«L&#8217;an dernier, nous avons acheté deux fat bikes. Cette année, nous en avons sept en location et nous prévoyons augmenter notre flotte à 10 ou 15 d&#8217;ici l&#8217;an prochain», a fait savoir Chantal Lemire, responsable du service à la clientèle. L&#8217;achat de fat bikes pour enfants est aussi envisagé.
De plus en plus populaire, le fat bike se pratique par des cyclistes de tout acabit, souvent par curiosité, toujours par plaisir. Pour l&#8217;heure, les cyclistes peuvent emprunter le réseau de sentiers hivernaux du parc, d&#8217;ordinaire réservé à la marche ou à la raquette. Des projets sont actuellement en cours pour aménager, dès l&#8217;an prochain, des sentiers exclusivement réservés à la pratique de ce sport. Officiellement, on peut rouler en fat bike peu importe la température. «Il suffit de s&#8217;habiller chaudement!» note toutefois Mme Lemire.
Fait à noter, l&#8217;activité se pratique aussi l&#8217;été. À Oka, le fat bike est autorisé sur la plage, puisque la traction des pneus est idéale sur une surface sablonneuse.
Grand Fat Tour à Oka
Popularité grandissante oblige, les évènements liés au fat bike sont de plus en plus nombreux. Cette année, six arrêts sont prévus au Grand Fat Tour, trois dans le Vermont, aux États-Unis, et trois autres au Québec, dont celui prévu au Parc national d&#8217;Oka, le dimanche 15 février.
«C&#8217;est la première fois que les organisateurs s&#8217;associent à un parc national. On souhaite devenir un arrêt permanent par la suite», a indiqué Mme Lemire.
Au menu de la journée, une course amicale à laquelle tous les cyclistes sont les bienvenus, des essais et des kiosques d&#8217;information. Quelque 200 à 500 participants sont attendus. Les gens peuvent apporter leur propre vélo ou en louer un sur place.
Les deux autres évènements du genre au Québec se sont déroulés au Parc de la Gorge de Coaticook et au Centre national de cyclisme de Bromont.
Pour connaître les détails de cette tournée, visitez le [legrandfattour.com].
Le Parc national d&#8217;Oka profitera également de la semaine de relâche scolaire pour inviter les ados (12 ans et plus) à venir tester gratuitement le fat bike. Les périodes d&#8217;essai seront de 30 minutes.

Le fat bike débarque au Parc national d'Oka

Le Deux-Montagnais a réussi une note de 88.31 points en super finale pour devancer l’Australien Matt Graham (85.18) et le Russe Alexandr Smyshlyaev (84.12).
«Ça fait du bien enfin de gagner devant mes parents, mes amis, mes commanditaires et tous les partisans réunis ici. Ça fait du bien quand tu arrives en bas et que ça crie pour toi», a mentionné Mikaël quelques instants après la fin de la compétition. Il s’agit pour lui d’une 26e victoire en Coupe du monde et la seule fois qu’il avait été couronné champion au Québec, c’était en 2012, à Ski Mont Gabriel, aux bosses en parallèle.
Mikaël Kingsbury est le meilleur dans sa discipline, mais il a dû travailler un peu plus fort qu’à l’habitude pour triompher. Il a dominé lors des qualifications, malgré une descente dont il n’était pas satisfait. Puis en demi-finale, il a été devancé par l&#8217;Australien Matt Graham.
«Oui, ç’a été un peu plus difficile, mais c&#8217;est la dernière descente qui compte. Les conditions étaient difficiles, surtout avant le deuxième saut. Il y avait des portions glacées et c&#8217;était difficile de se ralentir. J&#8217;ai réussi à sortir ma meilleure course encore une fois quand ça comptait le plus», a expliqué Mikaël.
Il s’est permis d’ajouter: «Je savais exactement ce que je devais faire pour gagner ici, et j’y suis arrivé. C’est surtout extra spécial de remporter une victoire au Québec et devant une telle foule.»
S’il est le king des bosses, c’est qu’il est conscient qu’à chacune de ses descentes, il n’y a pas place à l’erreur, et ce, surtout lors de la super finale. «Il n’était pas nécessaire que je sois le plus rapide, mais il fallait surtout que je fasse preuve de constance. J’ai commis quelques erreurs à la descente précédente, alors je voulais vraiment faire une descente impeccable pour obtenir un maximum de points des juges. Les quelques dernières bosses de la section du milieu étaient traîtres et très glacées. Je me devais d’être en plein contrôle pour exécuter mes sauts.»
Et sa stratégie a été concluante. Bien qu’il soit habitué à descendre le dernier lors de la super finale et qu’il sait ce qu’il doit faire parce qu’il connaît les résultats des concurrents avant lui, Mikaël a apprécié faire sa dernière descente avant l’Australien. «En super finale, j&#8217;étais content de descendre avant Matt. J&#8217;étais content de pouvoir lui mettre toute cette pression, lui qui n&#8217;est pas habitué de skier en finale.»
Ce cinquième gain consécutif de Kingsbury lui a permis d&#8217;accroître son avance au classement de la Coupe du monde. Mais au lieu de détenir l&#8217;avance sur son coéquipier Philippe Marquis, seul autre Canadien en super finale samedi, c&#8217;est plutôt devant Smyshlyaev que Mikaël se retrouve maintenant, avec 529 points contre 281 pour le Russe. Marquis, qui a connu des ennuis en début de parcours de sa dernière descente et qui a terminé en sixième place, se retrouve à 265 points.
Kingsbury n&#8217;a maintenant besoin que de 53 points pour s&#8217;assurer d&#8217;un quatrième Globe de cristal consécutif. Il reste trois compétitions à disputer pour terminer la saison, dont deux au Japon lors de la dernière fin de semaine de février et une autre en France à la mi‑mars.

