«Encore une fois, nous avons été incapables d’accommoder tout le monde, bien que nous sommes très heureuses que les 144 billets soient tous vendus. Nous avons présentement une liste d’attente», a précisé Lucie Turcot-Beaulne. 
Pour la recherche sur le cancer
Les profits de la Classique seront versés à la Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, spécialement au département d’hémato-oncologie pour la recherche sur le cancer. Aussi les membres du comité organisateur sont à la recherche de dons. «Notre objectif cette année, est de remettre un montant d’environ 8 000 $. Nous espérons trouver quelques généreux donateurs au cours des prochaines semaines pour atteindre ce montant», a confié Lucie. Les personnes peuvent faire parvenir leur don par un chèque libellé à: Classique Le golf au féminin, 577, rue Judd, Saint-Eustache, Québec J7R 4T5; téléphone: 450-472-8693. 
Comité organisateur
Le dynamique comité organisateur est le même que l’année dernière. Il est composé de Lucie Beaulne-Turcot, Sylviane Cardinal, Ginette Marr, Sylvie Trottier et Joceline Mattioli. 
Une journée bien remplie
Pour celles qui le désirent, un départ en autobus aura lieu à l’école secondaire des Patriotes sous le coup de 7 h 30, en direction du Club de golf Carling Lake. 
Un brunch sera servi à 8 h 30, départ simultané à 10 h 30, coquetel dînatoire à 17 h et le retour en autobus à 20 h.

Présentation de la troisième édition de la Classique de golf au féminin

Au moment d’écrire ces lignes, la formation U16F avait remporté le premier match 10-0 et le second 4-1. Au sein de la formation féminine U14, trois joueuses du FC Boisbriand participent au tournoi qui a débuté mardi dernier, soit Maryse Bard-Martel, Maude Leclaire, Valérie Sanderson. 
Au sein des garçons, un seul a été sélectionné pour l’Équipe du Québec masculine U16. Il s’agit de Samuel Piette. Le Championnat canadien pour les garçons se déroule à Richmond, en Colombie-Britannique. 
Les Championnats canadiens des sélections BMO U14 et U16 regroupent les meilleurs joueurs de chaque province. C’est l’occasion pour ceux-ci de non seulement remporter les grands honneurs de la compétition, mais de mériter une invitation aux différents camps des équipes nationales. Plusieurs membres du personnel technique des équipes canadiennes sont sur place pour remarquer les meilleurs.

Deux victoires pour l’équipe d’Annie Renaud

Les hommes de Sylvain Pruneau, sans doute inspirés par cette performance, ont d’ailleurs balayé les honneurs du double disputé dans le fief de notre premier ministre, une première pour les Bisons cette saison. Outre cette poussée d’adrénaline, avouons que la dernière semaine des Bisons a été plutôt ordinaire. Ces derniers ont été blanchis par les Alouettes de Charlesbourg, samedi dernier, par des pointages de 6-0 et 7-0. Les Bisons ont frappé en lieu sûr six fois au cours de ces deux matchs, deux de ces coups sûrs provenant du bâton de Nicolas Héroux dans le deuxième match. 
Mardi, l’offensive des Bisons a produit sept points, mais les Royals ont eu le dernier mot en septième manche dans cette 20e défaite des Bisons cette saison. Finalement, jeudi, les porte-couleurs eustachois ont subi une amère défaite de 13-1 devant les mêmes Royals, une équipe qu’ils croyaient pourtant à leur portée. 
Ricard, joueur de la semaine
Revenons donc sur les exploits de Jean-François Ricard, exploits qui lui ont valu le titre de joueur par excellence de la semaine dans la LBEQ. Non seulement Ricard a-t-il été l’auteur d’un match sans point ni coup sûr dans le premier match du programme double opposant les Bisons aux Athlétiques de Sherbrooke, mais il a aussi contribué au coup de balai en préservant son deuxième match au profit de son jeune coéquipier Alexandre Pratt et en y faisant compter deux points, résultat d’un coup sûr en trois présences au marbre comme frappeur désigné. 
Interviewé sur les ondes de la radio satellite Sirius, Jean-François Ricard semblait remis de ses émotions: «Tu n’y penses certainement pas à chaque sortie, mais c’est quelque chose à laquelle chaque lanceur rêve. Tu vois ça à la télévision et tu te mets dans la peau du lanceur qui vient de le réussir. C’est assez spécial.»
En plus de rabrouer les frappeurs adverses, il en a retiré neuf au bâton tout en n’accordant que trois buts sur balles, Ricard a aussi vaincu le mythe selon lequel un coéquipier ne doit pas en parler sur le banc: «En 3e ou 4e manche, une recrue m’a dit de ne pas lâcher, que je me dirigeais vers un match sans point ni coup sûr. Les vétérans se sont chargés de le faire taire, mais au fur et à mesure des manches, c’est sûr que j’y pensais de plus en plus. J’avais déjà raté l’exploit deux fois en 7e manche avec deux retraits, et quand j’ai vu mon joueur de troisième but saisir la balle pour le dernier retrait, j’ai poussé un grand soupir de soulagement et de contentement.»
Ricard a conclu l’entrevue en vantant le travail de ses coéquipiers: «Les gars ont eu à maitriser une douzaine de roulants et ils l’ont bien fait. Nous avons une jeune équipe qui travaille fort et notre fiche ne reflète pas la qualité du baseball que nous jouons.»
Les Bisons sont à Québec pour un double ce samedi 11 juillet, à LaSalle, le mardi, 14 et à Laval, le vendredi 17 juillet.

Une partie sans point ni coup sûr pour Jean-François Ricard