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<strong>Jean-François Fortin apporte sa contribution aux succès de l’Armada</strong>

Jean-François Fortin se dit très heureux comme membre d’une organisation aussi professionnelle que celle de l’Armada.

Jean-François Fortin apporte sa contribution aux succès de l’Armada

Publié le 20/02/2015

Que le temps passe vite. Il y a moins de 5 ans, l’auteur de ces lignes avait réalisé une entrevue avec Jean-François Fortin, quelques mois après qu’il ait mis un terme à sa carrière de hockeyeur professionnel.

Il disait souhaiter poursuivre son association dans le domaine du hockey en devenant entraîneur. N’ayant pas encore ses grades comme instructeur, cela ne l’a pas empêché d’être embauché par le club midget AAA des Vikings de Saint-Eustache. Pendant deux saisons, aux côtés de l’entraîneur-chef Dave Thériault notamment, il s’est initié à différentes tâches.

Lors de sa première année, bien qu’il ait toujours évolué comme défenseur au niveau junior et chez les pros, Jean-François a eu la responsabilité de veiller au développement des attaquants et gérer l’aspect stratégique du jeu de puissance. «Même si je n’ai jamais joué à l’avant, je savais que j’avais les connaissances générales pour effectuer du bon boulot avec les attaquants. Au contraire, j’estimais que mon expérience de défenseur m’aidait à apporter des informations utiles aux joueurs d’avant.»

Il accède au junior majeur

Pour une 2e année d’affilée, Jean-François Fortin se retrouve comme entraîneur adjoint avec l’Armada de Blainville-Boisbriand. Même s’il travaillait occasionnellement à l’Académie Joël Bouchard auparavant et que ce dernier le connaissait un peu, il n’a pas obtenu un poste au sein de cette organisation par faveur. C’est finalement au bout de trois entrevues de trois heures qu’on a décidé de lui accorder un vote de confiance.

À l’instar de son passage chez les Vikings, il a d’abord pris en charge les attaquants et l’avantage numérique. Puis, cette présente saison, avec le départ de Jean-François Houle et l’entrée en scène comme entraîneur-chef de Joël Bouchard, il a eu le mandat de diriger les défenseurs et veiller au brio du désavantage numérique.

Demi-finalistes en 2013‑2014, les porte-couleurs de l’Armada, à qui l’on prédisait une saison 2014‑2015 plus ardue, font fi des prévisions en demeurant actuellement au plus fort de la lutte au classement général.

Comment expliquer ses succès?

Pour le sujet de ce reportage qui a évolué pendant 11 saisons comme hockeyeur professionnel, outre le talent bien sûr, tout est une question de travail et d’attitude. Comparant le junior majeur au midget AAA, l’Armada, tout comme les autres équipes juniors, repêche les joueurs qui font leur affaire et ne sont pas contraints à se limiter aux athlètes de leur territoire.

«Comme organisation, notre priorité est donc de recruter des joueurs de talent, mais tout aussi important, qui s’avèrent de bonnes personnes et de bons coéquipiers, tout en étant prêts à se faire diriger dans un but collectif et non individuel», résume J.‑F. Fortin.

Par ailleurs, toujours selon ses dires, dès que tu te joins à l’Armada, ce n’est pas compliqué, tu sais que tu vas avoir à travailler sans relâche et démontrer une éthique quasi irréprochable. En ce sens, la communication est omniprésente dans l’entourage de cette formation. «Même, après un match difficile, on ne laisse jamais partir un joueur avec ses tracas. Gagne ou perd, à la fin de chaque journée, le mot d’ordre est qu’on efface, pour être prêt de nouveau le lendemain à se défoncer pour le club.»