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Julie Marcotte décroche deux médailles aux Jeux Invictus

Julie Marcotte Décroche Deux Médailles Aux Jeux Invictus

Julie Marcotte décroche deux médailles aux Jeux Invictus

Publié le 24/10/2017

En marge de sa participation aux Jeux Invictus, un événement destiné aux anciens combattants, initié par le prince Harry et présenté à Toronto du 23 au 30 septembre, l’Eustachoise Julie Marcotte a récolté deux médailles, dont une d’or en cyclisme, au volant d’un vélo sur lequel elle prenait place en position allongée.

En marge de sa participation aux Jeux Invictus, un événement destiné aux anciens combattants blessés, initié par le prince Harry et présenté à Toronto du 23 au 30 septembre, l’Eustachoise Julie Marcotte a récolté deux médailles, dont une d’or en cyclisme, au volant d’un vélo sur lequel elle prenait place en position allongée.

Membre des Forces armées canadiennes de 1997 à 2003, Julie Marcotte n’avait jamais pratiqué ce sport jusqu’à ce qu’elle décide de s’inscrire aux Jeux Invictus, il y a de cela quelques mois. Plus de 550 athlètes, originaires de 17 pays, y ont participé. Julie a pris le départ des épreuves de vélo couché et participé au tournoi de basketball en fauteuil roulant.

Alors que dans ce dernier sport, l’équipe canadienne n’a pas fait le poids face aux puissantes Américaines, notamment, ce fut une tout autre histoire en vélo couché, Julie grimpant sur le podium à deux reprises.

«Je n’avais jamais fait ça de ma vie, mais je me suis beaucoup entraînée, dans mon salon, au cours des derniers mois, à raison de six jours par semaine» , a mentionné Julie pour expliquer ses succès.

Elle était évidemment heureuse de remporter l’or, mais encore davantage que cette médaille lui ait été remise en main propre par le prince Harry.

«Je capotais! Tout le monde voulait lui parler! Il était très accessible, comparativement au premier ministre Justin Trudeau qui était constamment entouré de ces gardes du corps» , dit-elle à ce sujet.

Stress post-traumatique

Les Jeux Invictus sont réservés aux anciens combattants blessés ou aux militaires actifs, ennuyés par un handicap. Ils représentent en quelque sorte, pour ces militaires, l’équivalent des Jeux paralympiques et sont destinés à les faire sortir de leurs tracas quotidiens et à concentrer leurs efforts à l’atteinte d’un objectif.

«C’est vraiment ça le but des Jeux, soit de nous donner le goût de faire du sport et de nous sortir de chez nous, même si on est blessé. Quand nous rencontrons les athlètes des autres pays, nous nous rendons compte que nous sommes tous pareils, affligés d’une blessure physique ou mentale» , de dire Julie.

De son côté, cette dernière n’a jamais été déployée outre-mer pour intervenir dans la résolution de conflits, au cours de sa carrière de six ans dans les Forces. Sa présence à cet événement d’envergure, elle la doit plutôt au stress post-traumatique qu’elle a subi après avoir été victime d’une violente agression. Le drame est survenu en 1998, mais n’a pas été diagnostiqué avant 2015.

En dépit de cette épreuve, son bonheur, elle le trouve maintenant auprès de ses proches et au gré de ses rencontres.

«Les médailles ne valent pas grand-chose. Je n’ai pas gagné d’argent avec ça, mais de belles amitiés et un réseau de personnes à qui je peux me confier et me fier. Je suis contente d’y avoir participé. C’était exceptionnel… Pareil comme les Olympiques!» a-t-elle conclu.