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<strong>Pour le plaisir du hockey</strong>

Photo Michel Chartrand – Élodie Lafontaine devant le mur de ses réussites reliées à sa passion qu’est le hockey.

Pour le plaisir du hockey

Publié le 27/11/2012

Élodie Lafontaine joue au hockey depuis qu’elle a 6 ans. Aujourd’hui en 4e secondaire, elle a fait son chemin dans le hockey féminin et a amorcé la nouvelle saison dans le midget AA avec le Mistral des Laurentides.

Élodie réside à Oka et évolue donc dans le hockey depuis 10 années, qui se sont traduites en passion pour ce sport d’équipe. Elle a débuté en regardant son frère et a rapidement voulu y participer.

«Elle est sportive depuis toujours. Elle jouait tout le temps au hockey», raconte la mère de la jeune fille, Nathalie Pelletier.

Elle a amorcé ses cinq premières années dans les équipes de garçons et depuis cinq ans, joue au hockey féminin. Élodie explique que son expérience chez les garçons lui a permis d’intégrer rapidement la ligue et de s’améliorer davantage en jouant plus souvent.

Selon elle, le hockey féminin est différent. S’il est moins rapide et moins intense que celui chez les hommes, il existe davantage de jeux de passes. De plus, tout le monde joue. «J’aime vraiment ça», s’exprime-t-elle.

Cette année, en intégrant la catégorie midget AA, Élodie qui est défenseur droit, y trouve son compte. «Ça brasse plus», commente-t-elle avec le sourire. Le sport qui permet le semi-contact y voit davantage de blessures mineures.

«J’aime ça», répète l’athlète dont les yeux brillent en parlant de son sport. Elle qui aime d’abord le hockey pour son esprit d’équipe et pour la possibilité de s’y défouler. «Ça fait sortir l’énergie», ajoute-t-elle.

L’équipe est bien entourée de l’entraîneur René Baril, des adjoints comme Stéphane Matteau et Alain Boulianne et de la nounou Lisette Leblanc.

Selon sa mère, Élodie est une athlète déterminée, elle qui va à l’école internationale à Oka, s’entraîne, joue au hockey et arbitre au hockey masculin.

De plus, pratiquer son sport demande de faire ses preuves à chaque année lors des camps de sélection. Cela implique que les jeunes doivent être disciplinés pour rester en forme et s’entraîner même pendant l’été. Élodie l’a elle-même appris cette année et a dû redoubler d’efforts dans ses entraînements.

Une semaine dans la vie de la jeune femme est particulièrement remplie entre les entraînements sur glace et hors glace, les deux parties par semaine dont celle à l’extérieur le dimanche, les tournois et l’entraînement quotidien comprenant jogging et haltères.

D’une nature bien organisée, ses parents l’appuient et l’accompagnent dans cette aventure. Pendant une année, ce sont 30 parties qui sont disputées, entre trois et quatre tournois et cinq semaines d’entraînement. «On tripe autant qu’elle, le hockey est devenu une grande famille», commente Richard Lafontaine, le père d’Élodie.

L’an dernier dans le bantam AA, son équipe a terminé 2e de la division et 3e de la ligue. «C’est l’équipe qui gagne», rappelle la jeune fille. «Le but est de bâtir une famille. On est proche, on se côtoie en dehors de l’aréna.»

Le rêve d’Élodie Lafontaine est de pouvoir intégrer un collège et de continuer à jouer au hockey. Elle invite d’ailleurs toutes les filles qui pourraient être intéressées par ce sport à faire le saut pour le plaisir qu’on y retrouve: [www.ahflaurentides.com].