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<strong>Isabelle Nolet reconnue pour sa persévérance </strong>

Photo Michel Chartrand – Isabelle Nolet

Isabelle Nolet reconnue pour sa persévérance

Publié le 25/01/2013

Isabelle Nolet compétitionne comme nageuse depuis l’âge de 10 ou 11 ans. Comme nombre de jeunes athlètes de sa génération, cette résidente de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, maintenant aux portes de l’âge adulte, caresse le rêve ultime de participer aux Jeux olympiques.

Isabelle Nolet est membre du Club aquatique Saint-Eustache (CASE). «C’est le meilleur, au niveau résultat des nageurs et au niveau talent», indique sa mère, Diane Campeau. Le Club avait en effet envoyé quatre de ses athlètes aux essais olympiques, en mars 2012, en vue des Jeux de Londres de l’été dernier. Spécialisée au 200 mètres dos, Isabelle travaille aussi le 400 mètres quatre nages.

«Plus jeune, je faisais pas mal de tout, dit-elle. C’est plus tard que j’ai trouvé plus d’affinités avec cette discipline.» Isabelle Nolet est une «naturelle»: elle a toujours aimé jouer dans l’eau. Sa mère l’y a initié dès l’âge de six mois. Elle a commencé à suivre des cours à la piscine au Complexe sportif Mathers, pour ensuite poursuivre son apprentissage puis se joindre au CASE.

Le fait de se joindre à une organisation à caractère compétitif lui en a appris beaucoup sur l’importance et les bienfaits d’avoir une bonne hygiène de vie: bien manger, se tenir en forme et bien récupérer sont maintenant intimement liés à son quotidien. «Ça m’a aussi enseigné à me donner des objectifs et à travailler pour les atteindre», dit-elle.

«On n’a jamais besoin de la pousser pour ses entraînements, poursuit sa mère. Isabelle a développé de la persévérance et beaucoup de maturité.» Une de ses amies et coéquipières au CASE, Kaïla Beaulieu, abonde dans le même sens: «Isabelle est toujours motivée. Elle est la première à trouver les bonnes raisons pour continuer.»

L’importance de l’équipe

Même si la nage est considérée comme un sport individuel, Isabelle Nolet estime que la présence de l’équipe est essentielle à la réalisation de bonnes performances. «C’est important pour la motivation, dit-elle. C’est un sport très technique, alors il faut être bien dans sa tête.» Le soutien de ses coéquipiers et coéquipières est au moins aussi important que toutes les heures qu’elle passe à l’eau. «C’est difficile de s’entraîner, explique son amie, ça crée des liens forts entre nous.»

Et des difficultés, Isabelle Nolet en a vécues. Les quatre dernières années n’ont pas toujours été faciles pour elle, les résultats en compétition n’étant pas au rendez-vous malgré de solides entraînements. «C’est là que le mental, le soutien des autres et du coach (Sébastien Poulin) sont importants», dit-elle. Mais tous ces efforts ont fini par payer: les Championnats canadiens de l’est, qui se sont déroulés en février dernier, sont la première compétition où Isabelle a réussi à améliorer tous ses temps.

Au chapitre des réalisations personnelles, la jeune Marthelacquoise se souvient aussi de la Descente du Saguenay de 2009, un véritable marathon dans la Baie des Ha! Ha! où elle a nagé avec deux coéquipières pendant 5 heures et 21 minutes, pour finalement terminer au 3e rang.

Ancienne élève de l’école secondaire Liberté jeunesse puis du programme sport-études de l’école Saint-Gabriel, Isabelle étudie présentement en sciences humaines au collège Lionel-Groulx. Elle veut devenir enseignante au primaire.