Après plusieurs années d’attente, la phase un de la construction d’un supermarché dans le secteur du Domaine vert Nord a été lancé. MACH, en partenariat avec Investissements Ray Junior, entreprendra sous peu les travaux de la Place Cité Mirabel.&nbsp;



Le maire de Mirabel, Patrick Charbonneau et la conseillère du secteur, Roxanne Therrien, était heureux d’être présent pour l’occasion. Chacun se disait ravi de voir l’avancement dans ce dossier. « Ça faisait longtemps qu’on l’attendait », ont-ils mentionné chacun leur tour.



<h2>Une première phase</h2>



« C’est un centre qui se veut axé sur la communauté et le service à la clientèle », soutien Pierre-Jacques Lefaivre, premier vice-président du Groupe MACH, admettant du même coup que les longueurs avant les débuts du projet. Il rappelle cependant que le centre ne pouvait prendre place qu’en ayant une population environnante dite comme suffisante.



Situé sur le chemin Notre-Dame, l’ensemble immobilier d’une superficie de 81 000&nbsp;pi² est composé de 4&nbsp;bâtiments commerciaux qui accueilleront, entre autres, de grandes chaînes comme Dollarama et Familiprix. Un complexe résidentiel et un marché Métro Plus prendront également place sur le terrain attenant.&nbsp;



Des services professionnels tels dentiste, médecins, etc. pourraient venir s’ajouter avec le temps. La mobilité est au centre du projet avec la mise en place de trottoirs et pistes cyclables pour passer d’un bâtiment à l’autre.



« C’est une première phase. Ce n’est pas le plus gros, mais c’est l’officialisation d’un premier 10 000&nbsp;pi2 pour le Dollorama et la pharmacie », affirme M.&nbsp;Lefaivre.



C’est donc un premier lancement à 4&nbsp;M$ sur un projet qui en coûtera 21&nbsp;M$, sans compter le métro qui est plutôt une phase indépendante.

Le 30&nbsp;septembre, le Comptoir d’Entraide Populaire de Mirabel à Saint-Augustin fêtera ses 25&nbsp;ans. Pour Gisèle Gariépy, co-fondatrice de l’organisme, vice-présidente et responsable des bénévoles et de l’aide alimentaire, voir la centaine de personnes se déplacer pour l’occasion était un signe de l’appréciation du travail fait.&nbsp;



Le 23&nbsp;septembre, une fête a été organisée. Pour l’occasion, tous les bénévoles qui ont travaillé pour l’organisme depuis ses débuts ont été invités à la soirée. « Ils ont dit à ceux que ça faisait 25&nbsp;ans qui y travaillaient, de lever la main. J’ai été la seule à le faire », sourit la vice-présidente avec amusement. Trois ans avant l’ouverture du centre, elle participait déjà à son élaboration.



Des membres fondateurs du comptoir d’entraide étaient de la fête, mais aucun ne cumule autant d’années que Mme&nbsp;Gariépy. « Le co-fondateur, M.&nbsp;Claude Stephenson, a quitté en 2016. Il a quand même été là pendant presque 20&nbsp;ans. », affirme-t-elle, expliquant qu’elle avait alors repris le flambeau pour plusieurs de ses mandats.



Plusieurs élus de la région se sont présentés fièrement pour montrer leur appui. « Le maire qui était en poste au moment de la construction de notre bâtiment, M.&nbsp;Meilleur, était là ainsi que le maire actuel M.&nbsp;Charbonneau. Les conseillères Mme&nbsp;Gauthier et Mme&nbsp;Charles étaient là aussi », confirme-t-elle avec fierté. La candidate de la Coalition Avenir Québec, Mme&nbsp;Sylvie d’Amours, ainsi que le représentant du député fédéral, Mario Cadieux, se sont déplacé à leur tour.



Pour Mme&nbsp;Gariépy, le rassemblement était un écho de ce qui avait été construit par l’organisme&nbsp;: un événement pour et par la communauté. « Il fallait que la population embarque avec nous pour qu’on puisse tous en bénéficier », soutient-elle. Aujourd’hui, le centre est présent pour aider au niveau alimentaire, mais également matériel et monétaire. Plusieurs services sont offerts et les bénévoles se font une joie d’aider les citoyens qui le demandent.



<h2>Regarder en arrière pour mieux avancer</h2>



La symbolique était forte dans le choix du nom à l’époque. Tout est parti de l’acronyme, CEP. Un cep est un pied de vigne. Mme Gariépy y a vu un signe, et a joué avec les mots pour en venir au Comptoir d’Entraide Populaire. Elle y voyait également les mots Claude et la population. L’ensemble a mené à ce qu’est l’organisme aujourd’hui.L’organisme a encore beaucoup d’avenir. Aucun grand projet n’est encore assez avancé pour en parler publiquement, mais les idées ne manquent pas. De son côté, Mme Gariépy ne se dit pas prête à quitter son poste. « Tant que l’intérêt et le plaisir vont rester, je vais rester », conclut-elle, affirmant que la clé est de savoir gérer son temps entre loisir et bénévolat.

Comptoir d’entraide populaire de Mirabel: 25 ans à aider la population à Saint-Augustin

Le renouvellement de l’entente entre les villes de Mirabel et de Saint-Colomban pour la desserte des services de police a été signé le 14&nbsp;septembre dernier. Les maires des deux villes, M. Patrick Charbonneau, de Mirabel, ainsi que Xavier-Antoine Lalande, de Saint-Colomban étaient ravis de signer conjointement.



« Ce n’est pas vraiment un renouvellement. C’est une nouvelle entente qu’on a signée », corrige M. Nicolas Arbour directeur du service de police de Mirabel. L’entente venait à échéance en mars 2023. La nouvelle entente prendra donc effet à partir du 1er&nbsp;avril 2023 et sera en place pour 5&nbsp;ans. Elle sera ensuite renouvelable pour un 5&nbsp;ans supplémentaire.



Plusieurs modifications y ont été apportées pour faire face aux enjeux d’aujourd’hui. En effet, beaucoup de choses ont changé depuis 1998, date de la première entente. Dans la nouvelle entente, on voit entre autres la séparation des coûts liés à l’acquisition de véhicules et d’armes à feu. Les coûts des bâtiments ont cependant été retirés.



Le partage des coûts pour le service a été redistribué. Il n’y aura donc pas de changement au niveau des services offerts. Les opérations se poursuivront sans vraiment avoir de modification visible pour les citoyens des deux villes.



« On ne se cachera pas que ça nous permet de garder le même nombre de policiers au sein du service de police. Si Saint-Colomban avait décidé de passer avec la Sûreté du Québec, on aurait eu une décision à prendre quant à nos effectifs », affirme M.&nbsp;Arbour.&nbsp;

Place Cité Mirabel: Une pelletée de terre après plusieurs années d’attente

Une première phase