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<strong>Réaliser ses rêves : Ce destin qui a souri à Jacinthe Taillon</strong>

Quatorze ans après sa retraite comme athlète

Réaliser ses rêves : Ce destin qui a souri à Jacinthe Taillon

Publié le 28/03/2014

Pendant la période qui coïncidait avec la présentation des Jeux olympiques de Sotchi, l’école primaire Notre-Dame, à Saint-Eustache, a été parmi les nombreuses institutions scolaires de la province qui en ont profité pour organiser un événement sportif.

Ainsi, pour boucler la boucle, qui de mieux que Jacinthe Taillon, ancienne médaillée olympique et résidante eustachoise, pour venir s’adresser aux élèves. Par surcroît, elle revient de Sotchi où, à titre de journaliste sportive, elle a effectué des entrevues pour le compte de Radio-Canada. Autre fait à signaler qui la lie d’une façon particulière à cette école, c’est que depuis 2001, soit un an après la médaille de bronze qu’elle a remportée en équipe en nage synchronisée aux Jeux olympiques de Sydney, le gymnase porte son nom.

Pas rouillée du tout

Ayant une carrière professionnelle bien remplie et nouvelle maman depuis 15 mois, Jacinthe Taillon ne livre plus de conférences depuis quelques années en tant qu’ancienne athlète. Cependant, pour cette visite du 21 mars dernier, elle a fait une exception en parlant de son parcours qui l’a menée à un dénouement couronné de succès. Racontant sa quête d’atteindre les Jeux olympiques depuis son tout jeune âge, à travers les sacrifices et les embûches qu’elle a dû surmonter, avec une telle précision dans les détails, bref, c’est difficile à croire qu’elle ne s’était pas prêtée à cet exercice depuis longtemps.

S’exprimant au micro avec une aisance qu’on lui reconnaît, c’était fascinant de voir à quel point les petits comme les plus grands élèves l’écoutaient religieusement. Ils se sont montrés très attentifs quand on a repassé, sur écran, la prestation de Jacinthe en compagnie des autres membres de l’équipe de nage synchronisée, qui avait permis au Canada de monter sur la 3e marche du podium dans cette discipline.

Quatorze ans plus tard, on l’a d’ailleurs sentie encore émotive, quand une fois le résultat annoncé, elle a jeté un regard dans les estrades à ses parents, en guise de reconnaissance au support incroyable de ceux‑ci.

Un privilège

Il va sans dire qu’un autre moment fort de cette visite s’est avéré quand l’invitée spéciale a fait circuler, parmi l’assistance, sa médaille olympique. Pour plusieurs, les spectateurs ont semblé réaliser qu’à ce moment, ils vivaient quelque chose de particulier.

Ensuite, on a retransmis l’une des entrevues que Jacinthe Taillon a complétée à Sotchi. Après avoir décrit son boulot actuel devant la caméra, elle s’est pliée avec plaisir à l’exercice d’interviewer quelques médaillés parmi les élèves de l’école.

À travers sa présentation de son parcours de vie, elle n’a pas manqué de parler de la réussite de ses études par le sport, de la persévérance qu’elle a dû afficher, des efforts constants, de la discipline, bref, des valeurs que prônent les enseignants au quotidien.

Puis, questionnée à savoir quel athlète qui l’a le plus impressionnée jusqu’à présent, elle n’a pas hésité à répondre le célèbre nageur australien Michael Phelps. Quand on sait que celui-ci souffre d’un problème d’attention et d’hyperactivité, le nom de cet athlète ne pouvait mieux tomber au sein de cette école qui travaille très fort pour l’intégration des multiples différences chez ses élèves.