Le club a également participé au championnat jeunesse NORAM, qui se déroulait à Saint-Gabriel-de-Brandon, du 16 au 18 février. Il s’agit de la plus prestigieuse course dans les catégories mini-midget et midget au Canada. Un total de 8 médailles a été remporté par les athlètes du club. 
Du côté des garçons, Joël Thibault, de Sainte-Thérèse, (photo) a terminé en 2e position en style libre alors que Florent Brière, de Mirabel, est monté sur la 3e marche du podium en style classique.
 Le club a pour mission principale l’initiation à la pratique du ski de fond, le développement d’athlètes de compétition de niveau régional, provincial, national, la formation des entraîneurs et le développement de la discipline dans la région des Laurentides.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le nouvel entraîneur-chef des Vikings de Saint-Eustache a une feuille de route impressionnante comme hockeyeur, lui qui a bourlingué un peu partout en Amérique du Nord et en Europe avant d’y mettre un terme. Cette étape de sa vie maintenant complétée, celui-ci aspire dorénavant à une carrière d’entraîneur-chef.
Avant d’être repêché en deuxième ronde en 1986 par les Chevaliers de Longueuil, de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), il a joué en 1985-1986 pour les défunts Régents de Laval-Laurentides-Lanaudière (ancienne équipe régionale de la LHMAAAQ) avec les Éric Desjardins, Donald Audette et Éric Cadieux.
Après un an au sein de l’équipe de Longueuil, le jeune hockeyeur a été échangé l’année suivante aux Tigres de Victoriaville et en a même été le capitaine durant son séjour. En quatre saisons dans la LHJMQ, il a cumulé 365 points, dont deux saison de plus de 110 points.
Puis, sa carrière s’est transportée dans les rangs professionnels. Repêché en troisième ronde en 1988 par les Penguins de Pittsburgh, il n’a cependant disputé que cinq matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH), avec les Blackhawks de Chicago, évoluant donc pendant six saisons dans les circuits mineurs. Avec les Cherokees de Knoxville, il a notamment établi, en 1990-1991, un record de 93 passes et 134 points dans l’East Coast Hockey League (ECHL).
Par la suite, et pendant une quinzaine d’années, c’est en Europe qu’il évoluera, surtout en Autriche et en Suisse, mais aussi en Italie et en Allemagne. On l’a aussi vu, durant ces années, effectuer des séjours avec une équipe de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH).
<h3>Vers une carrière d’entraîneur-chef</h3>
Après avoir mis un terme à sa carrière de hockeyeur, Daniel Gauthier a décidé d’entreprendre une carrière d’entraîneur-chef. Adjoint pendant un peu plus de quatre ans au sein de l’équipe midget espoir des Seigneurs des Mille-Îles, qui regroupe des joueurs de 15-16 ans appelés à jouer avec les Vikings, il en était l’entraîneur-chef depuis deux ans lorsqu’il a décroché ce tout premier poste dans le circuit midget AAA.
«C’est sûr que je commence en bas de l’échelle et que j’aurai plusieurs étapes à franchir, mais je ne suis pas, à 48 ans, un gars pressé. Je vais prendre l’expérience que j’ai à prendre, et j’en ai beaucoup encore à apprendre après six ans. Je veux travailler fort pour les Vikings, et s’il y a une opportunité dans les prochaines années, peut-être. Je vais commencer par effectuer un bon travail ici» , d’indiquer, en conclusion Daniel Gauthier.

Une feuille de route impressionnante comme hockeyeur

«C’est sûr que ce n’est pas la recette idéale que d’arriver à ce moment-ci de la saison. Je souhaite changer le système, mais pas trop. On veut surtout rendre les joueurs plus responsables dans les actions qu’ils prennent, que soit sur ou hors glace» , de mentionner le nouveau venu.
Du même souffle, il reconnaît que les matchs à venir représenteront en quelque sorte un camp d’entraînement en vue de la prochaine saison: «Tous les joueurs sont en évaluation. Il n’y a pas de poste de garanti.»
«Il y a deux ans, j’avais manifesté mon intérêt pour le poste d’entraîneur-chef des Vikings, mais je n’avais pas été retenu à ce moment-là. Cela a bien tombé finalement, car j’arrive aujourd’hui mieux préparé» , reconnaît le natif de Charlemagne qui était, avant cette nomination, l’entraîneur-chef du midget espoir des Seigneurs des Mille-Îles. Cette équipe regroupe des joueurs de 15-16 ans appelés à jouer éventuellement avec les Vikings; dont certains que Gauthier connaît déjà pour les avoir vu évoluer.
<h3>Les Vikings d’abord</h3>
Depuis sa récente arrivée, Daniel Gauthier, qui a évolué quatre ans dans la Ligue junior majeur du hockey (LHJMQ), six ans dans les rangs professionnels mineurs, exception faite de cinq matchs avec les Blackhawks de Chicago, et 17 ans en Europe, veut donc inculquer à ses joueurs de la discipline et le sens des responsabilités, mais aussi un esprit d’équipe.
«Les Vikings passent en premier, pas le joueur» , de dire l’entraîneur-chef qui dit «être dur, mais juste» . «Il n’y aura pas de passe-droit. Il faut respecter les consignes» , précise-t-il.
<h3>Et maintenant, les séries…</h3>
Estimant que son message «commence à passer et ça se déroule bien pour le moment» , Daniel Gauthier est à préparer ces jours-ci, de concert avec son équipe d’entraîneurs, ses joueurs en vue des séries éliminatoires à coups d’entraînements et de séances de visionnement de vidéos.
La commande ne sera pas facile puisque les Vikings feront face à l’Intrépide de Gatineau; équipe qu’ils n’ont pas réussir à vaincre en cinq matchs cette saison.
La série en sera une de trois de cinq, et ça débute le mardi 26 février prochain avec deux matchs en Outaouais, suivis d’un troisième à l’aréna Florian-Guindon le vendredi 1er mars et d’un quatrième, si nécessaire, le dimanche 3 mars, toujours à Saint-Eustache. Si la série devait se rendre à la limite, l’ultime match serait alors disputé le lundi 4 mars, à Gatineau.
Ne l’oublions pas, Daniel Gauthier veut «créer la surprise» dès son arrivée…

Daniel Gauthier veut «créer la surprise» lors des séries éliminatoires

Pas moins de 28 médailles pour le club Fondeurs-Laurentides