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<strong>Marc-Olivier Roy : Fait sur mesure pour l’Armada</strong>

Si Marc-Olivier Roy est reconnu comme un joueur qui peut parfois être fougueux sur la surface glacée

Marc-Olivier Roy : Fait sur mesure pour l’Armada

Publié le 25/02/2014

Depuis que l’Armada de Blainville-Boisbriand a acquis la concession du Junior de Verdun, on peut dire sans se tromper, qu’en plus d’aligner des équipes très compétitives depuis leur arrivée, l’organisation de Joël Bouchard s’implique beaucoup au sein de la communauté.

Bien sûr, ce rayonnement bien au‑delà de la patinoire contribue à une plus grande visibilité de l’Armada, mais sert aussi différentes causes, dont celle qui a trait à la persévérance scolaire. Ainsi, à plusieurs moments dans la saison, des joueurs de la formation noire et blanche sont invités à visiter différentes institutions des environs, afin de promouvoir notamment la conciliation du sport et des études.

Au sein même de l’alignement actuel de l’Armada, plusieurs hockeyeurs parviennent à se distinguer sur les bancs d’école. Les dirigeants de l’équipe accordent d’ailleurs un soutien particulier envers leurs athlètes-étudiants. Du nombre, l’attaquant Marc-Olivier Roy représente un excellent modèle. Résidant de Boisbriand par surcroît, l’ailier de 19 ans étudie présentement au niveau collégial en sciences de la nature. Même s’il s’est démarqué partout où il a évolué depuis ses débuts comme hockeyeur, il n’a jamais été question pour lui de mettre tous ses œufs dans le même panier. Au contraire selon ses dires, le fait d’obtenir de très bons résultats scolaires lui permet d’être meilleur dans son sport de prédilection.

«Dans le sport, dit‑il, on ne sait jamais, une blessure majeure et d’un seul coup, ça compromet ta carrière. En développant mes aptitudes intellectuelles, cela m’aide à être un joueur plus intelligent sur la glace.»

Personnalité attachante

Roy, un choix de 2e ronde des Oilers d’Edmonton en juin 2013, soutient que la persévérance occupe également une place prépondérante dans le cheminement d’un hockeyeur. À ce sujet, le gaillard de 6 pi 1 po et 182 livres doit d’ailleurs surmonter beaucoup d’adversité cette saison. Après avoir subi une fracture de la main au camp d’entraînement des Oilers, dès son retour au jeu avec l’Armada, il s’est retrouvé de nouveau sur la touche, à la suite d’une commotion cérébrale. De plus, pour le moment, son entraîneur-chef Jean-François Houle ne l’utilise plus sur le même trio que Christopher Clapperton, avec qui les deux dernières saisons, il formait un trio dominant avec Cédrick Paquette. Ce dernier s’aligne maintenant dans l’organisation du Lightning de Tampa Bay.

Outre les habiletés physiques, le sujet de ce reportage croit beaucoup à l’aspect mental dans le succès d’un athlète. «Il faut croire sans cesse en ses moyens et j’aimerais dire aux plus jeunes qu’ils ne doivent pas penser sur la glace. Il faut vraiment laisser s’exprimer son instinct et son talent», souligne‑t‑il.

Par ailleurs reconnaissant envers les organisations et les personnes qui lui ont permis d’être là où il est rendu maintenant, Marc-Olivier applaudit le fait que les Seigneurs des Mille-Îles retireront les chandails de Zachary Fucale et de Charles Hudon, les deux premiers joueurs issus de cette organisation à représenter le Canada au Championnat mondial junior.

Ces derniers mois, il a aussi renoué avec son enseignant de 6e année, Patrick Laramée, de qui il conservait d’excellents souvenirs.