Craquant en 2007 pour les épreuves en canoë fermé, elle s’avère au septième ciel depuis que la Fédération internationale de canoë-kayak, pour la première fois de son histoire, a autorisé les femmes à participer à la prochaine édition des Championnats mondiaux, prévus en septembre prochain, à Seul d’Urgel en Espagne. 
C’était bien beau tout cela, mais pour assurer de concrétiser son rêve, Audet devait être sélectionnée au sein de l’équipe nationale senior A. À la suite du Championnat canadien en 2008 où officiellement, elle est devenue la première championne canadienne de tous les temps en c1, elle ne s’est pas assise sur ses lauriers pour autant. 
Redoublant d’efforts à l’entraînement et prenant part à différentes épreuves autres que dans sa spécialité, la merveilleuse nouvelle est finalement venue à la fin du mois de mai. Elle a reçu une lettre en bonne et due forme, lui mentionnant sa place sur l’équipe nationale et son laissez-passer pour les Championnats mondiaux. 
Endurante et déterminée
Se pratiquant dans les rapides dans un parcours où il faut remonter ou encore descendre des portes, le canoë fermé exige un contrôle quasi absolu de l’embarcation avec une technique de premier plan, une grande force physique et une concentration à toute épreuve. Bien que petite de taille, Sindy Audet possède des muscles bien développés du haut du corps pour tirer son épingle du jeu dans une telle discipline. 
S’adonnant à ce sport que depuis deux ans, elle aborde sa participation aux Championnats mondiaux comme une merveilleuse expérience sur le plan sportif. Selon ses résultats pour l’occasion, âgée de 29 ans, cela pourrait bien être le début d’une carrière bien remplie pour celle-ci. 
D’ici là, elle entend profiter du Championnat panaméricain (Alberta) de même que quelques compétitions au Québec et en Ontario pour parfaire sa technique. 
Des plus motivée et déterminée à faire sa marque dès ses premiers Championnats mondiaux en c1, Sindy Audet réalise qu’elle a besoin d’un soutien financier imminent. «Puisque je commence sur l’équipe nationale et que je n’ai pas pris part à beaucoup d’épreuves jusqu’à maintenant, à ce jour je n’ai reçu aucune aide financière. Même si je performe bien, sans aide, je ne pourrai continuer très longtemps», confie cette dernière. 
Elle lance donc un appel aux organismes ou commanditaires qui aimeraient l’épauler, de lui faire signe sans hésiter. Vous pouvez entrer en contact avec elle, via son adresse courriel: sindyaudet@hotmail.com.

Sindy Audet vivra ses premiers Championnats mondiaux

Ainsi, mardi dernier, la troupe de Sylvain Pruneau a plié l’échine devant les Ducs de Longueuil, une équipe qui peine autant et un peu plus qu’elle, à trouver le chemin de la victoire. Surprise! Le lendemain, les Bisons trouvaient le moyen d’aller battre à Québec des Diamants pourtant bien installés au troisième rang de la LBEQ. À y perdre son latin!
Mardi donc, à Saint-Eustache, le lanceur Pier-Luc Champagne a proprement ficelé les frappeurs des Bisons alors qu’il a lancé sept manches au cours desquelles il n’a permis que trois coups sûrs, quatre buts sur balles et un point mérité tout en retirant dix frappeurs au bâton. Seul un but sur balles avec les coussins tous occupés, accordé à Alexandre Pratt a permis à l’équipe locale de croiser le marbre. Pendant ce temps, Carl Laliberté accordait trois points aux Ducs en quatrième manche, suffisants pour soutirer une victoire de 3-1 à des Eustachois qui se heurtaient pour une dernière fois à ces coriaces Ducs. 
«On y croit encore!» 
À Québec, le lendemain, et pour une rare fois cette saison, les Bisons sont parvenus à effacer un déficit de 0-3 et ainsi remporter leur treizième victoire de la saison. Bien qu’il ait accordé trois points mérités aux Diamants, le lanceur partant, Samuel Ouellet, avait, jusqu’à la quatrième manche, passablement bien tiré son épingle du jeu. «Il était entendu qu’à son premier départ en un mois et demi, sa présence serait limitée à une soixantaine de lancers, d’autant plus qu’il s’en va aux Jeux du Canada la semaine prochaine», précisait Sylvain Pruneau pour justifier le retrait de son artilleur. C’est donc avec un retard de trois points que les Bisons se sont présentés au marbre en quatrième reprise et c’est sans retenue qu’ils ont profité de la générosité des lanceurs québécois pour marquer cinq fois et prendre la commande du match. Deux coups sûrs, quatre buts sur balles et un mauvais lancer ont pavé la voie à ces cinq points. Jean-François Ricard a ensuite fait son apparition sur la butte et c’est avec toute la maîtrise qu’on lui connaît qu’il a dirigé le reste de ce match. L’as artilleur des Bisons n’a effectivement eu besoin que de 47 lancers en quatre manches pour disposer de douze frappeurs des Diamants. Aucun coup sûr, un seul but sur balles et cinq Diamants dans la mitaine, voilà le bilan qui lui valait de remporter sa cinquième victoire en saison et permettre aux siens de se sauver avec un gain de 5-3. 
On y revient chaque semaine et je vous ferai grâce cette fois des éternelles paroles de Yogi Berra, mais il reste que les Bisons sont toujours en vie pour ce qui est d’une place en séries de fin de saison. «Nous avons joué du bon baseball dernièrement, particulièrement en défensive. Nous avons disputé un très bon match à Québec et les buts sur balles qui nous ont conduits à la victoire sont le fruit de la patience de nos frappeurs. Il nous reste cinq matchs contre Saguenay et si nous les battons quatre fois, nous serons des séries. On y croit encore!», a conclu Sylvain Pruneau. Trois matchs à Saguenay ce weekend et la rencontre de mercredi à Montréal devraient trancher le débat une fois pour toutes.

