À compter de ce dimanche 30 janvier, les glissades du mont Saint-Eustache (360, rue Boileau), fraîchement enneigées et aménagées, seront accessibles aux amateurs de sports d’hiver.
En effet, le mont Saint-Eustache proposera davantage de corridors de glisse et ceux-ci seront plus sécuritaires. Des zones de remontées seront également délimitées entre chaque corridor. Il suffit d’apporter vos accessoires de glisse tels que luge, tapis à neige, soucoupe, pour bénéficier de cette activité hivernale incontournable. Pour des raisons de sécurité, l’usage de skis ou de planches à neige est interdit.
Des surveillants seront sur place entre 9 h et 17 h les fins de semaine, dépendamment des conditions de neige observées sur la pente. Notez que le site est interdit aux enfants de 6 ans et moins non-accompagnés, et qu’une surveillance parentale est fortement recommandée pour les enfants de 7 à 12 ans.
Rappelons que l’accès au parc est gratuit pour tous. Le chalet et les toilettes demeurent accessibles. Toutefois, le port du masque est obligatoire à l’intérieur et une capacité maximale d’usagers présents simultanément dans le bâtiment est observée.
Pour connaître tous les détails ainsi que l’état des glissades, il suffit de visiter la page [<a href="https://www.saint-eustache.ca/citoyens-sport-et-plein-air-installations-sportives-et-de-loisirs/patinoires-exterieures-sentier-de">patinoires extérieures, sentier de patin et glissade</a>] sur le site Internet de la Ville, ou de communiquer avec le Service du sport et du plein air au 450 974-5111.

Malgré plusieurs doutes depuis la conférence de presse du gouvernement du Québec, le 16 décembre, c&#8217;est une autre tuile qui s’abat sur les jeunes athlètes qui rêvaient de participer aux Jeux du Québec. La nouvelle est tombée le 10 janvier, en raison des complications actuelles de la pandémie. Les organisateurs n&#8217;ont eu guère le choix que d&#8217;annuler la prochaine édition des Jeux du Québec prévue en mars à Rivière-du-Loup.
Du côté de Loisirs Laurentides, en charge des athlètes de la région en vue des prochains jeux, la déception était grande. Toutefois, Dang Thanh Bui, répondant régional, ne baisse pas les bras pour autant : « Nous allons continuer de supporter nos athlètes à travers ses moments difficiles, mais il ne faut pas qu&#8217;ils se découragent. La vie ne s&#8217;arrête pas aux Jeux du Québec, leur carrière ne fait que débuter et il y aura plusieurs compétitions d&#8217;envergures pour eux dans les prochaines années. »
Loisirs Laurentides évalue présentement la possibilité d&#8217;offrir une aide psychologique aux athlètes qui en ressentent le besoin. « Nous avons dû être en mode gestion de crise cette semaine, mais nous sommes en discussion présentement afin de pouvoir offrir de l&#8217;aide psychologique aux jeunes pour qu’ils continuent d&#8217;y croire et surtout de ne pas abandonner », confirme M. Bui.
<h3>Une pandémie qui complique les choses</h3>
Après avoir annulé l&#8217;édition 2020 des jeux prévus à Laval et reporté en juillet 2022, c&#8217;est maintenant une autre annulation causée par la pandémie qui frappe l’organisation. M. Bui croit tout de même que c&#8217;était la bonne chose à faire, soit d&#8217;annuler les jeux maintenant plutôt que d&#8217;attendre à la dernière minute : « Au-delà de la déception, nous comprenons que c&#8217;était la meilleure décision à prendre dans le contexte actuel. Attendre à la dernière minute aurait compliqué grandement les choses au niveau logistique. » Les questionnements persistent toutefois quant à la tenue des jeux prévue l&#8217;été prochain à Laval avec la pandémie qui peine à s’essouffler.
M. Bui reste optimiste face à l&#8217;avenir pour des jeunes athlètes, ayant lui-même traversé une épreuve difficile lors de sa jeunesse dans son pays natal, le Vietnam. Ce dernier a subi une grave blessure lors d&#8217;un accident banal quelques semaines avant une qualification olympique en tant que gardien de but pour l&#8217;équipe de soccer nationale. Il sait comment les jeunes peuvent se sentir en ce moment, mais ils les invitent à garder la flamme.
Les organisateurs des Jeux du Québec envisageraient présentement la possibilité de les reporter en 2023.
Antoine Meunier
<a href="mailto:ameunier@groupejcl.ca">ameunier@groupejcl.ca</a>

