Faut-il répéter les chiffres? Pourquoi pas? Le bosseur de 25 ans a donc signé une 48e victoire en carrière en 86 départs sur le circuit de la Coupe du monde en basses et est monté au total 69 fois sur le podium. Il est toujours invaincu cette saison avec six victoires enregistrées au compteur, en plus des sept autres qu’il avait cumulées pour terminer la saison 2016-2017. Kingsbury surfe donc sur une série de 13 victoires d’affilée. C’est la deuxième fois qu’il atteint un tel plateau.
Et, il n’y a pas à dire, le Deux-Montagnais apprécie la légendaire piste Champion de Deer Valley puisqu’il s’agit d’un deuxième doublé en simple et en parallèle à cet endroit, exploit qu’il a aussi réussi en en 2015 et en 2017.
Premier de bout en bout
Pour cette deuxième course en deux soirs, Kingsbury a survolé la compétition. Il a tour à tour terminé premier lors des qualifications, la finale et la super finale. Avec un pointage de 88,80, il a devancé lors de l’ultime sescente, le Kazakh Dmitriy Reikherd qui a obtenu 83,66 points. L’Australien Matt Graham, avec 82,37, a terminé troisième.
«Les gars skiaient vraiment vite en super finale. Juste d’être en haut du parcours et d’entendre que les temps étaient dans les 24 secondes était impressionnant puisque la piste est vraiment longue et donc déjà de skier sous les 26 secondes c’est un exploit. J’ai fait un de mes meilleurs double full et un bon 1080 en super finale; en fait j’ai mis ensemble tous les éléments que je voulais et en plus j’ai été rapide», a commenté Kingsbury à l’issue de cette victoire.
Quelques jours de repos
Comme les autres membres de l’équipe nationale de bosseurs, le Deux-Montagnais pourra maintenant profiter de quelques de repos à la maison, pour reprendre la route vers Mont-Tremblant où sera disputée, le samedi 20 janvier, la dernière épreuve de la Coupe du monde FIS de ski acrobatique avant les Jeux olympiques. Le camp pré-olympique suivra immédiatement par après à Apex, en Colombie-Britannique.
«Ça va faire du bien de rentrer à la maison pour voir ma famille et mes amis. Pour la Coupe du monde de Mont-Tremblant, je vais continuer de travailler dans la même direction et de bien gérer mon énergie en étant intelligent dans mes entraînements. Je veux m’assurer que quand je serai en position de départ, mes jambes et ma tête seront à 100%», a enfin confié Mikaël Kingsbury à l’agence Sportscom.
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