« Ce concert ne faisait pas partie de ma tournée. C’est vraiment un spectacle unique créé pour aider le lieu de culte. Je vais m’inspirer de plusieurs de mes chansons et en faire un mélange pour satisfaire le public », mentionne Marc Hervieux en entrevue téléphonique au sujet de ce spectacle qui devait avoir lieu dernier, mais qui a finalement été annulé en raison de la COVID-19.



Reconnu pour être un artiste polyvalent, celui-ci aime bien élaborer son programme sur place, dépendamment du déroulement de la soirée. « Il me faut un pianiste à l’affût, prêt à tout changement », lance ce dernier.



C’est d’ailleurs dans la nature même de Marc Hervieux d’agir de la sorte.



«&nbsp;Je n’ai jamais eu de plan de carrière. On a tous des rêves, mais j’y suis allé au coup de cœur toute ma vie. Si j’ai envie de faire quelque chose, je vais tout faire pour que ça se produise. Si je n’aime pas le projet, je ne l’accepte pas. Je dois être charmé. Je suis content d’avoir eu cette chance de choisir mon agenda comme ça. Ce n’est pas tout le monde qui peut se le permettre&nbsp;», raconte le réputé chanteur.



Des millions de projets



Pendant la pandémie, il s’est tenu occupé. Il a écrit deux livres, enregistré quatre albums, en plus d’ouvrir, le 30&nbsp;mars dernier, le Café des Bons Vivants à Sainte-Adèle. C’est lui et sa famille qui ont mis en oeuvre ce nouveau projet qui connaît un beau succès de fréquentation depuis son inauguration.



Le ténor deviendra aussi, au mois d’août, le nouveau directeur général du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec.



« J’ai toujours 12 millions de projets en même temps. Je suis quelqu’un d’hyperactif et passionné. Je dors en moyenne quatre heures par jour. Heureusement que je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil, car j’anime également deux émissions de radio cet été », ajoute-t-il en riant.



Son calendrier est d’ailleurs déjà rempli pour les deux prochaines années.



Un résident des Laurentides



Marc Hervieux est né dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Par contre, il habite maintenant Morin-Heights depuis une vingtaine d’années. « Je me sens très bien dans les Laurentides. C’est très différent. Je m’y suis établi et je compte y rester pour un moment. Mes repères sont ici », confie l’artiste lyrique.



Il est possible de se procurer des billets pour ce concert-bénéfice du 27 août prochain en communiquant avec la billetterie du Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache au 450-974-2787. La billetterie en ligne sera disponible dès ce 21 juillet à&nbsp;<a href="https://www.lapetiteeglise.com/">https://www.lapetiteeglise.com/</a>



Pour en savoir davantage sur la Fondation église historique de Saint-Eustache&nbsp;: <a href="https://fondation-eglise-st-eustache.ca/">https://fondation-eglise-st-eustache.ca/</a>.

C’est le 8&nbsp;juin dernier qu’a eu lieu le lancement officiel du livre&nbsp;ONI&nbsp;: L’anomalie de la mer Baltique&nbsp;de Pascale Dupuis Dalpé. Cette Mirabelloise en est à son 4e&nbsp;roman.



Plusieurs lecteurs et amis de l’auteure étaient présents pour son lancement. Le maire de Mirabel, Patrick Charbonneau a également trouvé important d’être présent. « C’est pour moi un grand honneur de pouvoir encourager une citoyenne de Mirabel », confirme-t-il, se disant désolé de n’avoir pu lire sa précédente série faute de temps.&nbsp;



ONI a été publié avec la maison d’édition Lo-Ély. Sa directrice était donc très fière d’être présente pour la soirée. « Je l’ai lu et je n’ai pas été déçue. Je compare d’ailleurs sa plume à Da Vinci Code », mentionne Tricia Lauzon, présidente de la maison d’édition Lo-Ély. Les deux femmes se connaissent depuis quelques années, mais ONI est le premier livre publié en maison d’édition.



<h2>Quelques mots sur le livre</h2>



L’histoire est inspirée de faits réels s’étant déroulés dans la mer Baltique en 2011. Des chasseurs d’épaves suédois y avaient découvert des anomalies au fond de la mer. Après recherche, ils ont fini par plonger et trouver un objet étrange et surélevé qu’ils ont alors comparé au Faucon Millenium de Star Wars.&nbsp;



L’information s’est transportée dans les journaux locaux et les plongeurs ont fini par donner la localisation de leur découverte à la marine suédoise qui n’en aurait pas fait de cas, selon l’histoire.&nbsp;



Malgré les recherches sur les faits, rien n’a donné de résultats. Beaucoup d’hypothèses ont été données par beaucoup de personnes, mais sans plus.&nbsp;



« C’est là que l’imagination s’enflamme et que je construis mes personnages », explique Pascale. Chacun d’eux cherchera à identifier l’objet présent au fond de la mer.&nbsp;



Au départ, ce roman n’était pas ce que prévoyait écrire l’auteure. Les recherches étaient plutôt pour un autre roman. « J’ai un roman que je veux écrire qui s’appellera&nbsp;La face cachée de la Lune. Je voulais avoir un débris d’une bonne dimension que personne n’aurait encore découvert. Ce n’est pas exactement ce que je cherchais, mais ça m’a donné des idées », explique l’auteure.&nbsp;



<h2>Quelques mots sur l’auteure</h2>



Pascal Dupuis Dalpé est une auteure nouvellement arrivée dans la profession. Depuis quelques années, elle se laisse aller à cette passion qui prend de plus en plus de place dans sa vie. En 2017, ce fut le lancement de son tout premier livre, Licorneum.



