Rappelons que les travaux de réfection consistent principalement au remplacement des systèmes de réfrigération des deux glaces, lesquels ont dorénavant quatre nouveaux compresseurs. L’utilisation du nouveau système, à l’ammoniac et sans fréon, répond aux normes environnementales les plus strictes. Pour la réalisation de ces travaux, la Ville de Saint-Eustache bénéficie d’une subvention de 1 M$, soit 50 % des coûts admissibles, du Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique du gouvernement du Québec.
Comme les travaux de rénovation se poursuivent dans le reste du complexe Walter-Buswell, des mesures temporaires sont mises en place afin d’accueillir les usagers en grand nombre. Dans un premier temps, l’entrée au complexe s’effectuera du côté nord du bâtiment, soit près du Complexe aquatique. L’accès a été aménagé pour accueillir les personnes à mobilité réduite.
Un service de restauration complet sera offert aux usagers, depuis une chambre des joueurs spécialement aménagée le temps de travaux. Enfin, des toilettes sèches ont été installées à l’extérieur du complexe Walter-Buswell, en plus de la toilette disponible dans une chambre des joueurs identifiée comme telle, et des salles de bain complètes du Complexe aquatique, disponibles pendant les heures d’ouverture de ce bâtiment.
Et pour aller à la boutique, les clients sont invités à emprunter l’entrée directe, située en façade du complexe Walter-Buswell.
La Ville tient à remercier les associations sportives de leur collaboration pendant la durée des travaux. Une surface glacée sur deux n’étant toujours pas disponible en raison des travaux, une entente de location d’heures de glace a été conclue avec la Ville de Boisbriand afin que les sportifs puissent s’adonner à leur sport de glace préféré d’ici la fin des travaux.
L’horaire du patin libre, quant à lui, demeure celui qui est annoncé à la page 26 de l’édition d’automne du Courrier des hirondelles et débute le 7 septembre. L’ouverture de la patinoire no 2 est prévue pour la fin octobre. Renseignements: 450 974-5111.

Travaux au complexe Walter-Buswell : La saison des sports de glace débute le 27 août

C’est avec quatre victoires et une défaite que les basketteuses canadiennes ont terminé leur fiche des Jeux à Toronto. Elles ont obtenu la médaille d’argent à l’issue de la finale contre les Américaines le 14 août.
Selon Élaine, ses coéquipières ont pris dur leur défaite de 80-72 contre les Étatsuniennes. «Au début, nous étions déçues d’avoir perdu le match en finale. De mon côté, j’ai vu cette médaille d’argent comme un pas de plus vers Rio», confie l’athlète de 38 ans. «La défaite contre les Américaines a mis en relief les points sur lesquels nous devons travailler», enchaîne-t-elle. Un match qui était également décisif en vue de Rio de Janeiro puisqu’il déterminait les équipes nationales qui pourraient représenter les Amériques.
Une attitude positive
Il est clair que son expérience aux derniers Jeux paralympiques de Londres, ses nombreuses compétitions en Coupe du monde et son esprit positif lui serviront à coup sûr. Rappelons qu’Élaine s’entraîne depuis 2003 et a fait son entrée dans l’équipe nationale canadienne en 2007. Elle y est à temps plein depuis 2009 et compte bien se qualifier en avril prochain pour continuer d’en faire partie.
Soulignons qu’Élaine cumule les victoires depuis le commencement de sa vie d’athlète en 2003. Déjà avant l’accident qui lui a coûté l’usage de ses jambes, elle pratiquait la natation et le ski alpin. Aujourd’hui en fauteuil roulant, elle est loin d’avoir freiné son rythme de vie. «J’ai essayé plein de sports et d’activités comme le saut en parachute, la plongée sous-marine et le rafting», raconte-t-elle.
En 2003, elle a même effectué l’ascension du mont Kala Patthar situé à côté du plus haut sommet au monde, l’Everest. Un projet de 14 jours en montagne qui lui a permis de voir, à partir du mont Kala Patthar, le sommet de l’Everest. «Deux années de préparation ont été nécessaires pour réaliser ce projet. Il est un de mes plus beaux succès, un de mes plus grands accomplissements», confie-t-elle.
Pour Élaine, ces réalisations sont le fruit de sa perception positive de la vie. «Chacun a ses défis dans la vie. C’est comment tu vas réagir qui va déterminer comment ça va se passer. Souvent, ce sont les gens eux-mêmes qui se mettent des bâtons dans les roues», philosophe cette dernière. Une vision de la vie qui semble lui donner des ailes.
Un peu plus haut, un peu plus loin…
Pour le moment, Élaine Allard cherche un appartement à Toronto en vue de s’y entraîner pour les six prochains mois. Six jours sur sept, six heures par jour. Elle y résidera avec une coéquipière qui tentera également sa chance pour faire partie de l’équipe nationale en avril prochain. Pour l’Eustachoise, gageons qu’il s’agit encore là d’une autre étape en vue d’atteindre de nouveaux sommets… voire un nouveau podium.
Les exploits sportifs d’Élaine Allard:
2015 – 2e             Jeux parapanaméricains de Toronto
2014 – 1re             Championnats du monde à Toronto
2012 – 6e             Jeux paralympiques de Londres (Grande-Bretagne)
2011 – 2e             Jeux parapanaméricains de Guadalajara (Mexique)
2010 – 3e             Championnats du monde à Birmingham (Grande-Bretagne)
2007 – 2e             Jeux parapanaméricains de Rio de Janeiro (Brésil)

