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Benoit Charette reconnaissant envers les électeurs

Le député sortant de Deux-Montagnes, Benoit Charette, célèbre sa victoire en compagnie d’un membre de l’organisation caquiste, Réjean Léveillé, ex-journaliste pour TVA.

Benoit Charette reconnaissant envers les électeurs

Publié le 05/10/2022

Le député sortant de Deux-Montagnes et candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Benoit Charette, a officiellement été réélu, et cela sans grande difficulté, pour un quatrième mandat, lui qui a obtenu, le lundi 3 octobre dernier, 15 854 (47,08 %) des voix exprimées et une avance de 10 079 voix sur son plus proche des sept adversaires.

Dès le dévoilement des premiers résultats, à 20 h 02, celui qui cumule toujours trois postes de ministres au sein du gouvernement sortant de François Legault a vite pris les devants et détenait déjà une avance de presque 700 voix sur son adversaire péquiste, alors que seulement six boîtes de scrutin sur 165 avaient été dépouillées.

Cette avance a rapidement gonflé au fur et à mesure que les résultats s’affichaient, si bien que c’est à 20 h 17 que M. Charette a officiellement été déclaré élu, alors qu’il avait en mains 1 919 votes (57,1 %) en sa faveur, soit 1 372 de plus que le jeune Guillaume Lalonde. Quelques minutes auparavant, Radio-Canada avait annoncé l’élection d’un gouvernement caquiste compte tenu de la tendance des résultats qui sortaient et qui confirmaient un nouveau balayage de la CAQ à travers le Québec.

Les résultats finaux dans Deux-Montagnes

Au terme de cette soirée électorale, Benoit Charette termine donc bon premier avec 47,08 % du suffrage exprimé et une majorité de 10 079 voix. En 2018, il avait obtenu 47,44 % des votes et une majorité de 9 574 voix sur son adversaire péquiste d’alors, Daniel Goyer.

Comme lors du scrutin d’octobre 2018, le PQ et son candidat Guillaume Lalonde figurent en deuxième position avec, cette fois, 17,15 % des votes ; une légère baisse de presque 2 %.

Également, Québec solidaire (QS) et son candidat Olivier Côté maintiennent la troisième position obtenue en 2018 avec 14 15 % du vote ; un pourcentage quasi identique à celui d’il y a quatre ans.

De leur côté, le Parti libéral du Québec (PLQ) et son candidat Marc Allaire figurent à nouveau au quatrième rang avec 10,28 % des votes ; une baisse de 3 %.

Nouveaux joueurs, le Parti conservateur du Québec (PCQ) et sa candidate Isabelle Baril se retrouvent au cinquième rang, ayant récolté 9,82 % des votes en leur faveur.

Trois autres candidats étaient également en lice et se partagent 1,51 % des votes restants. Il s’agit d’Amavi Tagodoe du Parti vert du Québec (0,94 %) Hélèna Courteau de Climat Québec (0,35 %) et Dominique Dubois-Massey de L’union fait la force (0,22 %).

En tout, 34 178 des 49 195 électeurs inscrits ont exercé leur droit de vote pour un taux de participation de 69,47 %, en deçà du taux obtenu en 2018 qui se situait alors à 71,10 %.

Un « grand privilège » pour Benoit Charette

Heureux de sa réélection, Benoit Charette a déclaré que c’était un « grand privilège » que d’obtenir la confiance des électeurs pour une quatrième fois. « On ne peut rien tenir pour acquis. Je suis donc très reconnaissant envers les électeurs de Deux-Montagnes et j’espère pouvoir bien les représenter au cours des prochaines années », a-t-il commenté dans un premier temps depuis un restaurant de Laval, où, à titre de ministre responsable de la région de Laval, il a passé la soirée en compagnie des candidats caquistes lavallois.

Celui-ci est d’autant plus satisfait de cette victoire qu’elle valide le bilan des dernières années de la CAQ au pouvoir et l’invite à continuer sur sa lancée. « Pendant la campagne électorale, j’ai dû entendre une centaine de fois, si ce n’est pas davantage, les gens nous souhaiter un mandat ‘’normal’’, car celui qui se terminait avait largement été dominé par la pandémie. On apprécie cette confiance et on espère être à la hauteur dans des conditions, souhaitons-le, plus normales », de poursuivre M. Charette.

En ce qui a trait à son rôle dans ce nouveau gouvernement, le député de Deux-Montagnes laisse au premier ministre Legault le soin de décider le mandat qui lui sera accordé et dit n’avoir aucune attente particulière. « Ce sera pour lui une tâche difficile et colossale que d’arrêter son choix. Si je ne suis pas ministre, je ne serais pas déçu, car il y a plusieurs autres façons de contribuer et de faire une différence dans plusieurs dossiers en tant qu’élu », de terminer le député réélu.