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Distillerie Côte-des-Saints: Des passionnés de whisky qui ont visé grand

Publié le 20/09/2023

Après 4 ans de fermentation, la distillerie Côte-des-Saints à Ste-Scholastique a officiellement sorti une première cuvée de son whisky. Les actionnaires sont fiers d’avoir atteint leur but débuté en 2016. Actuellement, 2300 barils vieillissent toujours dans un entrepôt de Mirabel, en attente que son whisky soit prêt. Des visites et des dégustations de l’ensemble de leur produit sont possibles chaque fin de semaine. Il suffit de faire une réservation sur le site de la distillerie.

Photo Stéphanie Prévost
Yves Dubé, Michel Dubé, Jean Dubé, Guy Page, Andrée Courteau et Josée Langlois se sont lancé dans l’aventure de la distillerie par passion. Suite à une discussion avec des amis, les frères Dubé ont voulu eux-mêmes se lancer dans ce projet inusité au Québec, les trois autres actionnaires se greffant à eux par la suite. Aujourd’hui, les élus locaux reconnaissent l’apport de la distillerie pour le développement de la région.
Photo Stéphanie Prévost
Une vingtaine d’invités ont pu visiter la distillerie lors d’un événement spécial la veille du lancement officiel de la cuvée de whisky. Ils ont pu apprendre les différentes étapes pour passer du grain d’orge à la boisson. Il a été mention également du titre Single Malt, un titre faisant référence au Scotch écossais, mais pour des produits fabriqués à l’extérieur de l’Écosse, comme l’appellation est contrôlée. L’alambic, 100 % en cuivre, outil essentiel à la distillation du whisky, a été fait à la main spécialement pour la distillerie Côte-des-Saints.
Photo Stéphanie Prévost
« Tous les appareils qu’on a, ça a pris beaucoup de temps à trouver et monter. Quand tu pars dans un projet comme ça, les produits ne sont pas faits le lendemain », souligne Michel Dubé, actionnaire. L’eau vient directement du réseau de la Ville, ayant une très bonne qualité pour la confection du produit. Les terres environnantes, très riches, offrent l’orge nécessaire qui est ensuite donné aux agriculteurs du coin pour leurs bêtes. Un maître cuisinier a également été appeler des États-Unis pour aider à la confection de la recette.
Photo Stéphanie Prévost
« On s’est demandé ce que ça prendrait pour faire un whisky qui pourrait rivaliser avec les produits de haute qualité écossais, irlandais et asiatique qui ont quelques cent ans d’avance sur nous », explique le président du conseil d’administration. Avec l’aide d’un expert-goûteur en whisky, venant directement d’Écosse, l’équipe a pu déterminer les barils qui étaient prêts à être embouteillés. Une trentaine ont été mis ensemble pour un assemblage, tandis que d’autres ont eu la mention premium, signifiant qu’il était préférable de le mettre en bouteille sais mélange avec d’autres barils.
Photo Stéphanie Prévost
Contrairement au Bourbon, qui utilise des tonneaux neufs pour être vieilli, le Single Malt utilise des tonneaux déjà utilisés et s’imprègne de la couleur et du goût de l’alcool original. « C’est toujours le même alcool de départ. C’est le baril qui va faire la différence », explique M. Dubé. Les meilleurs barils sont donc ceux qui ont eu le meilleur alcool sur la plus longue période possible. Un baril de bourbon n’apportera pas les mêmes nuances que celui d’un vin ou d’un rhum. L’équipe espère pouvoir trouver des tonneaux de vin de glace canadien, mais cela reste difficile, comme les producteurs ont tendance à les réutiliser.

Pour l’occasion, Jean-Denis Garon, député fédéral de Mirabel, Rhéal Fortin, député fédéral de Rivière-du-Nord, Danick Tondreau, représentant du député de Saint-Jérôme Youri Chassin, Céline Barrette, représentante de la députée provinciale de Mirabel Sylvie D’Amours, Patrick Charbonneau, maire de Mirabel, ainsi que Francine Charles et Roxanne Therrien, conseillère pour la Ville de Mirabel. Le président de Tourisme Laurentides, François Péloquin, était également sur place pour souligner l’événement.