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Au tour des organismes communautaires d’offrir leur soutien

Benoit Larocque lit religieusement son journal local. On le voit ici avec une copie d’Infos Laurentides, publié à Saint-Jérôme.

Au tour des organismes communautaires d’offrir leur soutien

Publié le 27/09/2019

Après les maires des Basses-Laurentides qui, la semaine dernière, vantaient l’importance pour une communauté d’avoir un journal local, voilà que les dirigeants d’organismes de la région montent au front à leur tour pour défendre l’avenir de la presse régionale.

La mission d’un hebdo, tels le NORD INFO ou L’ÉVEIL, est d’offrir la visibilité nécessaire aux organismes de son territoire afin d’assurer leur pérennité, ce que nous faisons au Groupe JCL depuis des décennies, de par les gratuités offertes et l’implication de son personnel dans les différentes causes.

Parlez-en à Benoit Larocque, coordonnateur au Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL). Pour lui, les journaux locaux sont aux médias ce que le terroir est à l’alimentation.

«Manger du Kraft Dinner et autres produits transformés de manière industrielle n’est pas bon pour la santé. Tout le monde s’entend là-dessus, c’est une évidence, dit-il. Soumettre nos cerveaux aux seules informations des géants du Web pour nourrir notre intelligence de calories standardisées par des algorithmes “made in USA” revient un peu au même. Comme citoyens des Laurentides, nous méritons mieux.»

Selon M. Larocque, il serait difficile pour un organisme communautaire de fonctionner sans le soutien du journal de sa localité.

«Nous avons besoin d’une information riche en nutriments locaux, enracinée dans notre réalité régionale. Pour le ROCL, la présence de journaux locaux est primordiale, pour la pluralité des voix et pour la santé du bien commun.»

Témoignages éloquents

Afin de bonifier ce reportage, nous avons fait le tour des organismes de la région et parlé à leurs dirigeants. Tous les acteurs questionnés s’entendent pour souligner l’importance du journal local dans l’atteinte de leurs objectifs.

Un bel exemple est celui de Parrainage civique Basses-Laurentides, un organisme que le Groupe JCL appuie depuis sa fondation… il y a de cela 35 ans. Son directeur, David Lavallée, en est reconnaissant.

«L’impact d’une publication de recherche de bénévoles, un bon coup, une nouvelle ou encore la publication d’un reportage photo du Parrainage civique a toujours trouvé écho par son grand rayon d’action et de distribution. C’est donc sans aucune retenue et beaucoup d’enthousiasme que nous soutenons et appuyons nos médias, puisque ça représente le reflet de notre société, nos familles, nos entreprises, nos emplois, nos voisins. C’est le reflet de ce que nous sommes en tant que collectivité régionale.»

Même son de cloche au Centre Regain de vie. Pour sa directrice générale, Annie Latreille, le journal local est essentiel.

«Le journal nous offre un soutien et une visibilité en couvrant nos différents événements, sans quoi il serait difficile de rejoindre autant de personnes. Ainsi, nous avons l’assurance que les citoyens ont un accès à nos informations facilement et rapidement.»

Annie Bélanger, directrice de Moisson Laurentides, abonde dans le même sens.

«Depuis plusieurs années, l’appui constant des journaux locaux contribue à l’accroissement de la notoriété de l’organisme, ce qui est essentiel pour sensibiliser la population à la cause de la faim dans la région.»

«En fait, de poursuivre Pierre Legault de la Fondation Émile-Z.-Laviolette, le journal a permis de mettre en lumière l’implication de la Fondation dans la communauté.»

Sercan

La Maison Sercan est un autre organisme qui jouit du soutien de son hebdo local, et ce, depuis 27 ans. La directrice de cette maison de soins palliatifs de Saint-Eustache l’apprécie grandement.

«Pour le bien-être de la communauté, indique Mme Boisvert, les journaux locaux jouent un rôle important; autant pour sensibiliser la population sur les bienfaits des services offerts par les organismes que pour appuyer ces derniers dans les activités de financement qui sont nécessaires.»

Mme Boisvert poursuit en rappelant que l’implication de la direction du Groupe JCL fut très précieuse lors de la campagne de financement qui a mené à la construction de la Maison de soins palliatifs, en 2004.

«Aujourd’hui, conclut-elle, les gens malades en fin de vie de la communauté peuvent vivre pleinement cette étape naturelle de la vie dans un milieu de grande humanité. Merci à l’équipe du journal L’ÉVEIL qui fait rayonner les causes locales!»