Le premier match de la série demi-finale de la LHMAAAQ a eu lieu hier soir à Pierrefonds et les deux équipes s’affronteront de nouveau ce soir à 19 heures au Centre civique de Dollard‑des‑Ormeaux. Indépendamment du résultat des deux premiers matchs, comme il s’agit d’une série trois de cinq, les Vikings seront de retour à Florian-Guindon, home sweet home, pour y disputer le troisième match. Il y aura lieu le mardi 22 mars à compter de 19 h 30. 
On rappelle que les deux équipes se sont rencontrées à deux reprises cette saison et que chacune a remporté la victoire en territoire ennemi. Les Lions avaient triomphé des Vikings 4-2 à Saint-Eustache le 28 novembre pendant que ces derniers retournaient l’ascenseur en allant battre les Lions 7-3 chez eux le 21 janvier. Rappelons également que Vikings et Lions sont invaincus en séries post-saison. 
Si un quatrième match était nécessaire, il serait également disputé à Florian-Guindon à 19 h 30 le jeudi 24 mars. Et, advenant la nécessité d’un cinquième et décisif affrontement, c’est à Dollard-des-Ormeaux que l’issue de la série se déciderait, le samedi 26 mars à 18 heures.

Vikings et Lions à Saint-Eustache ce mardi

En Norvège, toujours sur le circuit de la Coupe du monde, Mikaël Kingsbury vient d’ajouter une 10e médaille à son cou: l’argent en bosses parallèles. C’est le Français, champion au classement pour la saison en cours, qui a terminé premier alors qu’Alexandre Bilodeau a terminé au troisième rang. Même si Mikaël a terminé deuxième, il soulignait que «le duel le plus excitant de la saison a été celui avec Bilodeau». Les deux skieurs canadiens, qui s’affrontent depuis le début de la saison, viennent de clore la Coupe du monde avec un podium où, pour la première fois, Mikaël a vaincu son coéquipier, médaillé olympique. «J’ai finalement réussi! J’ai repoussé mes limites et j’ai vraiment sauté très haut sur le saut du bas. Ç’a fonctionné!» ajoutait Mikaël, visiblement satisfait de sa performance.
Avec les 10 médailles à son cou et avec la simplicité qu’on lui connaît, Kingsbury avouait que son «secret est la constance et le fait que je me sente toujours en confiance dans le portillon de départ. Je sais maintenant quoi faire pour accéder au podium et je travaille vraiment bien avec mon entraîneur, Rob Kober. Les morceaux du casse-tête tombent tous en place et je suis définitivement sur la bonne voie pour 2014». En terminant la saison de la Coupe du monde avec une troisième place au classement, derrière Bilodeau (2e) et Colas (3e), on ne peut qu’être d’accord avec les propos tenus par Alexandre Bilodeau face à son coéquipier: «[Mikaël] est l’un des meilleurs au monde et aujourd’hui, il méritait de l’emporter. J’ai vraiment tout donné, mais il a été plus fort, un point c’est tout.» La route vers les Jeux olympiques en Russie sera belle et blanche pour Mikaël.
Les succès récoltés par Kingsbury au cours de la dernière saison ont aidé le Canada à remporter la palme de la meilleure nation en ski acrobatique pour une sixième année consécutive. Avec ses athlètes en ski cross, en bosses, en sauts et en demi-lune, le Canada a accumulé un total de 6 493 points au cours de la saison 2010-2011, alors que les plus proches rivaux, les Américains, étaient loin derrière avec 4 150 points.
La Coupe du monde maintenant terminée, Mikaël se prépare pour le Championnat canadien qui se déroulera au Centre d’excellence acrobatique Val Saint-Côme, le week-end des 25, 26 et 27 mars prochains. Pour une chance de voir un athlète exceptionnel de notre région à l’œuvre: direction Val Saint-Côme!

Kingsbury remporte une 10e médaille!

Jean-François Fortin a célébré son 32e anniversaire le 15 mars dernier. À l’automne dernier, affecté par une blessure persistante à la paroi abdominale, contre sa volonté, il a dû se résigner à accrocher ses patins et son bâton. En 11 ans dans les rangs professionnels, il aura passé 11 fois sur la table d’opération, dont 8 fois en 4 ans, pour remédier à des problèmes à l’aine. Celui qui a évolué dans six circuits professionnels pendant sa carrière dont 71 matches dans la Ligue nationale avec les Capitals, garde des séquelles sur le plan physique. «Dès que je suis éveillé et debout, en permanence, dans le bas du ventre, c’est comme si j’avais deux épingles à linge qui me pinçaient constamment. Le médecin m’a dit que j’en aurais possiblement pour 18 mois à endurer ce malaise.»
S’étant habitué à jouer blessé, le grand gaillard de 6 pieds et 3 pouces garde quand même un bon moral dans les circonstances. De retour en sol québécois en permanence, même s’il doit limiter ses présences sur la surface glacée comme instructeur, il fait tout de même partie de l’Académie de hockey Joël Bouchard. Une dizaine d’heures par semaine, sur les glaces artificielles, il enseigne les rudiments des différents tirs. Ne sachant pas trop si ça s’avérait une bonne idée de demeurer dans l’environnement du hockey après avoir souffert sur le plan mental et physique, cette période d’incertitude se trouve maintenant derrière lui. «Honnêtement, je ne pensais pas aimer cela autant. Si, j’avais peur parfois de manquer de patience avec les enfants, au contraire, j’ai beaucoup de plaisir à les côtoyer et pour la plupart, ils se montrent très réceptifs.»
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En contact de façon régulière avec de jeunes hockeyeurs, Jean-François fait partie des anciens joueurs de haut niveau qui veulent redonner ce qu’ils ont appris. L’ancien résident de Saint-Eustache qui a maintenant élu domicile à Sainte-Marthe-sur-le-Lac ambitionne de se dénicher un job de directeur technique pour une association de hockey mineur des environs. Parions aussi qu’il ne tardera pas à se retrouver comme entraîneur derrière le banc d’une équipe.
Maintenant que sa carrière est chose du passé, a-t-il des regrets? «Avec le recul, je reconnais que j’ai quitté trop tôt pour l’Europe. J’aurais dû écouter mon agent Robert Sauvé qui me conseillait de persévérer, car avec mon talent, j’obtiendrais probablement une autre chance dans la Ligue nationale.»
S’il a trouvé extrêmement difficile de se motiver à son arrivée en Allemagne, lui qui l’année précédente, a soulevé la coupe Calder avec les Bears de Hershey dans la Ligue américaine, son passage comme joueur en Europe n’a pas été que négatif. En plus de découvrir de très beaux coins de pays, il s’est fait de nouveaux amis et a appris à se débrouiller dans la langue allemande. Fort intéressant dans ses propos et criant de vérité, il a même admis que son passage dans la LNH lui aura permis de se trouver une place lors des dernières saisons en Europe, lui qui se révélait ralenti par les blessures.
C’est finalement le club EC Villacher dans la Ligue de l’Autriche qui aura été la dernière formation pour laquelle il aura porté les couleurs dans les rangs professionnels.

Les blessures mettent un frein à sa carrière de hockeyeur