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Matthieu Parker-Labonté est vite sur la gâchette

Matthieu Parker Labonté Est Vite Sur La Gâchette

Matthieu Parker-Labonté est vite sur la gâchette

Publié le 24/08/2017

Résidant de Pointe-Calumet, âgé de 26 ans, Matthieu Parker-Labonté a bien fait alors qu’il participait au Championnat canadien de tir de précision à la carabine .22, le 29 juillet en Ontario. Il a pris le 4e rang de cette compétition qui réunissait les meilleurs tireurs au pays.

Matthieu ne s’entraîne pourtant sérieusement au tir à la carabine couché que depuis trois mois, une discipline au programme des Jeux olympiques d’été. Toutefois, l’expérience acquise au sein des cadets de la marine, programme dont il a fait partie de l’âge de 12 ans jusqu’à ses 18 ans, a grandement contribué à ses succès.

«La première fois que j’ai tiré à la carabine à plombs, à 12 ans, mon entraîneur chez les cadets a tout de suite remarqué mon potentiel et m’a demandé de joindre l’équipe. J’ai par la suite remporté des championnats régionaux et provinciaux en plus de participer trois fois aux championnats canadiens des cadets» , a expliqué le Calumetpointois, qui a donc voulu revenir à ses anciennes amours, lorsqu’il a réalisé qu’il pouvait toujours pratiquer ce sport de précision.

Certain que la maturité acquise au cours des dernières années lui profiterait, il s’est procuré, en avril dernier, l’équipement nécessaire à la pratique du tir de précision, tels une arme, des munitions et la combinaison qu’il doit revêtir. Il a ensuite repris où il avait laissé huit ans plus tôt, en joignant les rangs d’un club de tir de l’Ontario, situé à Vankleek Hill, à une heure de route de sa résidence. Il s’y entraîne une dizaine d’heures par semaine.

«À ma sortie des cadets, je ne connaissais pas le circuit ISSG (International Shooting Sport Federation) au niveau civil. Dans ma tête, c’était terminé. J’ai donc étudié et fondé ma famille» .

Préparation mentale

Plus jeune, vers l’âge de 17 ans, Matthieu se rappelle avoir raté des cibles en situation de compétition, faute d’une bonne préparation mentale. Une erreur qu’il ne voulait pas répéter en effectuant son retour sur la scène compétitive.

«Le tir est très exigeant physiquement, mais l’est d’autant plus mentalement. Il faut avoir une super bonne condition mentale et faire abstraction de tout ce qui se passe autour. Lorsque tu tires, il n’y a plus rien d’important. C’est toi, la carabine, et la cible. Il ne peut y avoir rien d‘autre

Lors des championnats canadiens, le 29 juillet, il n’y avait justement rien d’autre. Il a raté sa première cible, mais est revenu avec deux tirs parfaits, envoyant sa balle de calibre .22 au centre d’une cible de la grosseur du bout d’un doigt, située à une distance de 50 mètres.

«Au tir à la carabine, tu es l’unique responsable de tes résultats. C’est pour cette raison que je m’entraîne régulièrement. Lorsque je ne me rends pas au club de tir, je m’exerce chez moi à sec (sans munition), tous les soirs, juste pour prendre la position de tir. Je suis un vrai passionné!»

Les Olympiques dans sa mire

Matthieu Parker-Labonté est père de deux jeunes enfants et travaille à temps plein comme inhalothérapeute à l’Hôpital de Saint-Eustache. Il est actuellement à la recherche de commanditaires qui accepteraient de le soutenir financièrement dans cette aventure qui, il l’espère, le mènera aux Jeux olympiques. Uniquement en munitions, ces dépenses annuelles se chiffrent à plusieurs centaines de dollars.

Pour le joindre, il suffit de consulter sa page Facebook.