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Un passionné de voile qui souhaite voir davantage de jeunes d’ici s’épanouir sur nos plans d’eau

Un passionné de voile qui souhaite voir davantage de jeunes d’ici s’épanouir sur nos plans d’eau

Publié le 15/06/2017

S’il y a eu quelqu’un qui a subi solidement les affres de dame Nature lors des inondations de mai dernier, c’est bien l’entrepreneur okois Gilles Tétreault. Ses installations y ont gouté! Ce dernier, qui est à la barre de l’École de voile Gilles Tétreault depuis maintenant 37 ans, accuse un sérieux retard sur sa saison régulière, un retard qui l’amènera à ouvrir boutique seulement qu’à la fin juin.

Ce natif des Cantons-de-l’Est habite la grande région de Deux-Montagnes depuis sa tendre enfance, où il a eu la chance d’être initié très jeune aux sports nautiques et à la voile par son père. Il s’est ainsi découvert une passion pour la voile et a ouvert sa propre école de voile alors qu’il n’avait que 23 ans et qu’il effectuait ses études universitaires en notariat. Au final, il a choisi de consacrer sa vie à la voile et à son instruction auprès des plaisanciers. Et il ne le regrette pas, malgré les temps parfois moins cléments.

Démocratiser davantage la voile pour les jeunes d’ici

Soulignons que Gilles Tétreault s’implique depuis plus d’une vingtaine d’années au sein du conseil d’administration de la Fédération de voile du Québec. Il y occupe un poste d’administrateur attitré à la formation, un domaine qu’il chérit particulièrement.

En son for intérieur, il souhaite depuis longtemps voir plus de jeunes d’ici sur le lac des Deux Montagnes. «Personnellement, je trouve que les jeunes du coin ne s’approprient pas assez leur plan d’eau qui est, selon moi, un véritable joyau pour la région. Les gens qui naviguent sur le lac sont davantage des gens d’ailleurs, pas des gens d’ici» , précise-t-il.

«Mon rêve c’est de voir se développer davantage d’activités de voile pour les jeunes d’ici, par exemple par la création d’un programme de “voile à l’école”, où les jeunes pourraient apprendre leurs notions académiques régulières en utilisant des notions et termes reliés aux sports nautiques» , enchaîne ce passionné de voile.

Selon lui, il est possible d’initier et d’introduire la voile à des jeunes, et ce, dès l’âge de 4 ans. Il affirme avoir déjà offert ce type de service par le passé, mais compte développer davantage ce créneau éventuellement. Il signale d’ailleurs qu’une équipe se penche actuellement sur la question à la Fédération de voile du Québec.

Deux emplois à pourvoir

Finalement, soulignons qu’en plus d’effectuer la réfection de ses installations, Gilles Tétreault est à la recherche active de deux employés pour compléter son équipe cet été. «Cette année, je cherche encore des moniteurs de voile légère (en dériveur) pour se joindre à l’équipe» , de conclure l’entrepreneur.