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Grand Défi Pierre Lavoie: Un don de 5 000 $ pour encourager l’activité physique

Jocelyne Roch, directrice générale de la Fondation du Collège Lionel-Groulx (à droite), a fait un don aux étudiants qui participeront au Grand Défi Pierre Lavoie représentés par Zoe Leroux-Boucher et Kaysie Bélair ainsi que d’autres participants en présence de Carole Martel, directrice de la vie étudiante.

Grand Défi Pierre Lavoie: Un don de 5 000 $ pour encourager l’activité physique

Publié le 28/04/2016

Collaboration spéciale
Alex Proteau, stagiaire

La directrice générale de la Fondation du Collège Lionel-Groulx, Jocelyne Roch, a semé la joie au sein des jeunes participants du Collège au Grand Défi Pierre Lavoie, en leur donnant 5 000 $.

«C’est une chance incroyable d’avoir accès à ce don de la fondation», a dit sans hésiter la participante au défi, Zoe Leroux-Boucher. Cela permettra aux 40 étudiants de diminuer de beaucoup le montant à débourser pour leur participation, qui passera de 250 $ à 60 $.

Le Grand Défi, qui se tiendra du 13 au 15 mai, mettra en avant-plan des concurrents qui devront déambuler les routes québécoises sur 250 kilomètres, soit de Montréal à Québec. En matinée, ils feront des courses de 15 minutes et obtiendront une heure de pause avant de remettre leurs chaussures de courses. Au clair de lune, le rythme diminuera quelque peu, alors qu’ils auront une heure additionnelle pour se reposer.

Un défi rassembleur

Lors de cette épreuve, qui exige beaucoup d’efforts aux participants, les coureurs devront vivre en petite communauté, et ce, pendant près de 72 heures. Malgré tout, les commentaires qui suivent l’événement demeurent toujours assez positifs «Ça crée un très bel esprit de groupe et on devient rapidement des amis», souligne Zoe Leroux-Boucher.

Plusieurs participants qui seront du départ à Montréal ont des raisons bien précises d’y être. C’est notamment le cas de Kaysie Bélair, participante au Grand Défi pour une deuxième année consécutive. La jeune fille, qui a perdu son père à la suite d’un combat contre le cancer du poumon récemment, souhaite par sa participation, promouvoir la santé à tous. «Au Grand Défi, tout le monde a le même désir que toi et c’est rare que l’on retrouve ça», avoue Kaysie Bélair. La participante parcourra les 250 kilomètres avec les autres, en leur offrant un coup de main particulier. «L’année dernière, on m’a réveillé à 3 h du matin pour me dire: Mets ton manteau, il pleut fort et c’est à ton tour d’aller courir. Nous ne sommes pas à l’abri de cette épreuve et j’espère aider les autres à garder le sourire en tout temps.»

De son côté, l’étudiante Zoé Leroux-Boucher a elle aussi décidé d’entreprendre cette longue course par elle-même. «Lorsque j’ai été hospitalisée pour mon anxiété, je me suis rendue compte que j’avais négligé ma santé physique pendant bien des années. Je me suis dit qu’il fallait que je passe à autre chose et j’ai donc décidé de m’inscrire au Grand Défi.»

5 000 participants

Le défi demande beaucoup d’entraînement pour les valeureux participants. Les 5 000 personnes qui ont décidé de foncer dans cette aventure préparent leur course, sans trop tarder. «Depuis près d’un an, je m’entraîne en salle de conditionnement cinq à six fois par semaine et je cours trois fois par semaine», concède Zoe Leroux-Boucher.

À leur arrivée à Québec, les coureurs obtiendront une médaille pour leur effort. Un effort qui espérons-le, inspirera plusieurs à braver la pluie et le beau temps pour faire de l’activité physique «Quand tu termines le défi, tu te sens comme une vedette», déclare sans se cacher Kaysie Bélair.