C’est un tracé ovale de 3/8 de millet que le pilote originaire de Saint-Eustache affectionne, y ayant trouvé son compte l’an dernier en termes de vitesse. C’est le même scénario qui s’est reproduit cette fois-ci, alors qu’en essais et qualifications il a signé les 6e chrono à bord de la voiture #74 NAPA Synthetic Motor Oil |Valvoline. C’est donc du troisième rang qu’il s’élançait pour le Pro-Line 250, une course de 250 tours avec un arrêt à la moitié de l’épreuve. 



« Je suis parti 6e », de dire Kevin. « Ça n’a pas été long que je me retrouve en avant du peloton, en première position. Nous avons maintenu la position de tête jusqu’à la fin de la première portion de l’épreuve ». 



Reprenant donc le rôle de meneur pour la seconde moitié de la course, Lacroix n&#8217;en a pas moins subi la pression des compétiteurs derrière lui. « Après 15 tours, nous avons accusé une crevaison. J’ai donc été forcé de rentrer aux puits pour changer le pneu, mais l’équipe a eu de la difficulté avec l’un des écrous qui ne se dévissait pas, nous avons donc perdu un tour »., raconte-t-il.



Toutefois, Lacroix a regagné un tour grâce au &#8221;lucky dog&#8221;. C’était donc une course contre la montre pour regagner le haut du peloton. « Éventuellement, je suis remonté en 5e position. Ce fut une journée difficile au boulot ».



<a></a>Après quatre épreuves, Kevin Lacroix est en 2e place au championnat des pilotes, à 23 points de la première position. La série NASCAR Pinty’s sera de retour en piste le 14 juillet prochain au Exhibition Center, lors du Honda Indy Grand Prix de Toronto.

« J’ai toujours vécu dans la même maison, mes parents demeurent là encore aujourd’hui. J’ai grandi là, j’ai été à l’école là. Je suis donc content d’avoir été accueilli par la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac; cela a été une journée incroyable. Je voulais donner la chance aux jeunes de voir ces deux trophées, car, peu importe ce que tu fais dans la vie, si tu y mets les efforts, ce sont des choses comme cela qui peuvent t’arriver&nbsp;», de raconter, en entrevue téléphonique, quelques jours après cette journée du 24&nbsp;juin passée au parc Paul-Yvon-Lauzon, celui qui a été entraîneur-adjoint avec les Remparts de Québec au cours des six dernières années.



Pour Benoît Desrosiers, ces six années passées avec les Remparts de Québec, dont cinq aux côtés de Patrick Roy, lui auront finalement permis de concrétiser ce grand rêve que tout membre d’une organisation de hockey junior majeur souhaite vivre un jour.



Et de partager tout cela à Saint-Joseph-du-Lac avec ses parents, les membres de sa famille, des proches, dont ses acolytes de la première heure Gino Jacques et Paulin Bordeleau, et la population, cela n’a fait qu’ajouter des moments de bonheur additionnels.



«&nbsp;Cela a été une belle journée. Il y avait beaucoup de monde », de témoigner l’homme de 34&nbsp;ans qui a aussi eu l’honneur de signer, à l’invitation du maire Benoit Proulx, le livre d’or de la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac.



<h2>Toujours intéressé par le ‘’coaching’’</h2>



Avant de se diriger vers cette nouvelle carrière d’entraîneur, Benoit Desrosiers a joué son hockey mineur dans la région immédiate, puis s’est joint aux Seigneurs des Mille-Îles pour ensuite se diriger vers Laval pour son passage au midget&nbsp;AAA.



Par après, désireux de jouer aux États-Unis, il a enfilé les uniformes des Patriotes de Saint-Eustache et des Panthères de Saint-Jérôme dans la Ligue de hockey junior&nbsp;AAA du Québec, plutôt que de joindre les rangs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).



Toujours intéressé par le ‘’coaching’’, d’abord avec les écoles de hockey de son père Donald Desrosiers et les équipes de hockey que son frère Francis dirigeait, Benoit Desrosiers a eu une première chance avec les Seigneurs des Mille-Îles grâce à Gino Jacques.



Plus tard, il a obtenu la confiance de Paulin Bordeleau pour devenir entraîneur-chef des Phénix du Collège Esther-Blondin; équipe avec laquelle il a remporté, en 2011-2012, la Coupe Jimmy-Ferrari, emblème de la suprématie du hockey midget AAA au Québec. Sa formation n’avait cependant pas été en mesure de remporter les grands honneurs au niveau canadien.



Cette fois, à titre d’entraineur adjoint, le natif de Saint-Joseph-du-Lac a été en mesure de savourer le double honneur que toute formation de hockey junior majeur souhaite remporter au cours de la même saison, à savoir le Trophée Gilles-Courteau au niveau de la LHJMQ et la Coupe Memorial au niveau canadien.



