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<strong>Yannick Thibault vise le Championnat canadien</strong>

Un saut qui pourrait être payant au Championnat canadien de câble.

Yannick Thibault vise le Championnat canadien

Publié le 11/08/2013

Même s’il n’est âgé que de 25 ans, le Calumet-Pontois Yannick Thibault est déjà un vétéran de la planche nautique, mieux connue dans le milieu sous le nom de «wakeboard».

Influencé par son père déjà adepte de la discipline et résidant à proximité du Beach Club, le jeune sportif n’a pas tardé à grimper sur la planche: «Je pratique ce sport depuis l’âge de 12 ans et grâce à lui, j’ai voyagé un peu partout dans le monde», confie d’entrée de jeu celui qui est tout juste de retour de Chine où il a pris part à une compétition internationale. Il s’est également rendu aux Philippines et au Japon au cours de la dernière année.

Mais qu’est-ce que le câble? «Simple, explique Yannick Thibault. C’est tout simplement du wakeboard, mais plutôt que d’être tiré par un bateau, le planchiste l’est par un système de câbles.» Pour le reste, il s’agit d’une course à obstacles, rampes et sauts obligatoires, sur un parcours pentagonal d’environ un kilomètre. Le planchiste est jugé sur sa façon de franchir sauts et rampes de glisse ainsi que sur la difficulté, l’originalité et la bonne exécution des trucs de coin, des figures en style libre entre les obstacles. Parmi celles‑ci figurent le Superman, le whirly, un saut arrière de 360 degrés, et le très exigeant 1080, un triple saut de 360 degrés, vous l’aurez compris.

Rendez‑vous au Beach Club

Yannick Thibault est également membre de l’équipe canadienne. «Faire partie de cette équipe nous permet de représenter le pays lors de compétitions internationales, selon nos disponibilités. On nous alloue un budget de dépenses et selon les compétitions, certaines bourses peuvent s’avérer assez importantes.»

Est-ce que le sport risque de se retrouver parmi les disciplines olympiques? «Certainement pas à courte échéance. On a confirmé à la Fédération canadienne que nous n’avions pas obtenu suffisamment de votes pour être en démonstration en 2020. Peut‑être en 2024…», dit‑il avec une note d’espoir. Faut dire qu’à cette date, il aura largement dépassé la trentaine.

En attendant, dès les 16 et 17 août prochains, Thibault se retrouvera parmi les siens au Beach Club de Pointe-Calumet à défendre son titre canadien, acquis en 2012 sur ce même parcours. Fort de son championnat en finale ouverte de la Coupe du Québec de câble en juillet, c’est avec confiance que le multi‑athlète (il pratique aussi le hockey et la planche à neige) se présentera au Championnat canadien avec pour seul but de demeurer le champion canadien.

Comme on le dit souvent au hockey, il aura «l’avantage de la glace», un aspect non négligeable dans toute compétition.