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Participant à «La Boucle»: Une expérience humaine incroyable

Pour être bien conseillé dans la réalisation de ce défi

Participant à «La Boucle»: Une expérience humaine incroyable

Publié le 19/06/2015

Vendredi 12 juin, 17 h 40, j’entre à l’intérieur du Centre sportif Sainte-Foy pour récupérer le matériel nécessaire. En effet, le lendemain matin, je ferai partie, pour la première fois, des 6 000 cyclistes qui participent à «La Boucle»,dans le cadre du Grand Défi Pierre Lavoie.

Déjà fort impressionné par l’organisation de cet événement, que ce soit par les cadeaux offerts et le nombre impressionnant de bénévoles sur place, j’ai encore plus hâte d’entreprendre ce défi, qui consiste à négocier un parcours de 135 km à partir de Montmagny et dans les environs.

Puis, rendu à l’hôtel, je rejoins mon équipe du Réseau du sport étudiant québécois (RSÉQ). Une stratégie est élaborée pour pouvoir atteindre l’objectif désiré, qui consiste en ce que les 50 membres partent et croisent le fil d’arrivée en même temps.

En fait, ce qu’il faut retenir du vélo sur route, c’est qu’il y a un avantage de rouler en peloton. Cela nécessite beaucoup moins d’énergie de la part des participants, si devant eux, les plus rapides et les plus endurants coupent le vent.

Samedi 13 juin

Après s’être levé très tôt le samedi matin, ce sera un déjeuner rapide, puis direction Montmagny, car étant donné que 6 000 cyclistes envahiront cette municipalité, il faut s’assurer d’être prêt pour le départ prévu à 10 h.

Dès notre arrivée sur place, pas de doute, toute la ville s’avère en mode du Grand Défi Pierre Lavoie. Une pléiade de bénévoles nous indique les stationnements appropriés, des routes sont fermées à la circulation, des infrastructures ont été érigées. Pendant qu’on attend le départ avec fébrilité, une animation continuelle vient divertir participants et spectateurs.

Il est 9 h 45, voilà le moment tant attendu d’aller se positionner pour le départ. À 10 h, deux avions de chasse F18 filent à la vitesse de l’éclair au-dessus de nos têtes, et par surcroît, en virevoltant. Avec le bruit qui nous envahit, le spectacle en est un à couper le souffle. Puis, la chanson fétiche de l’événement, Where the Streets Have No Name, du groupe U2, démarre. Outre les frissons qui traversent mon corps, l’adrénaline coule à flots dans mes veines.

L’attente en aura valu la peine. Des milliers de personnes sont massées à la ligne de départ pour nous acclamer. En fait, tout au long de cette boucle, dans chaque municipalité que nous croisons, les résidants nous supportent avec beaucoup de ferveur. Comme le Grand Défi Pierre Lavoie octroie un cadeau de 10 000 $ aux écoles de la municipalité qui se démarque par son accueil (en lien avec les saines habitudes de vie), c’est incroyable de voir jusqu’à quel point certaines personnes s’efforcent de capter notre attention.

Comme participant, même si c’est fort agréable de rouler au soleil, tout au long du parcours, bon nombre de cyclistes sont incommodés par la chaleur et l’humidité. Puis, après avoir négocié avec un vent de face peu commode sur une trentaine de kilomètres, on doit, avant d’effectuer notre 2e arrêt du parcours avec 100 km de vélo dans les jambes, négocier la méga côte de Saint-Michel-de-Bellechasse. Exténués à notre arrivée au village, cette pause en s’hydratant et en mangeant un peu, est bienvenue, et on est prêts pour les 30 km restants.

Finalement, près de 7 heures après avoir pris le départ, je franchis la ligne d’arrivée. Je n’en reviens pas des installations sur place. Tout a été conçu pour nous faire vivre de bons moments et nous permettre de refaire le plein d’énergie avec grande attention. Merci au RSÉQ de m’avoir permis de vivre cette aventure inoubliable.