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<strong>Marilyne Cadieux délaisse le golf pour la médecine!</strong>

Marilyne Cadieux a terminé ses études à la Florida Atlantic University avec des baccalauréats en biologie et en sciences neurologiques.

Marilyne Cadieux délaisse le golf pour la médecine!

Publié le 24/05/2013

Après avoir passé les quatre dernières années à la Florida Atlantic University (FAU) avec l’équipe de golf, Marilyne Cadieux, qui sans aucun doute aurait pu devenir professionnelle de golf, a choisi à l’âge de 23 ans de s’orienter vers la médecine.

Son passage à cette université américaine est très positif. En plus d’avoir été choisie Athlète-étudiante de l’année 2013, parmi 450 athlètes-étudiants, elle a réussi à obtenir des baccalauréats en biologie et en sciences neurologiques.

Pour débuter, il y a ce bilan sur sa carrière golfique à cette université dont elle est bien fière. En quatre ans, elle a participé à 31 tournois pour un total de 84 rondes, avec un résultat de dix top 10 et de six top 5. Sa meilleure carte de pointage est un excellent 71.

Lorsque je lui ai demandé de nous parler de son plus beau moment d’athlète au sein de l’équipe de golf de l’université, voici sa réponse:

«Mon plus beau moment était un jour de pluie! Cela se passait un week-end. Mon père et moi allions au terrain de golf où nous jouons habituellement en Floride. Il pleuvait fort. Alors, on est allés à la boutique en attendant que la pluie diminue. J’ai mis la main sur un bois de départ Adamsgolf qui était en vente. Avec ce nouveau bâton, j’ai gagné non seulement de la distance et de la précision, mais surtout de la confiance. Ce moment m’a menée à retrouver ma passion pour le golf et à recommencer à bien jouer durant mon dernier semestre à la FAU. J’ai terminé la saison en Alabama en avril 2013. J’ai été la meilleure joueuse de mon équipe pour finir ma carrière d’athlète universitaire.»

Par la suite, je lui ai demandé si elle avait connu des déceptions au cours de ses quatre années universitaires…

«Ma plus grande déception a été de “perdre” mon jeu pendant trois semestres. Puisque j’avais si bien joué au cours des quatre premières sessions (deux années) à FAU, je me suis mis de la pression pour continuer à bien jouer. J’ai commencé à être nerveuse et anxieuse, et à essayer d’être performante, plutôt que de jouer tout simplement. Mon plus gros problème était sur le tertre de départ, où je mettais entre une à quatre balles hors limite par ronde.»

La victoire à Carnoustie représente-t-elle le fait saillant de ta carrière universitaire?

«Le tournoi à Carnoustie était indépendant à mon université. Saby Dagenais et moi, nous nous sommes qualifiées lorsque nous avons gagné un tournoi «meilleure balle» féminin au Québec. Nous avons ensuite été éligibles pour jouer la finale canadienne. Puisque nous avons gagné la finale canadienne, nous sommes allées jouer la finale internationale en Écosse et nous avons gagné. C’était un moment mémorable puisque c’était mon premier voyage en Europe, et nous avons rencontré des gens provenant de partout dans le monde.»

Par ailleurs, Marilyne raconte avoir fait du bénévolat ici à l’Hôpital de Saint-Eustache ainsi que dans un hôpital de Boca Raton, que ce soit en dermatologie, en endoscopie, ou au bloc opératoire. Elle dit avoir adoré son expérience. À l’université, elle a aidé des étudiants qui connaissaient des difficultés.

Faut-il conclure que le golf est une discipline sportive qui va l’aider dans le cheminement de sa future carrière de médecin?

«Oui, puisque le golf m’a appris beaucoup de valeurs et m’a aidée à devenir qui je suis aujourd’hui: patiente, déterminée et respectueuse», a-t-elle dit bien humblement.

Elle a été acceptée à l’University of New England, mais elle pourrait entreprendre ses études en médecine à l’Université de Montréal ou l’Université Laval à Québec, ou l’Université de Sherbrooke. Pour ce qui est des universités québécoises, une décision doit être rendue le mercredi 29 mai prochain.

En terminant, Marilyne a tenu à rendre hommage à ses parents, Brigitte Mathers et Claude Cadieux. «Ils ne manquent jamais une occasion pour me dire qu’ils sont fiers de moi et cela m’aide à être déterminée et à continuer dans la bonne direction.»