Ce gala se déroulait au Stade olympique, dans le cadre des commémorations du 40e anniversaire des Jeux olympiques de Montréal, et il était animé par Sylvie Fréchette, Patrick Leduc et Claudine Douville. Les prix Maurice sont ainsi nommés en l’honneur du grand Maurice Richard.
Dans sa catégorie, Kingsbury a eu le meilleur sur le fondeur Alex Harvey et le patineur de vitesse Laurent Dubreuil. Il est le seul à avoir remporté ce prestigieux trophée pour une quatrième fois.
Rappelons que Mikaël a connu un parcours exemplaire lors de sa saison 2014- 2015. Il a remporté le petit et le gros Globe de cristal pour tous les sports de freestyle, et ce, pour une quatrième année consécutive en plus de détenir le plus grand nombre de victoires (29) dans l’histoire du ski de bosses, dont 7 consécutives en Coupe du Monde, ce qui est également une première historique.
Il est à noter que sa saison 2015-2016 ne compte pas et comme il a encore une fois connu une saison exceptionnelle, il y a fort à parier que peut-être un cinquième Maurice l’attend déjà en mai 2017.
Avec son quatrième Maurice, Mikaël dépasse ainsi Alexandre Despatie qui en a trois à son actif. À la blague l’an passé lors de ce même gala, il avait prédit au plongeur Despatie qu’il allait le surpasser. Voilà, c’est fait!
Lauréat de l’ACSA
Le 19 mai dernier, l’Association canadienne de ski acrobatique (ACSA) a dévoilé les noms des lauréats pour la saison 2015-2016.
Si Mikaël a gagné son Maurice alors que le même trophée pour l’athlète féminine était attribué à sa collègue du même sport, Justine Dufour-Lapointe, c’est la sœur de cette dernière, soit Chloé, qui a remporté le prix de l’athlète féminin de l’année de l’ACSA tandis que Mikaël récoltait la palme à titre d’athlète masculin.
«C’est un sentiment extraordinaire de remporter le titre d&#8217;athlète masculin de l&#8217;année de l’ACSA pour une deuxième saison consécutive», d’indiquer Kingsbury.
«C’est l&#8217;aboutissement d&#8217;une année exceptionnelle pour moi, a ajouté Mikaël, qui a débuté alors que je brisais le record du plus grand nombre de victoires en Coupe du monde FIS de bosses jamais remportées par un athlète masculin. Je suis fier de l&#8217;exemple que je donne et j&#8217;espère pouvoir motiver autant mes coéquipiers que la prochaine génération d&#8217;athlètes. Je suis déjà impatient de voir ce que je pourrai accomplir en tant qu&#8217;individu la saison prochaine et aussi, ce que nous pourrons réaliser en tant qu’équipe.»

Mikaël Kingsbury: Un prix Maurice pour une quatrième année consécutive

Il y avait de la belle visite au Club de boxe Parabellum, jeudi dernier, alors que le boxeur professionnel Ghislain «Mani» Maduma était de passage. Ce dernier est surnommé Mani depuis qu’il est allé faire un camp d’entraînement en Californie avec nul autre que le célèbre Manny Pacquiao. Maduma est classé 10e au monde chez les 147 livres et il a effectivement fait une centaine de rounds avec Pacquiao. Les copropriétaires du Club Parabellum, Jean-Michel Bolivar et Michaël Moffat, étaient très heureux de recevoir Maduma qui s’est amené avec son épouse et son fils. Maduma a fait du sparring et a également boxé pendant trois rounds contre Jean-Michel Bolivar. Il a signé plusieurs autographes et a surtout donné beaucoup d’énergie aux jeunes boxeurs. Le Club Parabellum compte 13 boxeurs qui font de la compétition. Il y a également un volet récréatif pour que le gym soit accessible à tous dès 8 h le matin pendant les jours de semaine, et ce, jusqu’à 21 h. C’est également ouvert le samedi après-midi. Le club est situé au 3945, chemin d’Oka, Saint-Joseph-du-lac.