À Val Saint‑Côme : Victoire de Kingsbury devant ses parents et amis

Dans le cadre de ce reportage, nous porterons une attention particulière à la formation qui œuvre dans la catégorie atome B. Malgré une fiche déficitaire de 3 gains, 10 revers et 2 verdicts nuls, les entraîneurs Daniel Bergeron, Johanne Charest, François Bélanger et Yannick Tardif sont ravis de la progression de leurs joueuses. Elles viennent d’ailleurs de voler la vedette lors du Tournoi de Saint-Jérôme.
Outre une victoire spectaculaire de 8‑0 en ronde préliminaire, elles ont dominé en demi-finale l’affrontement face aux Stars 2 de Lachute, mais malheureusement pour elles, la lumière rouge ne s’est jamais allumée en leur faveur. Elles se sont finalement inclinées 1‑0 en surtemps. Avant Noël, lors d’un tournoi féminin à Laval, elles avaient aussi fait les frais d’une participation à la ronde des demi-finales.
Des athlètes déterminées
Avant que la saison 2014‑2015 ne se mette en branle, seulement 3 filles sur 13 avaient déjà évolué dans un réseau organisé de hockey. La plupart des autres membres de l’équipe pratiquent encore la ringuette ou ont préféré abandonner la pratique de cette discipline sportive, optant pour le hockey. Si elles comptaient déjà de l’aisance sur patins en raison de leur vécu de ringuette, au niveau du maniement de la rondelle et des tirs, il va sans dire qu’en début de calendrier, elles accusaient du retard sur la plupart de leurs homologues masculins. Cependant, 5 mois plus tard, les parents de ces joueuses n’en reviennent pas de leurs progrès.
Selon Daniel Bergeron, l’un de ceux qui ont permis la création de cette formation, les commentaires reçus s’avèrent des plus positifs jusqu’à maintenant. «Comme la grande majorité des filles jouent du soccer de bon calibre notamment, elles sont habituées à être compétitives dans le feu de l’action. Elles sont donc très réceptives aux techniques qui leur sont enseignées et travaillent fort dans le but de les appliquer en situation de jeu. Une fois qu’elles auront intégré davantage les habiletés de hockeyeuses au détriment de certaines techniques efficaces à la ringuette, mais peu recommandées au hockey, elles s’avéreront encore plus performantes.»
Bref, rarement déclassé, maintenant que le contrôle du disque est nettement amélioré, ce club du Mistral pourrait continuer de réaliser des choses étonnantes lors des prochaines séries éliminatoires et lors des championnats régionaux. Par ailleurs, ces jeunes sportives vivront une expérience fort enrichissante du 9 au 12 avril, en prenant part aux championnats provinciaux de hockey féminin, et ce, à La Pocatière (Bas-Saint-Laurent).
Pour ce qui est de l’autre nouvelle équipe du Mistral, comme les joueuses sont peu expérimentées, que ce soit au niveau du hockey ou de la ringuette, la Ligue des Laurentides a accepté que les joueuses évoluent dans la catégorie novice C, malgré le fait que leur âge correspond à la catégorie atome.

Hockey féminin : Deux nouvelles équipes pour le Mistral des Laurentides

Le fat bike débarque au Parc national d’Oka