Au début février, le maire de Mirabel, Patrick Charbonneau a visité Frank Scaringi, actionnaire, Rose Mary Lapolla, actionnaire, et son époux, Carmen Napolitano, afin de lancer officiellement les travaux pour une nouvelle garderie. Située sur la rue François-Xavier-Desèves à St-Augustin, Les petits cœurs de Nemo offriera une centaine de places subventionnées. Les actionnaires sont les mêmes que ceux de la garderie voisine, Les Anges de Nemo. Les inscriptions sont déjà possibles à partir de la plateforme 0-5 ans. M. Scaringi espère pouvoir ouvrir la garderie au courant de l’année 2024.

De retour au Centre de pêche Sainte-Marthe DT, samedi dernier, en après-midi, le paysage a radicalement changé par rapport à la morosité du mercredi précédent. Le stationnement déborde et une cinquantaine de personnes s’animent sur le lac des Deux-Montagnes.



Rappelons, que le mercredi précédent, l’endroit ressemblait tristement à un cimetière de cabanes. Le redoux et le soleil avaient fondre la glace, forçant M. Thériault, propriétaire du centre de pêche, à fermer temporairement le site et à le sécuriser, tout en s’assurant que les cabanes toujours en place demeurent intactes ou encore de les « sortir de l’eau » si nécessaire.



<h2>Plonger pour la communauté</h2>



Au cœur de cet effort collectif, on retrouve Maxime Pouliot, le plongeur qui était présent mardi dernier pour aider les remorqueurs à accrocher les cabanes sous l’eau. Il raconte comment il est habitué de plonger dans toutes sortes d’endroits et de circonstances, qu’il s’agisse de situations critiques, comme c’est le cas cette semaine, ou simplement de l’exploration de lac à la recherche de petits trésors, mais surtout de débris qu’il pourrait sortir pour aider à assainir les cours d’eau québécois. Il est arrivé tôt samedi matin et est entré dans l&#8217;eau glaciale vers 11 h, armé de patience pour une journée qui s’annonçait longue. « Pour sortir une seule cabane, ça m’arrive de plonger quatre ou cinq fois; en fait, je plonge autant de fois qu’il le faut », dit-il.



Il est conscient des dommages subis par les installations et cherche par tous les moyens à les minimiser, afin de réduire le plus possible la quantité de débris qui resteront sous l’eau.



Daniel Thériault, quant à lui, souhaite également souligner la participation des employés de Remorquage PDR, qui ont joué un rôle crucial le mardi 13&nbsp;février dernier. Leur expertise et leur équipement ont été essentiels dans les premiers efforts de la crise. Leur travail, combiné à l&#8217;engagement des volontaires comme Maxime, avait de quoi inspirer les gens venus samedi pour finir le travail.&nbsp;



Parmi eux, Jeff, venu de Mont-Laurier mercredi afin de constater les dégâts, somme tout mineurs, puisque «&nbsp;Daniel avait déjà installé des poutres pour empêcher la remorque de s’enliser davantage&nbsp;», fait-il savoir. De retour samedi avec plusieurs de ses amis, il se réjouissait de l’initiative du responsable, réussissant à sortir la remorque complètement en début d’après-midi.&nbsp;



<h2>La vie suis son cours</h2>



Sur la digue, les gens prennent des photos de l’événement. Zachary Doucet, un Marthelacquois qui fréquente le centre de pêche depuis sept ans, raconte avoir été témoin d’un conflit plus tôt dans la saison alors que ses deux pêcheurs voisins se sont fait montrer la sortie pour des raisons de sécurité; chacun avec une roulotte d’environ 10 000 lbs. « Ils étaient fâchés, je ne sais pas s’ils se sont fait rembourser, mais je suis certain qu’ils sont contents aujourd’hui », raconte-t-il.



Sur le lac, l&#8217;ambiance est à la fois sérieuse et chaleureuse. Des enfants jouent au hockey. Une dame promène son chien. Comme quoi la vie suit son cours.



Cet événement met une fois de plus en lumière l’extrême résilience des Marthelacquois, leur capacité à se rassembler et à partager leur expertise lorsque la nature se montre intraitable.



En date de dimanche, les cabanes étaient sorties et Daniel Thériault avertissait les pêcheurs sur Facebook pour les mettre en garde contre les trous restants là où les cabanes avaient plongées. Souhaitons-leur que le froid soit là pour rester.

les gens travaillent pour sortir les cabanes à p^che de la glace

Les Marthelacquois s’unissent une autre fois: Le Centre de pêche Sainte-Marthe DT se relève

Pour une nouvelle année, la Chambre de commerce et d’industrie de Mirabel (CCI Mirabel) a organisé le souper du maire. Environ 200&nbsp;personnes du milieu des affaires se sont présentées pour assister à la soirée.



Le 7&nbsp;février dernier, c’est sous le thème du transport collectif que les invités se sont réunis le temps d’un cocktail et d’un souper. L’ensemble des élus municipaux était présent.



« C’est un souper qui revient de façon annuelle pour faire la promotion du budget municipal. C’est l’occasion où on invite le maire et ça permet à nos gens d’affaires de rencontrer le maire et les conseillers, mais aussi d’entendre parler des projets qui s’en viennent », explique Geneviève Brault-Sabourin, directrice de la CCI Mirabel. Selon les échos entendus par l’équipe, de nombreux invités ont apprécié l’expérience de par la convivialité et l’originalité.



<h2>S’adapter au maire</h2>



Depuis l’arrivée en poste de Patrick Charbonneau au poste de maire, la chambre de commerce cherche à dynamiser la soirée. Beaucoup d’informations sont transmises et l’idée est de rendre le tout le plus convivial et accessible possible. « Chaque année, on cherche une thématique du comment on va présenter les choses. Cette année, ce qui revenait, c’est que le transport collectif a été grandement amélioré », souligne-t-elle, ramenant ainsi de l’avant l’émission Taxi payant.



Le concept de l’émission a donc été utilisé pour la présentation du budget. La directrice de la CCI Mirabel posait les questions en lien avec le budget et le maire devait y répondre. « On avait le côté ludique et informatif, mais de façon dynamique et divertissante », décrit-elle.



«&nbsp;Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas parce qu’on est maire qu’on sait absolument tout de notre ville&nbsp;», a souligné M. Charbonneau dans son allocution suite à la vidéo. Pour lui, il était important d’être vrai et de montrer le travail d’équipe au sein de la Ville.



L’idée de créer ce genre de mise en scène est une façon de refléter la personnalité du maire. Geneviève Brault-Sabourin mentionne entre autres le vent de fraîcheur qu’il apporte et la proximité qu’il veut avoir avec les citoyens de Mirabel. « Ce n’est pas quelqu’un qui aime faire de longs discours. Alors on s’est assuré de s’adapter pour rendre notre invité principal confortable », confirme-t-elle, qualifiant le tout de sécurisant avec une touche humoristique.



Lancement de programmation



La soirée a également servi à lancer la programmation de la Chambre de commerce ainsi que de présenter certains partenaires. « C’est une façon aussi de présenter les projets immobiliers qui s’en viennent à Mirabel », souligne la directrice.



L’information apportée est très importante pour les entrepreneurs de la région, selon la directrice. Elle permet de mieux connaître son territoire, mais également établir des liens potentiels. « Une soirée comme ça démontre l’ampleur du dynamisme mirabellois », affirme-t-elle. Elle conclut également en mentionnant que l’événement démarre bien l’année pour les activités de la CCI Mirabel.

Garderie subventionnée: la construction est lancée à St-Augustin