Annulation des Jeux du Québec: Vive déception chez les athlètes

Même si la COVID-19 vient un peu compliquer les choses et distraire d’une certaine façon les athlètes qui s’envoleront cette semaine pour Beijing en prévision des Jeux olympiques d’hiver, le skieur acrobatique Mikaël Kingsbury se dit plus excité que nerveux à l’idée de se retrouver en Chine et d’avoir l’occasion de remporter une deuxième médaille d’or olympique.
« C’est clair qu’avec tout ce qui se passe, c’est un peu plus stressant. C’est une distraction de plus que nous n’avions pas par le passé. Déjà de penser à notre performance, c’est déjà stressant d’une certaine manière. C’est sûr que ce seront des Jeux olympiques un peu plus spéciaux que les autres. Il faut s’assurer d’être négatif aux tests [de COVID-19], être le moins possible en contact avec d’autres, même au sein de notre équipe. Mais une fois qu’on sera sur la montagne, le travail reste le même. C’est sûr que ce ne sera pas pareil sans la foule et sans la présence de nos familles, mais notre travail reste le même. Une piste de bosses, c’est la même chose qu’il y ait de la COVID-19 ou non », de confier l’athlète de Deux-Montagnes.
Celui-ci a émis ces commentaires ce lundi 24 janvier en marge d’une conférence de presse sur Zoom au cours de laquelle Freestyle Canada et le Comité olympique canadien ont dévoilé les 24 skieurs acrobatiques canadiens qui participeront aux épreuves des quatre disciplines de leur sport au programme de ces Jeux olympiques d’hiver 2022.
Bien évidemment, Mikaël Kingsbury, déjà détenteur d’une médaille d’argent en 2014 et d’une médaille d’or en 2018, fera partie sans surprise des cinq skieurs canadiens qui se sont qualifiés pour prendre part aux épreuves de bosses dès les premiers jours de ces 24e Jeux olympiques d’hiver. Il sera accompagné, chez les hommes, de Laurent Dumais (Québec), et, chez les femmes, des sœurs Chloé et Justine Dufour-Lapointe (Montréal) et de Sofiane Gagnon (Whistler).
Une saine rivalité 
Si l’on fait exception de la COVID-19, Mikaël Kingsbury dit se sentir plus fort et meilleur que lors de ses deux premières présences aux Jeux olympiques, même s’il sait pertinent bien qu’il sera, cette fois, celui que ses poursuivants voudront battre.
« Plus la rivalité est forte, plus ça te pousse à être meilleur sur les pentes. J’ai l’avantage d’avoir vécu l’expérience en 2014 contre Alexandre Bilodeau, alors que l’on s’était partagé les victoires avant les Jeux. Cette année, j’ai gagné six courses et Ikuma [Horishima], trois. Il y a toutefois beaucoup d’autres sérieux compétiteurs. J’aime mieux [me concentrer] sur mes affaires, mais oui, ça fait penser à 2014 », de répondre le Deux-Montagnais âgé de 29 ans.
Celui-ci arrivera en Chine avec, bien évidemment, l’objectif de remporter une autre médaille d’or. « Je sais que je suis capable de le faire. Je l’ai déjà fait. Je ne suis pas là pour nécessairement défendre une médaille d’or olympique, car je serais champion olympique pour le reste de ma vie. J’ai l’occasion de pouvoir en gagner une autre, et c’est tout simplement incroyable de me retrouver encore avec l’équipe [canadienne] qui est vraiment forte. Je me sens privilégié de participer à mes troisièmes Jeux olympiques », de signaler KInsbury qui, comme les autres bosseurs, découvrira en Chine une piste qu’il n’a jamais eu l’occasion de dévaler à ce jour.
S’il remporte une médaille d’or en bosses, il égalera la marque d’Alexandre Bilodeau qui avait réussi l’exploit en 2010 à Vancouver et en 2014 à Sotchi, en Russie. Il deviendra aussi le deuxième skieur de sa discipline à conserver un titre olympique et, s’il monte sur le podium, le premier, toujours en bosses, à remporter trois médailles olympiques, toutes couleurs confondues.
Le principal intéressé dit ne pas se préoccuper par de tels records. «Tout ce que je peux dire, c’est que je suis prêt. Et encore plus par rapport à 2018 et à 2014 », de lancer le «King» des bosses.
Rappelons, enfin, les qualifications pour l’épreuve des bosses se déroulera le jeudi 3 février et que la finale pour la médaille d’or suivra le samedi 5 février pour ceux qui s’y seront qualifiés.

Le mont Saint-Eustache fait peau neuve!