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Thierry Vallières : plus qu’un chef de police

Photo Stéphanie Prévost – Maintenant âgé de 52 ans, Thierry Vallières est entré en poste à titre de directeur du Service de police de Saint-Eustache à l’âge de 39 ans.

Thierry Vallières : plus qu’un chef de police

Publié le 26/02/2024

En tant que policier, Thierry Vallières a une vision particulière de la ville. Directeur de la police de Saint-Eustache depuis 2011, il avoue avoir un fort sentiment d’appartenance pour le territoire, même s’il ne l’habite pas.

« Ça va faire 13 ans au mois d’avril que je suis directeur, mais je suis ici depuis 20 ans », souligne-t-il avec le sourire. C’est un poste en tant qu’inspecteur du territoire qui lui a donné l’opportunité d’entrer au Service de police.

Au fil des ans, il s’est fortement attaché à l’équipe de travail. Il apprécie aussi la structure organisationnelle que l’on retrouve à la Ville de Saint-Eustache. « Je fais aussi partie de la direction générale », confirme le directeur de police, expliquant travailler en collaboration avec la direction municipale.

« Ça fait un mandat beaucoup plus large que je trouve vraiment intéressant », ajoute-t-il. Détenteur d’une maîtrise en administration publique, profil gestion municipale, il n’a jamais eu l’objectif de devenir directeur général.

Ses coups de coeur

Beaucoup d’attraits sont présents sur le territoire et offrent une diversité que M. Vallières dit ne pas voir ailleurs. « La proximité de tout, les opportunités, le Vieux-Saint-Eustache, l’histoire, le développement dans tous les domaines ; ce sont toutes des choses qui m’allument », explique le chef de police.

Parmi ses coups de cœur, on y retrouve tous les éléments historiques du Vieux-Saint-Eustache, sur la rue du même nom. L’histoire est riche et, selon lui, gagne à être connue et racontée.

Le volet culturel et local est également un point fort sur lequel il espère avoir un impact positif. « Avec le développement du Marché des Saveurs, la Grande Tablée et le marché de Noël, mais aussi l’aménagement à l’arrière du manoir [Globensky] en hiver. C’est vraiment beau et ça me parle beaucoup », soutient Thierry Vallières.

Celui-ci a une vision très humaine de son travail. Il dit prendre le temps de parler aux citoyens. « Le monde est intéressant et c’est agréable de leur parler. Ils ont à cœur l’intérêt de leur ville », affirme-t-il.

Le regard tourné vers l’avenir

« Depuis un moment, on travaille au rapprochement entre le Service de police et les citoyens. Cette année, on va rentrer des cadets-policiers pour être présents dans les parcs et les activités citoyennes », souligne-t-il comme élément qu’il veut mettre de l’avant pour les prochaines années.

Il n’est pas exclu non plus de penser au poste de police également. « Ça reste un bâtiment construit en 1948 et rénové en 1986 », ajoute-t-il.

Bien qu’il habite à Mirabel pour des raisons familiales, M. Vallières n’écarte pas la possibilité de déménager dans sa ville d’adoption quand le moment sera davantage propice.

« C’est vraiment une très belle ville, bien développée et qui va continuer à le faire dans le futur », conclut-il avec le sourire.