Le Service de police de la Ville de Saint-Eustache a procédé à un ratissage en matière de lutte aux stupéfiants le 12 mars dernier. Plus d’une cinquantaine de policiers ont participé à l’opération visant à démanteler un réseau organisé de trafic de drogues. La Sûreté du Québec, la Régie de police du lac des Deux-Montagnes ainsi que les Services de police des villes de Blainville et Laval ont collaboré à l’opération.
L’enquête visant le trafic de cocaïne et de drogues de synthèse a débuté en janvier 2020 à la suite d’informations reçues du public. Quatre lieux ont été perquisitionnés soient trois sur le territoire de Saint Eustache et un sur celui de Deux-Montagnes.
Plusieurs individus ont été arrêtés et rencontrés par les enquêteurs. L’un des suspects a déjà comparu au palais de justice de Saint-Jérôme.
Les policiers ont saisi plusieurs substances illicites. Notamment, plus de 1 300 comprimés, 213 g de cocaïne, 33 g de crack, 42 g de haschich et 3,8 kg de cannabis séché. De plus, la saisie a permis de récupérer plus de 10 000 $ en argent comptant et 18 téléphones cellulaires.
Le Service de police de la Ville de Saint-Eustache invite les personnes qui pourraient détenir de l’information en lien avec cette opération à communiquer avec le Service centralisé des appels d’urgence au 450 974-5300, poste 0, ou avec Échec au crime au 1 800 711-1800. Les informations reçues seront traitées de façon confidentielle.

La Corporation des thanatologues du Québec tenait cet après-midi une webconférence en direct des Résidences funéraires Goyer de Sainte-Thérèse où siège son président, Jonathan Goyer (notre photo). Il est venu annoncer une série de mesures qui entrent en vigueur dès maintenant afin de protéger la population.
La tenue des funérailles sera permise, mais encadrée, a d&#8217;abord lancé M. Goyer avant d&#8217;ajouter que des mesures d&#8217;hygiène strictes devront toutefois être respectées. Entre autres consignes, les contacts seront interdits.
«Il est facile d&#8217;offrir nos condoléances sans se toucher, avec un hochement de tête en mettant la main sur le coeur», a dit M. Goyer qui demande entre outre à ceux et celles qui assisteront à des funérailles de garder un à deux mètres de distance entre eux.
Les funérailles privées, réservées aux membres de la famille, sont évidemment conseillées.
Réceptions interdites
En marge de la crise qui secoue le Québec, les réceptions après funérailles avec buffet, service de bar, musiciens, etc., seront par ailleurs interdites.
Il sera aussi possible de reporter des funérailles à une date ultérieure. À cet effet, le temps de conservation des corps permet de prolonger ce délai à 60 jours, après quoi, selon la Loi, on a autre choix que de disposer des corps, nous a-t-on indiqué lors de la période de questions qui a suivi la conférence de presse.
Les patients décédés en raison de la COVID-19 seront évidemment traités différemment.
«Avec les mesures d&#8217;hygiène que nous mettons en place, nous pensons que nous n&#8217;avons pas à reporter toutes les funérailles. Nous demandons toutefois à la population de demeurer vigilante, de se laver les mains régulièrement et de respecter les consignes», a conclu le président de la Corporation des thanatologues.

Funérailles: offrir ses condoléances sans se toucher

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) a annoncé la suspension de tous ses moyens de pression en milieu familial régi et subventionné en raison de l’évolution du dossier de la COVID-19.
Concrètement, c’est donc dire que la grève générale illimitée qui devait débuter le 1er avril, de même que la demi-journée de grève du 27 mars et de l’ouverture retardée de deux heures le 20 mars, sont annulées.
Devant les nombreuses questions de ses membres, la FIPEQ-CSQ leur demande de consulter son site web concernant la COVID-19. Le site sera mis à jour régulièrement.
«Notre priorité à l’heure actuelle est d’être un partenaire du ministère pour freiner la propagation de la COVID-19. Nos membres en CPE et en milieu familial ont de multiples questions par rapport aux directives transmises et nous souhaitons collaborer pour défendre les droits de nos membres et assurer la santé et sécurité des enfants et des intervenantes en petite enfance», explique la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
La FIPEQ-CSQ demande au ministère de la Famille de maintenir des rencontres de négociation malgré la suspension des moyens de pression.
La FIPEQ-CSQ s’engage à aviser au moins 15 jours à l’avance les parents des prochaines grèves.
La FIPEQ-CSQ
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ CSQ) est l&#8217;organisation syndicale la plus représentative en petite enfance. Elle représente près de 13 000 membres à travers le Québec travaillant dans les centres de la petite enfance (CPE) ou comme responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) régis et subventionné.

Démantèlement d’un réseau organisé de trafic de drogues