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<strong>Jeux du Québec: le rêve de Samuel Plouffe-Laurencelle </strong>

Samuel Plouffe-Laurencelle

Jeux du Québec: le rêve de Samuel Plouffe-Laurencelle

Publié le 03/08/2012

Seulement trois mois après ses premiers pas en athlétisme, le Mirabellois, Samuel Plouffe-Laurencelle, prenait part à la 47e finale des Jeux du Québec. Pour une première participation, Samuel impressionnait grandement les athlètes des autres délégations, lui qui était inscrit aux épreuves du 200 et du 100 mètres.

Cet ancien adepte de soccer avait vu une annonce sur les murs de son école invitant les jeunes à participer à une audition dans le but d’intégrer l’équipe d’athlétisme des Laurentides.

«Lorsque j’ai fait l’audition, mon prof d’éducation physique a parlé avec l’entraîneur de l’équipe des Laurentides et il lui a dit qu’il lui envoyait un coureur et qu’il n’aurait qu’à l’évaluer. Par la suite, j’ai fait quelques compétitions pour me bâtir une confiance et c’est par la suite que l’entraîneur m’a demandé si je voulais aller avec lui aux Jeux du Québec», raconte Samuel.

Dès qu’il a mis les pieds sur une piste d’athlétisme, le Mirabellois a immédiatement attrapé la piqûre pour cette nouvelle discipline.

Jeux du Québec

Chaque athlète revient des Jeux avec sa propre expérience et Samuel pourra se targuer d’avoir obtenu une quatrième place au 100 mètres, à Shawinigan. «C’était malade! C’est comme les Jeux olympiques. Je suis plus que satisfait de la performance que j’ai livrée là-bas», souligne-t-il.

Et tous les espoirs son permis dans son cas, lui qui, en plus de sa performance au 100 mètres, a terminé troisième de sa vague pour finalement conclure au 7e rang de la compétition au 200 mètres, où il a établi le standard canadien avec un temps de 23,41 secondes.

Blessure

«J’ai couru le 200 mètres avec une microfracture à la cheville», précise Samuel. Tout juste avant le départ, son chiropraticien lui avait défendu de s’élancer sur la piste. L’athlète de 16 ans raconte qu’il avait trop d’orgueil pour ne pas courir et que rien au monde ne l’en empêcherait. On connaît la suite.