<h2>Un plan élaboré avec Patrick Roy</h2>



«&nbsp;C’est beaucoup de travail. Quand tu termines ton année avec ces deux championnats, ça signifie que le travail a été accompli. Le plan de remporter ces deux championnats, on le travaille depuis cinq ans. Dès le jour&nbsp;1, avec Patrick Roy, on a commencé à mettre au point ce plan-là. L’an passé, on a échoué en demi-finale, mais cette année, on a réussi&nbsp;», d’indiquer celui qui, à titre d’entraîneur-adjoint, s’occupait plus particulièrement des défenseurs et de leur développement.



Celui-ci se dit particulièrement choyé et privilégié d’avoir remporté ces grands honneurs avec Patrick Roy avec lequel il a dû établir une confiance quand celui-ci a repris, en 2018, son poste d’entraîneur-chef des Remparts de Québec.



«&nbsp;Il ne me connaissait pas du tout. Il a fallu que je fasse mes classes. Cela a vraiment cinq belles années. C’était incroyable, les deux ensembles; on avait une belle complicité et on se complétait bien. C’est un passionné, un travailleur extrême, minutieux dans les détails. Quand tu as travaillé avec lui, tu comprends pourquoi il est un membre du Temple de la renommée du hockey. Il se retire comme un grand gagnant&nbsp;», relate celui qui dit avoir perdu un « acolyte ».



Une expérience qui lui sera évidemment plus que précieuse – il le dira sans doute lors de sa première conférence de presse, ce jeudi 6&nbsp;juillet&nbsp;– dans ses nouvelles tâches d’entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau…

Benoit Desrosiers, un natif de Saint-Joseph-du-Lac, redonne à sa communauté

Le repêchage 2023 de la LHJMQ a pris une allure de réunion de famille pour Noa Desormeau. Alors que l’Armada de Blainville-Boisbriand l’a repêché en 11e&nbsp;ronde, 187e&nbsp;au total, le 10 juin au Palais des Sports de Sherbrooke, il a ainsi rejoint les rangs de l’équipe de son cousin, Xavier Sarrasin.



«&nbsp;C’est un moment incroyable pour moi, en plus de sortir avec deux de mes amis&nbsp;: Derik Brouillard et Olivier Metcalfe, dans ma région… je suis vraiment sous le choc&nbsp;», a témoigné l’attaquant natif de Saint-Eustache.



«&nbsp;J’allais tout le temps voir l’Armada quand j’étais jeune, de connaître l’ambiance là-bas, de penser que je vais peut-être jouer là plus tard… c’est incroyable&nbsp;», ajoute le joueur de centre des Seigneurs des Mille-Îles, cherchant ses mots pour décrire sa situation.



Le meilleur des modèles



Dans le circuit M17 AAA, l’Eustachois de 15 ans a récolté 28 points en 32 matchs avec les Seigneurs cette saison, en plus de venir prêter main-forte aux Vikings pour une rencontre supplémentaire. Joueur de petit gabarit, mesurant actuellement 5’03’’ et pesant 118 livres, il compte sur une imposante éthique de travail pour connaître son succès.



«&nbsp;Je donne tout le temps tout, des deux bords de la glace, j’ai aussi un très bon esprit d’équipe et je suis prêt à porter beaucoup de choses pour l’équipe&nbsp;», a-t-il décrit, se disant souriant et enjoué hors de la patinoire.



En fait, si on lui demande à quel joueur du circuit son style de jeu lui fait penser, c’est son cousin qui lui vient en tête en premier, parce qu’il «&nbsp;travaille tout le temps et est toujours là pour l’équipe&nbsp;», explique-t-il.



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/06/2nc-noa-desormeau2-627x640.jpg" alt="" class="wp-image-86854"/><figcaption>Photo : Xavier Sarrasin &#8211; Les deux cousins maintenant réunis sous le giron de l&#8217;Armada.</figcaption></figure>



Pour pousser la comparaison, Xavier Sarrasin est lui aussi un «&nbsp;petit&nbsp;» attaquant, à 5’07’’ et 165 livres, bien que maintenant plus mature physiquement à 20 ans. Pour atteindre la LHJMQ, il n’a même pas été repêché et a été invité au camp du Phoenix de Sherbrooke en 2020, ainsi qu’à celui de l’Armada en 2021. Se taillant finalement une place «&nbsp;au pic et à la pelle&nbsp;» avec la formation de sa ville, le Blainvillois a éclot en grand cette saison, récoltant 52 points en 67 matchs, pour ainsi remporter le Trophée Philippe-Sanche, remis au joueur le plus combatif de la Flotte. Bref, la recette familiale.

Un « Top 5 » pour Kevin Lacroix à Terre-Neuve-et-Labrador