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Deux-Montagnes: un homme de 30 ans est poignardé

Deux-Montagnes: un homme de 30 ans est poignardé

Publié le 06/05/2021

Martin Legault, 30 ans, s’est interposé dans une altercation verbale survenue en fin d’après-midi, le mercredi 28 avril dernier, au 1001 rue Marquette à Deux-Montagnes. Poignardé au cou et au poumon, il a été transporté à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal où l’on ne craindrait plus pour sa vie.

La Régie de police du Lac des Deux-Montagnes (RPLDM) a procédé, quelques minutes seulement après le drame, à l’arrestation de Luc Moyen, 28 ans, de Deux-Montagnes, en lien avec cette affaire. Il a été accusé d’agression armée et de voies de fait grave.

Il était 16 h 50 lorsque les policiers ont été appelés à intervenir rue Marquette après que plusieurs appels aient été logés au 9-1-1. Ceux-ci faisaient état d’une dispute verbale impliquant trois résidents de cet immeuble à logements.

«Les motifs ayant mené à cette altercation sont encore nébuleux à ce jour mais les témoins ont rapporté aux policiers qu’une dispute verbale avait éclatée entre Luc Moyen, 28 ans et un autre locataire de l’immeuble», a indiqué Jean-Philippe Labbé, de la RPLDM, avant d’ajouter qu’un troisième résident, la victime, aurait tenté de s’imposer. C’est à ce moment que Luc Moyen l’aurait poignardé avant de se réfugier dans son appartement.

Blessures graves

La gravité des blessures a nécessité que la victime soit transportée directement à l’hôpital où elle fut opérée d’urgence afin de traiter la lacération d’une artère et la perforation d’un poumon.

Luc Moyen fut arrêté par les policiers dans son appartement dans les minutes qui ont suivi l’événement et fut rencontré par les enquêteurs pendant que la technicienne en scène de crime expertisait les lieux.

Il a comparu le lendemain devant un juge du palais de justice de Saint-Jérôme. Une ordonnance d’évaluation psychiatrique fut prononcée par le juge afin de déterminer l’aptitude de l’accusé à subir son procès.

Selon des témoins proches de la victime, ce n’était pas la première fois que les policiers intervenaient auprès de l’accusé.