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Julie Royer est championne canadienne de bikini fitness

Julie Royer

Julie Royer est championne canadienne de bikini fitness

Publié le 09/09/2015

Entraîneuse au Gym Mouvement Action de Mirabel, Julie Royer a décroché le titre de Miss Canada, en bikini fitness, chez les 35 et plus, alors que le 18 juillet dernier, à Halifax, elle participait aux championnats canadiens de cette discipline. En mettant la main sur l’or, elle a ainsi devancé une centaine de jeunes femmes de son groupe d’âge qui convoitaient également ce titre prestigieux.

Dans la catégorie Open, c’est-à-dire toutes catégories confondues de cette compétition considérée comme la plus importante au pays, Julie a également bien fait, livrant une chaude lutte à des compétitrices dont certaines étaient près de deux fois plus jeunes, pour finalement prendre le 4e rang.

«Même si je n’ai jamais été aussi en forme qu’actuellement, je ne m’y attendais pas du tout. Ce fut vraiment une surprise, je capotais lorsque les juges ont prononcé mon nom!» a lancé la principale intéressée, quelques jours seulement après son retour au Québec.

Son seul regret, s’il en est un, est d’être passée si près d’obtenir sa carte professionnelle, ce qui lui aurait alors ouvert les portes sur des compétitions internationales d’envergure, mais elle aura le temps de se reprendre.

«Au niveau où je suis rendue, il ne me manque plus qu’à peaufiner des microdétails qui feront toute la différence. Je me rapproche du but

Des mois de sacrifices

Julie Royer met tous ses efforts à l’entraînement depuis quelques années déjà. Non seulement s’entraîne-t-elle quasi tous les jours en gymnase, mais elle surveille également son alimentation à chacun de ses repas. Les excès à ce chapitre ne sont pas permis si elle espère viser l’excellence.

Depuis décembre dernier, début de sa préparation en vue de sa participation au Arnold Sports Festival, une compétition d’envergure mondiale présentée en mars en Ohio, où elle a en outre obtenu une 3e position, Julie ne s’est pas accordé beaucoup de répit.

Son entraîneur, Vincent Comtois, lui a en effet octroyé qu’une seule semaine de repos après le Arnold, «pour laisser aller son fou», comme elle le dit, avant de lui demander de reprendre immédiatement l’entraînement en vue des championnats canadiens.

«J’ai trouvé cela difficile, mais ce fut d’autant plus enrichissant qu’il a fallu que j’aille puiser en dedans de moi-même. Je dois dire que je ressors grandie de cette expérience», a mentionné Julie qui souhaite aujourd’hui prendre une vraie pause de la compétition.

«Mon corps et ma tête sont épuisés. Je pense prendre une année d’arrêt total.»Elle est consciente que ce ne sera pas chose facile, car elle apprécie ce mode de vie. «Quand tu as la piqûre, ça devient comme une drogue!»

Pas question toutefois pour cette mère de deux enfants d’arrêter d’entraîner des femmes en gymnase, son gagne-pain. Que ce soit pour des transformations extrêmes, de la perte de gras, prise de masse musculaire, du posing de compétition ou pour une simple remise en forme, elle demeurera à son poste à Mirabel.

D’ailleurs, à Halifax, deux de ses élèves ont pris part à leur première compétition nationale et ont bien fait, finissant parmi les 15 premières de leurs catégories respectives.