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Centre Animal Nouveau Départ : Un don qui tombe pile-poil

Ginette Richard, propriétaire de l’animalerie La Ménagerie, Marcel Petitclerc, représentant de Nutram, et Giselle Anaya, propriétaire du Centre Animal Nouveau Départ.

Centre Animal Nouveau Départ : Un don qui tombe pile-poil

Publié le 07/02/2022

« On a accueilli beaucoup d’animaux avant la période des Fêtes. On commençait à se demander où on trouverait l’argent (pour s’en occuper). » Ces mots viennent de Giselle Anaya, propriétaire et fondatrice du Centre Animal Nouveau Départ.

Le chèque de 2 092 $ qui lui a été remis l’a donc énormément touché. « On avait tous les larmes aux yeux au refuge quand on a appris la nouvelle. » confirme Mme Anaya. « Depuis le début de la pandémie, on ne pouvait pas faire d’activités de financement. »

Chaque dollar est précieux pour cet organisme qui sauve les animaux. Le Centre Animal Nouveau Départ offre plusieurs services : des cours d’éducation canine et de la correction de troubles du comportement en plus du refuge.

Les chats sont souvent récupérés de l’extérieur et les chiens, rééduqués dès leur abandon. Les animaux sont stérilisés et vaccinés avant d’être mis en adoption. Chacun est évalué au niveau comportemental pour avoir la meilleure vision de leurs besoins et ainsi les placer avec la famille qui va les combler.

Basé sur un réseau de famille d’accueil, le refuge voit les coûts du vétérinaire grugés une bonne partie de leur fond. « Cet argent-là s’en va directement chez le vétérinaire. » a-t-elle confié en recevant son chèque.

Un projet grâce à la pandémie

C’est l’animalerie La Ménagerie, du secteur de Saint-Augustin, à Mirabel, qui lui a remis le chèque grâce à un projet de Nutram. Pour chaque sac de nourriture de la compagnie vendu en magasin, 1 $ leur était redonné. Cet argent devait être remis à un organisme local. « Le choix a été facile. Giselle est tellement une bonne personne. » affirme Ginette Richard, propriétaire de l’animalerie.

Nutram, avec ce programme, a remis environ 45 000 $ l’année dernière à des organismes en tout genre : banque alimentaire, refuge et autres aides à la communauté.

« Comme le Salon national des animaux de compagnie n’a pas eu lieu en 2020 à cause de la pandémie, Nutram a voulu mettre cet argent-là ailleurs. On a trouvé l’idée des causes locales et monté le projet. » conclut Marcel Petitclerc, représentant de Nutram, présent pour l’occasion.