« En 2015, mon père est décédé et je me suis séparé. Je me suis remise en question. Plus je pleurais et plus je savais ce que je voulais faire, dont le premier point, c’était d’écrire », confie-t-elle. Sa mère l’a d’ailleurs encouragé à poursuivre.



Pascale se consacre maintenant le plus qu’elle peut à l’écriture. Ne travaillant qu’à temps partiel, cela lui donne plus de temps. « Ça me donne de la latitude, mais… parfois, j’ai 15&nbsp;minutes de pause et je sors avec mon cahier pour écrire », confirme l’auteure. Elle rêve d’un jour pouvoir vivre de sa plume.



Elle a plusieurs projets en cours. Deux seront d’ailleurs publiés dans les prochains mois. « J’ai toujours un livre en cours. Je viens d’en finir un et je me suis dit que je prenais congé jusqu’à la fin du mois d’août », affirme l’auteure, doutant elle-même de sa capacité à arrêter d’écrire pendant ses vacances.Née à Granby et ayant grandi à Mascouche, cette auteure est maintenant établie à Mirabel. Elle a mis de côté sa profession de programmeur-analyste pour accomplir son rêve d’écrire. « Ça me permet d’avoir la tête libre et d’écrire », conclut-elle.

Un nouveau livre pour Pascale Dupuis Dalpé

Les 5, 7 et 10 juillet derniers avait lieu le Festival Opéra de Saint-Eustache et des Grandes Laurentides (FOSE). Ce sont trois grands concerts qui ont été présentés lors de cette 13ème édition, marquant finalement le retour du festival dans sa formule en présentiel.



« C’était un succès sur toute la ligne. On a tout réussi, c’était même au-delà de mes espérances. J’étais vraiment heureuse, surtout en sortant de la pandémie, on sentait que les gens étaient contents d’être là », lance Leila Marie Chalfoun, fondatrice du FOSE.



Satisfaite, Mme Chalfoun soutient que chacun des spectacles se mériterait une note parfaite&nbsp;: « Tous les artistes se sont surpassés. Dans chaque œuvre, on pouvait dire que tous étaient excellents. C’était vraiment incroyable! »



Trois concerts



« Chaque concert avait sa saveur », poursuit la fondatrice du festival qui cette année, était sur le thème de l’amour passionné. D’ailleurs, c’est le 5 juillet, au Centre d’art La petite église qu’a eu lieu le grand concert d’ouverture&nbsp;: Sharon Azrieli à Vienne avec la relève Lyrique de Québec. « C’était magnifique. On se croyait vraiment dans les cafés de Vienne à l’époque », décrit Mme Chalfoun.



Ensuite, c’est La Bohème de Puccini qui a été présenté le 7 juillet dans le majestueux décor de l’Église Mère de Saint-Eustache. Ce drame de l’amour et grand classique de l’opéra a fait vivre toutes les gammes d’émotions aux spectateurs. « C’était un immense succès. Le public était tellement content et tous les artistes étaient dans leur personnage à la perfection », confirme Mme Chalfoun.



« Le dernier, le concert en plein air, c’était incroyable. Il y avait du monde! », affirme Mme Chalfoun. Le FOSE s’est en effet conclu dans les Jardins du manoir Globensky avec le Grand concert des jeunes ambassadeurs lyriques du Canada.



L’auteure Annie Des Groseilliers y a présenté en parallèle son livre « Poésies charnelles et autres émois », recueil qui dévoile quelques lettres d’amour confidentielles et impudiques. Cette dernière était sur place, tout près de la scène pour dédicacer son ouvrage qui allait de pair avec la thématique du festival. Offert gratuitement, ce spectacle soutenait la mission du festival qui est de démocratiser et de rendre accessible les arts lyriques et classiques dans la région. « Il y avait des familles, des jeunes, des personnes plus âgés, il y avait de toutes les catégories! Il y a même des gens qui nous ont remerciés de les avoir fait découvrir l’opéra », se réjouit Mme Chalfoun.

Marc Hervieux à l’église de Saint-Eustache pour un spectacle-bénéfice le samedi 27 août￼

Marc Hervieux à l’église de Saint-Eustache pour un spectacle-bénéfice le samedi 27 août