Médaille d’argent à Toronto : Élaine Allard vise toujours plus haut

Couronnés champions du calendrier régulier de leur division en 2014 en jouant pour une fiche de ,500, cette saison, les Bisons auront été de nouveau sacrés monarques de la section La Cage aux Sports. Cependant, on parle cette année d’une réelle domination. En effet, en plus de présenter un dossier fort reluisant de 37 gains contre seulement 13 échecs, les protégés du gérant Luc Desgroseilliers ont figuré parmi les meilleurs au niveau du circuit junior élite, autant en offensive qu’au niveau du personnel de lanceurs.
En attaque, au niveau des points marqués, les Eustachois s’avèrent, avec les Orioles de Montréal et les Aigles de Trois-Rivières, les seuls porte-couleurs qui ont réussi à totaliser 300 points et plus.
En ce qui concerne la moyenne de points mérités, les Eustachois ont terminé bons premiers à 2,24, et deuxièmes, au niveau de la moyenne au bâton des adversaires, à ,222.
Pour le directeur-gérant des Bisons, Stéphan Ciarlo, ces succès obtenus se résument par de bonnes habitudes de travail et une excellente chimie entre les joueurs. «Après un très mauvais début de saison en 2014, les gars se sont regroupés comme jamais. On récolte donc cette année les fruits qui ont pris racine à ce moment-là. En plus de prendre beaucoup de plaisir à bien jouer, les joueurs ont appris à aborder un match à la fois sans faire l’erreur de regarder trop loin en avant.»
Quand on jette aussi un coup d’œil sur les statistiques individuelles, on se rend compte aussi que les vétérans de 22 ans ont livré la marchandise.
Tout à recommencer…
Cependant, dans quelques jours lorsque les séries éliminatoires se mettront en branle pour les Bisons, toutes ces belles statistiques ne voudront plus rien dire.
Si la logique est respectée, les athlètes eustachois se mesureront en quart de finale aux Voyageurs du Saguenay. Si ça se produit, il risque d’avoir des parties en semaine, et cela, compte tenu de la distance à parcourir, ce qui effraie l’entraîneur-chef Luc Desgroseilliers. «Est-ce que j’aurai tous mes joueurs à ma disposition pour chacun de nos matchs à l’étranger? Si c’est le cas, je suis convaincu qu’on peut décrocher les grands honneurs, et ce, malgré les départs de Guillaume Blanchette et de Jean-Philippe Rousseau pour les universités américaines.»
Ayant déjà goûté au championnat des séries éliminatoires du temps qu’il dirigeait à Longueuil, le gérant voit des similitudes avec ces éditions championnes. «Comme à l’époque, je compte sur de très bons lanceurs et d’excellents joueurs à toutes les positions. Puis finalement, cette année, les gars ont appris à gagner la plupart des parties serrées.»
Au nombre des vétérans qui contribuent de façon significative au brio des Bisons, Benjamin Gagné trépigne d’impatience d’amorcer les séries. «Comme le tiers de l’équipe en est à leur dernière saison, le mot d’ordre est de savourer chaque instant et de ne jamais abandonner. On peut dire que la recette porte fruit et on espère que ce sera le cas, jusqu’au moment où on se promènera sur le terrain avec le trophée des champions.»