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« Avoir un succès politique, c’est agréable. Mais de voir ces gens qui se battent et attendaient depuis des décennies une décision comme celle-ci, c’est extrêmement gratifiant », Jean-Denis Garon, député fédéral de Mirabel.

Lanceurs d’alertes: Un projet de loi passe à la prochaine étape

Publié le 08/02/2024

Dès la première semaine de la rentrée parlementaire à Ottawa, Jean-Denis Garon, député fédéral de Mirabel, a réussi là où peu d’autres l’ont fait. Son projet de loi a passé à une nouvelle étape le 1er février dernier, soit le passage au Sénat pour l’adoption finale.

« Les projets de loi qui émanent de l’opposition sont rarement adoptés », souligne-t-il. Il mentionne également une part historique de par l’acceptation générale. « En troisième lecture, le projet de loi a été adopté par une Chambre unanime. Pas un seul député n’a osé se lever et voter contre. »

L’idée de ce projet de loi était de permettre de protéger les lanceurs d’alertes, ces fonctionnaires qui voient des irrégularités dans le système. Actuellement, la loi ne leur permettait pas de l’être suffisamment. Jean-Denis Garon, en discutant avec certains, s’est rendu compte de plusieurs histoires de perte d’emploi, de harcèlement, de perte de pension et même de perte d’emploi. « Bref, on punit les lanceurs d’alertes », affirme M. Garon.

La prochaine étape est l’adoption au Sénat. Un nouveau processus s’enclenche et pourrait faire reculer le dossier. « Le Sénat, c’est une autre chambre qui fonctionne avec ses propres règles et son propre processus. Donc on est à mi-chemin », confirme le bloquiste.

De nouveaux débats et travaux seront donc à venir sur ce dossier et impossibles de savoir le temps que ça durera. Malgré tout, Jean-Denis Garon garde espoir. « C’est un message démocratique très fort qu’on envoie à la Chambre non élue, en votant de manière unanime », souligne-t-il, pensant que la pression pourrait aider à accélérer le tout. Le député de Mirabel offre d’ailleurs son aide au Sénat si un besoin d’éclaircissement se fait sentir.

Rentrée parlementaire

Depuis le 29 janvier, les députés sont de retour en chambre. Le Bloc québécois, dont fait partie Jean-Denis Garon, s’est donc donné comme ligne de parti « Digne de confiance ». Divers dossiers sont sur la table, incluant le respect de la capacité d’accueil du Québec en matière d’immigration, l’acceptation du fédéral sur la loi 21, la situation économique, etc.

Au travers de tout ça, le député de Mirabel a hérité du dossier de l’Industrie. Beaucoup de dossiers y sont rattachés, incluant le travail sur l’encadrement de l’intelligence artificielle (IA). « Historiquement, c’est toujours l’Alberta et l’Ontario qui ont compté le plus. C’est toujours les secteurs pétrolier et automobile qui ont compté d’abord », raconte le député.

Il compte donc mettre de l’avant l’industrie aérospatiale, très présent dans le secteur de Mirabel. « On n’a toujours pas de politique nationale de l’aérospatial », rappelle-t-il. Dans son énumération des dossiers, il mentionne également la forêt, qui est un moyen, selon lui, d’aider l’environnement.

« L’industrie, c’est très large. Ça touche tous les pans de notre vie. Je suis donc extrêmement fier d’avoir cette responsabilité-là. C’est une belle marque de confiance de mon chef », conclut le député de Mirabel.