Visite de Ghislain Maduma au Club de boxe Parabellum

«Nous trouvons qu’il y a trop de monde de Saint-Eustache qui ne savent pas que nous existons», sont venus nous dire, au bureau de L’ÉVEIL, Valère Dubé et Luc Prévost, respectivement président et vice-président de l’Association de pétanque de Saint-Eustache.
«Pendant la saison, explique Valère Dubé, président depuis dix ans, nous avons des soirées spéciales comme une soirée hot-dog, une soirée blé d’Inde. Nous sommes une ligue sociale et non pas de compétition. Notre moyenne d’âge est dans la soixantaine. Nous avons un ordinateur qui calcule la moyenne des joueurs pour balancer les équipes. Nous changeons les équipes à chaque semaine. Notre but, c’est que les gens s’amusent.»
«Personnellement, ajoute Luc Prévost, je suis présent au sein de ce club depuis quelques années, mais je ne le savais pas qu’il y avait de la pétanque à Saint-Eustache. Si la Ville avait annoncé son existence dans le journal Les Hirondelles ou sur leur panneau électronique, on aurait beaucoup plus de joueurs.»
Organisme accrédité
C’est pour cette raison que le conseil d’administration de l’organisme, formé de quatre personnes, avec Cécile Bolduc en tant que trésorière et Denise Roy à titre de secrétaire en plus du président et du vice-président, a décidé, l’an dernier, de faire une demande officielle pour devenir un organisme à but non lucratif (OSBL) ainsi qu’une demande d’accréditation auprès de la Ville.
Les deux demandes ont été acceptées et c’est ainsi que plutôt que de porter le nom de ligue de pétanque, l’organisme portera dorénavant le nom de l&#8217;Association de pétanque de Saint-Eustache (APSE). «Nous sommes, dit M. Dubé, très fiers d&#8217;annoncer que notre demande d’accréditation a été accordée et que nous sommes maintenant inscrits au répertoire des organismes reconnus.»
L’Association accepte toutes les personnes de plus de 18 ans qui désirent participer aux parties de pétanque. Les parties sont jouées tous les mardis et jeudis soir, de mai à septembre, et les joutes débutent à compter de 19 h. Il est demandé aux joueurs de se présenter vers 18 h 30. «Peu importe le niveau de jeu, explique le président, il y a de la place pour tout le monde. Il nous fait même plaisir d’enseigner les règles du jeu à nos débutants.»
19 allées
Les 19 allées du parc Godard permettent une possibilité de 114 joueurs à la fois. «L’an passé, nous avons eu une moyenne de 92 joueurs le mardi soir. Le maximum qu’on a fait, c’est 108 joueurs. Le jeudi, nous avons eu une moyenne de 40 joueurs», souligne le président.
Les 160 membres se voient remettre une carte de membre en échange d’une modeste somme de 1 $. Il y a un roulement de 25 à 30 nouveaux membres par année. Le coût est de 3 $ pour passer une bonne soirée de pétanque. «Nos gens, indique M. Prévost, ont le temps de jouer deux parties de 15 points. Le mardi, nous cumulons les points dans notre ordinateur et le jeudi on se fait des minitournois et on remet de petites bourses avec l’argent des inscriptions à 3 $. Je dirais que 50 % de nos équipes méritent des bourses. Je vous le dis, c’est vraiment pour s’amuser.»
Le parc Godard est situé au 138, rue Cousineau. Le terrain de pétanque porte le nom de Georges Gilbert, qui a fondé le club en compagnie d’André Cousineau. Pour en savoir un peu plus sur la pétanque à Saint-Eustache, il y a un site Internet que l’on peut visiter à l’adresse: [www.petanquese.com].

Pétanque à Saint-Eustache: Une association prête à prendre d’autres joueurs