logo journal leveil
icon journal
Budget fédéral: Le Bloc Québécois fait des demandes

Luc Desilets, Louise Chabot et Jean-Denis Garon, députés du Bloc québécois.

Budget fédéral: Le Bloc Québécois fait des demandes

Publié le 01/04/2022

À sept jours du dépôt du budget fédéral, Jean-Denis Garon, député de Mirabel et ses collègues de la région ont dévoilé leurs attentes budgétaires, colligées à partir d’une vaste tournée de consultations d’organismes québécois de tous les secteurs économiques et sociaux.

À sept jours du dépôt du budget fédéral, Jean-Denis Garon, député de Mirabel ainsi que Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles et Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville ont dévoilé leurs attentes budgétaires, colligées à partir d’une vaste tournée de consultations d’organismes québécois de tous les secteurs économiques et sociaux. 

« Ce budget sera le portrait de ce que le Parti libéral et le NPD veulent. Le document de consultations prébudgétaires que dépose le Bloc Québécois, c’est plutôt le portrait de ce que les Québécois demandent. Au fil de nos rencontres, le Bloc Québécois a dégagé cinq demandes inconditionnelles. Le Bloc Québécois approchera ce budget avec le regard qu’il s’impose toujours : il votera en faveur de ce qui est bon pour le Québec, contre ce qui ne l’est pas, et tentera d’améliorer ce qui peut le devenir », a déclaré Luc Desilets. 

« Face à un contexte planétaire instable, le gouvernement dit lui-même qu’il compte déposer un budget prudent. Or, le Bloc Québécois croit qu’il est possible d’être à la fois prudent, rigoureux et innovant. Pour nous, le virage vert et la transition juste offriront une protection à notre économie contre les risques climatiques et leurs conséquences, mais aussi contre les risques géopolitiques liés aux énergies fossiles. Réduire notre dépendance envers l’étranger, sécuriser nos chaînes d’approvisionnement, investir dans nos secteurs de pointe : c’est aussi être à la fois prudent, rigoureux et innovant. Protéger et rassurer les citoyens, c’est aussi regarder en avant », a expliqué Louise Chabot. 

Plusieurs demandes 

Les cinq demandes inconditionnelles que mentionne Luc Desilets pourront donner l’appui du Bloc Québécois si cela concorde avec les besoins du Québec.

À l’instar du Québec et de toutes les provinces, le parti demande qu’Ottawa rehausse le Transfert canadien en matière de santé (TCS). Ainsi la contribution aux coûts des soins de santé passerait de 22 % à 35 %. Cette demande inclut qu’il soit indexé de 6 % annuellement par la suite. 

Le Bloc Québécois réitère également sa demande d’augmenter de 110 $, sur trois ans, la pension de sécurité de la vieillesse (PSV) des aînés, et ce, dès 65 ans. 

Pour atténuer les impacts, il est proposé de doubler le remboursement de TPS pour les trimestres à haute inflation et le verser sur une base mensuelle. La proposition inclut également de majorer l’Allocation pour enfants et d’appuyer de manière ciblée certains secteurs économiques plus touchés. 

Du côté environnemental, le Bloc Québécois propose des mesures pour impliquer le milieu de la finance et des banques dans le développement d’une stratégie industrielle verte et cohérente. 

Une demande de révision du plan pour le logement autochtone est réclamée afin qu’il atteigne sa cible de 2030. L’octroi de fonds liés au rapport Vérité et réconciliation ainsi que l’accès à l’eau potable à toutes les communautés autochtones font également partie de la demande. 

« À ces demandes s’ajoute évidemment tout un éventail de propositions inspirées par les besoins des Québécois de tous les milieux. Nous portons des idées qui font consensus au Québec en matière de recherche et développement, d’agriculture, d’aide aux secteurs toujours accablés par la pandémie, de lutte à la pénurie de main-d’œuvre, de logement et tant d’autres, que nous continuerons de mettre de l’avant dans les mois et années à venir », a conclu Jean-Denis Garon.