Dans la classe A, les Concordes 3 de l’entraîneur-chef Jean-François Maynard ont survolé la compétition, c’est le moins que l’on puisse dire. En plus de remporter quatre triomphes d’affilée, dont en finale par la marque de 6‑3 sur les Chevaliers de Gatineau, ils ont totalisé pas moins de 25 buts marqués contre seulement 9 pour leurs rivaux. Au niveau individuel, William Dumas (8‑2), Éloi Doutre (5‑4), Félix Poulin (2‑6) et Jérémy Maynard (3‑4) se sont avérés les plus productifs en attaque.
Dans la classe CC, ce fut une autre histoire pour les Concordes. Accédant aux demi-finales comme 4e et dernière équipe avec un seul gain en trois parties en ronde préliminaire, les hockeyeurs mirabellois ont par la suite pris leur véritable vitesse de croisière. Après avoir été fort impressionnants en demi-finales, triomphant 4‑0 des Blainvillois, ils ont enchaîné en défaisant les Panthères de Deux-Montagnes par le pointage de 4‑2 lors du duel décisif.
Coach en chef des finalistes, Gaétan Grimard s’est exprimé ainsi à l’issue de ce match. «Nous venons de perdre contre une excellente formation. Je dois dire par contre que l’absence en finale de Tristan Lévesque, notre meilleur marqueur dans le tournoi jusque-là, a chambardé les trios.»
Autres finales
Dans la classe BB, les Patriotes de Saint-Eustache sont devenus le premier club de l’association eustachoise à remporter les grands honneurs d’un tournoi en 2014‑2015. Lors de la dernière journée de compétition, ils ont tout d’abord vaincu les représentants de Beauval (Beauharnois/Valleyfield) 3‑0 en demi-finale pour ensuite mettre la main sur le titre de champions, à l’issue d’une autre victoire par blanchissage, soit 2‑0 face à l’Avalanche de Gatineau. Pour les vainqueurs, le gardien Étienne Grenier a joué un rôle prépondérant dans le dernier droit.
Dans la classe B, lors d’une finale tout outaouaise entre les Voyageurs et les Gladiateurs d’Aylmer, ce sont finalement les Voyageurs qui ont eu le dernier mot, au compte de 2‑0. De leur côté, les Prédateurs de Repentigny ont été sacrés monarques dans la classe C.
Des organisateurs exténués, mais fort heureux
Avec de nouvelles figures au sein du comité organisateur, le coordonnateur Michel Jacques n’avait que de bons mots à formuler à l’endroit de tous les bénévoles et commanditaires qui ont permis de faire de cette 17e édition du tournoi, un vif succès. Si les différents joueurs et entraîneurs ont été accueillis très chaleureusement, la réponse du public a été également excellente. Lors des finales, c’était d’ailleurs impressionnant de voir les gradins aussi remplis à la patinoire Danièle-Sauvageau. Faut dire que pendant les 9 jours de compétition, on a assisté à plusieurs matchs fertiles en émotions. Bref, ça augure déjà très bien pour la 18e édition et plusieurs amateurs de hockey ont déjà très hâte.

Mirabel impose sa marque dans les classes A et CC

Pour Kingsbury, il s’agissait de sa cinquième victoire consécutive sur ce parcours de l’Ouest canadien. Il a devancé son coéquipier québécois Simon Pouliot-Cavanagh et le Japonais Sho Endo.
Rappelons que le champion du monde au cours des trois dernières années avait terminé au 9e rang lors de la première compétition en Coupe du monde qui se déroulait à Ruka, en Finlande. C’est un autre de ses coéquipiers québécois, soit Philippe Marquis, qui avait remporté l’or.
«C’est toujours très agréable de compétitionner au Canada et j’ai l’impression que ça me donne des ailes. J’ai eu une excellente journée et j’ai vraiment suivi notre plan», a raconté Kingsbury après l’épreuve.
Il a ajouté: «Je savais que je devais faire preuve d’intelligence sur la piste. Je suis vraiment heureux du résultat. C’est pour moi une cinquième victoire consécutive ici et j’en suis d’autant plus satisfait, car les conditions n’étaient vraiment pas idéales.»
Mikaël était aussi très heureux d’être sur le podium avec un membre de son équipe canadienne et il a tenu à souligner la performance de son ami Simon, qui a accompli son meilleur exploit en carrière. «Ce fut une excellente journée pour Simon et pour toute l’équipe. Nos entraîneurs nous ont vraiment bien préparés pour cette compétition», a‑t‑il dit.
Un total de 49 athlètes masculins se disputaient les 16 places pour la première finale à Calgary. Chez les Canadiens, Kingsbury, Marc-Antoine Gagnon, de Terrebonne, et Pouliot-Cavanagh se sont respectivement qualifiés deuxième, quatrième et huitième. Kingsbury et Pouliot-Cavanagh ont respectivement terminé premier et deuxième, se qualifiant du coup pour la super finale, à laquelle seuls les six premiers devaient accéder. Pour ce qui est de Gagnon, il a malheureusement terminé au 11e rang.
Chez les femmes, le Canada s’est emparé des deuxième et troisième places grâce aux performances respectives de Chloé Dufour-Lapointe et de sa sœur Justine. La victoire est allée à l’Américaine Hannah Kearney.
La prochaine épreuve en Coupe du monde de bosses se déroule dès ce présent week‑end à Deer Valley, Utah. En fait, il y aura deux compétitions, soit une descente en simple et une descente en parallèle.
L’an dernier, la Coupe du monde de Deer Valley avait présenté deux épreuves de bosses en simple. Les Canadiens avaient réalisé un triplé lors de la première compétition, avec Kingsbury en tête suivi de ses coéquipiers Alexandre Bilodeau et Marc-Antoine Gagnon.
Deux jours plus tard, lors de la seconde épreuve de bosses, c’était au tour de Bilodeau de monter sur la plus haute marche du podium. Kingsbury, lui, emboîtait le pas, deuxième, suivi du Russe Alexandr Smyshlyaev, troisième.