Grosse victoire des Bisons à Québec

En tout, plus de 31 équipes de catégories moustique, atome, cadette, benjamine et midget, ont pris part à ce tournoi organisé par l’Association de balle molle mineure de Saint-Eustache, sous la présidence d’honneur de Raymond Tessier, conseiller municipal de la ville eustachoise. 
Lors du premier weekend, les catégories moustique et cadette ont vu les Boomerangs et les Patriotes de Saint-Eustache être couronnées de gloire. D’abord, les moustiques Boomerangs ont gagné en finale contre les Pines-Co de Saint-Eustache grâce à une victoire de 11-7. Les Boomerangs ont également remporté leurs trois premières confrontations avec des marques de 15-10, 11-5 et 10-0 contre les mêmes Pines-Co, les Dynamites de Saint-Eustache, et les Jays de Boisbriand. 
Pour ce qui est de la catégorie cadette, les Patriotes ont facilement eu raison en finale des Panthères de Saint-Athanase par le pointage de 11-1. Lors du match d’ouverture officielle du tournoi, les Patriotes avaient triomphé des Red Sox de Boisbriand par la marque de 13-9. Par la suite, les Eustachoises ont vaincu deux équipes lavalloises, soit les Rebelles de Delta Laval et les Devils de Laval-Nord avec des scores de 11-5 et 
de 5-4. 
Au second weekend, Dame Nature plutôt capricieuse, a prolongé le tournoi jusqu’au lundi soir, alors que dans la catégorie atome, les Bratz de Deux-Montagnes ont affronté les Tornades de Saint-Eustache pour les vaincre de justesse par le pointage de 13-12. Pour se rendre en finale, les Bratz avaient vaincu les Tornades, une première fois, par le pointage de 15-12. Lors de leur second match, les Bratz ont eu raison des Comètes de Saint-Eustache par la marque de 12-2. 
Dans la catégorie benjamine, les Bratz de Deux-Montagnes ont remporté les grands honneurs grâce à un gain de 7-5 contre les Anges de Saint-Eustache. Auparavant, les Bratz avaient gagné contre les Chixees de Sainte-Sophie, les Rafales de Laval-Nord et Saint-Basile-le-Grand avec des pointages respectifs de 18-7, 10-6 et 10-9. 
Du côté de la catégorie midget, les Cyclones de Laval-Nord ont battu en prolongation les Étoiles de Saint-Léonard, Nouveau-Brunswick, par le pointage de 9-8. 
Les deux formations étaient à égalité 4-4 à la fin du temps réglementaire. À la première manche de prolongation, les Étoiles ont marqué quatre points, mais les Cyclones ont répliqué avec cinq pour voler la victoire. 
Le comité organisateur était composé de Nancy Jean à la présidence, accompagnée de Marie-Josée Bélanger, Yvon Langevin, Richard Bujold et Lynn Rivard.