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<strong>Une conquête que Jason Mitchell n’est pas prêt d’oublier</strong>

Depuis qu’il s’est joint à l’organisation des Seigneurs des Mille-Îles en tant qu’entraîneur‑chef

Une conquête que Jason Mitchell n’est pas prêt d’oublier

Publié le 30/04/2014

Même si ça fait plusieurs années qu’il œuvre comme entraîneur au sein de l’organisation des Seigneurs et qu’il s’est retrouvé à la tête de plusieurs bonnes équipes, Jason Mitchell n’avait jamais vu avant le week‑end dernier, l’une de ses formations atteindre la finale lors des Championnats provinciaux.

À la tête d’un club qui, cette année, en quatre compétitions, s’est retrouvé en finale en autant d’occasions, il savait que tous les espoirs étaient permis. Ses protégés n’ont pas seulement trouvé le moyen de disputer une fois de plus le match décisif, ils se sont organisés pour clore une saison de rêve en tant qu’équipe numéro un au Québec dans le bantam AAA. En remportant le titre provincial et par le fait même la fameuse bague de la Coupe Dodge, l’édition 2013‑2014 du bantam AAA devient la première formation des Seigneurs des Mille-Îles, depuis 2006, à s’approprier d’un tel honneur.

Un groupe de joueurs sensationnel

Affectionnant diriger les hockeyeurs de niveau bantam, Jason Mitchell partage sa passion depuis plusieurs années en compagnie de ses adjoints, Pierre Chrétien et Jean-Marc Dion. Ce trio d’entraîneurs est reconnu pour posséder des habiletés interpersonnelles qui sortent de l’ordinaire pour créer des liens cordiaux avec leurs protégés. L’entraîneur-chef Mitchell tient cependant à préciser qu’au‑delà des athlètes de talent qu’ils ont entraînés durant les derniers mois, il n’avait jamais vu en 14 ans de coaching un groupe de joueurs de cet âge aussi mature.

Entre autres, à plus d’une reprise ces derniers mois, divers intervenants qui ont eu affaire avec les membres de ce club bantam, ont souligné l’excellence de leur comportement.

«Après trois défaites en finale de tournois, les gars auraient pu souffrir d’un complexe d’infériorité. Signe de leur force de caractère remarquable, deux semaines après avoir perdu le match de la médaille d’or au Tournoi des Champions contre les Grenadiers du Lac St‑Louis, ils ont défait ces mêmes rivaux pour mériter le titre de champions provinciaux», mentionne Jason Mitchell.

Pour expliquer cette fin triomphale, ce dernier ne se gêne pas pour exprimer qu’un déclic a opéré chez ses joueurs. «Ils ont réalisé que s’ils voulaient l’emporter, ils devaient accepter et jouer leur rôle individuel avec un engagement et une concentration exemplaires, et au niveau collectif, les défenseurs et avants se devaient de se sacrifier au maximum pour bloquer des tirs et à l’inverse, en zone offensive, s’organiser coûte que coûte pour s’emparer des retours.»

Les portes ouvertes

Âgé de 36 ans, Jason Mitchell aime bien son travail de monteur de lignes dans la vie de tous les jours. Néanmoins, celui qui a déjà vécu une année comme assistant-entraîneur au niveau midget AAA porterait attention si une offre intéressante d’entraîneur-chef à ce même niveau lui était adressée.

Aux dires de Donald Desrosiers, gouverneur des Seigneurs des Mille-Îles, en plus de bien connaître son hockey, Jason se démarque par ses qualités de rassembleur extraordinaire.

Par surcroît, cet entraîneur maîtrise très bien l’anglais. Bref, si un club midget AAA l’approche pour devenir entraîneur-chef ou qu’un club junior majeur voulait l’embaucher dans un rôle d’adjoint, il semble avoir tout ce qu’il faut pour répondre aux attentes.