Retour à la normale pour Mikaël Kingsbury

Mylène Pepin et Valérie Paquette sont amies depuis plus de 30 ans et ont enfourché ensemble, depuis aussi longtemps qu’elles se souviennent, des véhicules motorisés. «On a conduit des quatre roues et on s’est souvent déplacé en scooter. On a toujours aimé tout ce qui est moteur», a indiqué Valérie. «C’est elle qui conduisait et moi qui l’accompagnais. Pendant le rallye c’était pareil puisque j’étais copilote», a ajouté sa collègue Mylène. Pour ces deux femmes d’affaires qui ont chacune pris la relève de l’entreprise familiale paternelle, le Trophée Roses des sables représentait un défi.
Préparation
C’est Mylène qui, intéressée par les rallyes depuis plus de 15 ans, s’est penchée sur ce rendez-vous sportif, pour son aspect humanitaire. «Il fallait prévoir apporter des vêtements, des produits d’hygiène et des toutous à distribuer aux gens qui vivent dans le désert», a-t-elle expliqué. Les deux femmes s’y sont donc prises à l’avance, leur inscription remontant à 2012, à la suite d’une rencontre préparatoire qui s’est déroulée à Montréal. La suite a été une série d’activités pour assurer le financement du projet par la vente d’accessoires et la recherche de commanditaires. «C’est la partie qui a été la plus longue. Les retombées de nos activités étaient destinées à la Société de l’autisme des Laurentides, avec qui nous étions associées», a précisé la pilote.
Le parcours
Quatre jours avant la ligne de départ en France, les concurrentes ont récupéré le matériel nécessaire pour la course et ont pris possession du mastodonte qui les a transportés, un Iveco Massif. Le 9 octobre 2014, dans la ville de Ciboure, c’est le jour J. «Imaginez 150 véhicules attendant le signal de départ, sous la pluie, pour finalement partir à toute allure. C’est fou et cacophonique!», a lancé la copilote.
Le peloton a parcouru l’Espagne en une journée pour être fin prêt le lendemain dès 4 h 30, à prendre le traversier pour le Maroc, à partir d’Algésiras. «Quand on est arrivées au Maroc, ç’a été le dépaysement. Les routes, les indications et même les toilettes étaient différentes», a dit Valérie, en riant. La journée a été couronnée par une tempête de sable et de pluie, vécue à l’abri dans une tente berbère.
«Le but du rallye est d’aller d’un point à l’autre en faisant le moins de kilomètres possible. C’est de la stratégie», a expliqué Valérie. En près d’une semaine, le parcours entre Tanger et Marrakech leur a demandé patience, précision, stress et adresse, spécialement pour les dunes de Merzouga combien impressionnantes, selon elles.
«Ce que je retiens de cette expérience, c’est le dépassement de soi. Se faire plus confiance», a souligné Mylène. «On ne l’a pas eu si dur que ça. On a juste fait une bonne job comme équipe. Ça donne le goût de faire autre chose à un moment donné», a conclu Valérie.
Ce qui est étonnant, c’est d’entendre les deux femmes se questionner sur le pourquoi d’une quatrième place. Parions que leurs expériences de jeunesse et l’organisation acquise en affaires y sont sûrement pour quelque chose.

Rallye en plein désert du Maroc: Un simple défi devient une 4e place sur 148 équipes