation et une fois ma décision prise, j’en ai discuté avec ma femme qui n’était nécessairement pas trop en accord au départ. Mais, elle savait que j’allais y aller de toute façon, alors…&nbsp;», de poursuivre M. Carrières.



<h2>Et c’est le départ…</h2>



En fait, c’est au début du mois d’avril que l’idée de se rendre directement en Pologne a germé dans sa tête après avoir été mis en contact, via le Web, et avoir établi une certaine confiance avec une famille ukrainienne réfugiée à Varsovie. Son idée était alors faite. C’est donc le 26&nbsp;mai dernier qu’il s’est envolé, avec un seul sac à dos comme bagage, pour la Pologne pour atterrir à Varsovie le lendemain.



Sa première préoccupation a été d’aller rencontrer cette famille avec laquelle il avait échangé via le Web. Une fois, avec l’aide de Google Translator, la confiance établie, il est allé acheter avec les membres de celle-ci divers produits (shampoing, savon, couches et autres) pour 300&nbsp;$ afin d’en répartir le tout dans 15&nbsp;sacs qu’il a été finalement été en mesure de remettre à un organisme local qui distribuait déjà bénévolement, à la gare centrale de Varsovie, divers items aux réfugiés ukrainiens qui débarquaient des trains. D’autres sacs ont aussi été remis à des Ukrainiens déjà arrivés sur place. Il a aussi établi des contacts avec des familles ukrainiennes qui souhaitent s’installer au Québec pour les aider dans leurs démarches et a même songé à acheter des billets pour trois personnes pour qu’elles prennent l’avion avec lui pour le vol de retour. Mais, comme les billets auraient coûté 9&nbsp;000&nbsp;$, il a vite abandonné l’idée.



<h2>Bénévole dans un camp de réfugiés</h2>



Outre cette aide à la gare centrale de Varsovie, M. Carrières a passé un certain temps à trouver un camp de réfugiés où il pourrait donner un coup de main. Ce qu’il a finalement été en mesure de dénicher la journée du 2&nbsp;juin. «&nbsp;Le camp se situe au nord du centre de la ville de Varsovie, dans un secteur industriel, à environ 10 km, soit 20 à 25 minutes en taxi ou à deux heures de marche si vous voulez. »



«&nbsp;Pour chacune de mes présences au camp, il m’a fallu une bonne dose de compréhension et d’écoute pour chacun des récits des occupants. Chacun d’eux a des photos de sa maison, de la garderie ou du magasin où il s’approvisionnait. Des photos avant et après les bombardements. Le plus difficile est de voir les larmes des mères qui ont laissé leurs plus vieux et leurs maris derrière eux, au combat&nbsp;», relate, dans un courriel reçu le mardi 7&nbsp;juin, l’Eustachois qui a eu à effectuer différentes tâches les trois jours où il s’y est rendu. «&nbsp;J’ai adoré mon expérience&nbsp;», mentionne-t-il sans hésiter, ajoutant avoir été surpris de voir à quel point les Ukrainiens sont des «&nbsp;gens fiers et résilients&nbsp;».



<h2>Continuer à aider</h2>



Tout ce périple, M. Carrières l’a payé avec son propre argent, mais aussi avec une partie des fonds qui ont été versés sur la plateforme GoFundMe [<a href="https://gofund.me/cc992be9">Https://gofund.me/cc992be9</a>] qu’il a initiée avant son départ afin d’aider le plus de réfugiés ukrainiens possible. Il s’est fixé un objectif de 35&nbsp;000&nbsp;$ et avait amassé un peu moins de 2&nbsp;000&nbsp;$ en date du 7&nbsp;juin.



«&nbsp;Dès mon retour, je veux continuer à aider cette famille de quatre personnes [une femme seule avec sa mère et ses deux jeunes enfants] que j’ai appris à connaître jusqu’à qu’elle puisse obtenir tous les documents pour venir s’installer au Québec. Je veux la parrainer et l’appuyer lorsqu’elle sera ici. Et si la campagne GoFundMe qui se poursuit va bien, oui, j’aimerais bien y retourner. Mais, on parle d’un montant de 3&nbsp;000&nbsp;$&nbsp;», d’indiquer M. Carrières qui, sur sa page [<a href="http://www.facebook.com/martial.carrieres.5">www.facebook.com/martial.carrieres.5</a>], a relaté avec humour au jour le jour son périple avec photos et vidéos.

Un Eustachois a choisi d’aider des réfugiés ukrainiens sur place

C’est sur le parcours Royal du prestigieux Club de golf Le Blainvillier que les 156 golfeuses et golfeurs se sont donné rendez-vous, le 24 mai dernier, pour une journée placée sous le signe du partage et de l’entraide.



Les organisateurs tiennent d&#8217;ailleurs à souligner, dans un communiqué de presse, l’implication « exceptionnelle&nbsp;» des partenaires et commanditaires sans qui un tel événement n’aurait pu avoir lieu. Ils adressent aussi un merci tout particulier au partenaire principal de l’événement, Enviro Connexions.&nbsp;



&nbsp;« J’ai été personnellement touché par le niveau d’engagement de chacun dans la réussite de ces initiatives. Ensemble, nous avons réussi à soutenir de manière significative l’action de Moisson Laurentides et de ses organismes communautaires accrédités», de mentionner Pierre Richer, président d’honneur.&nbsp;



C’est en marge de l’événement golf que s’est tenue la 3e&nbsp;édition de l’Encan virtuel de Moisson Laurentides. Réunissant plus d’une centaine de lots, l’édition 2022 aura permis aux centaines de participants de miser sur une variété exceptionnelle d’items. Instauré pour répondre aux contraintes sanitaires en vigueur en 2020 et 2021, l’Encan virtuel s’est taillé une place pérenne dans l’agenda événementiel de l’organisation.&nbsp; &nbsp;



<h2>Encan virtuel</h2>



« Le succès du golf et de l’encan prouve encore une fois l’exceptionnelle capacité de mobilisation de la population et de la communauté d’affaires des Laurentides en réponse aux défis de l’insécurité alimentaire. Les sommes amassées nous permettront de poursuivre notre mission dans un contexte où le nombre de nouvelles demandes d’aide alimentaire ne cesse de croître », de conclure Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides.

Succès pour la Classique de golf et l’Encan virtuel de Moisson Laurentides

Moisson Laurentides amasse 56 262,61 $ à sa Classique de golf

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