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<strong>Gabriel Kingsbury: un passionné de soccer</strong>

Photo Michel Chartrand – La performance de Gabriel Kingsbury au sein des Dynamos de Saint-Eustache a attiré l’attention de la Ville de Deux-Montagnes

Gabriel Kingsbury: un passionné de soccer

Publié le 09/04/2013

Chez les Kingsbury, la passion du sport est pratiquement inscrite dans les gènes. À Mirabel, où ils ont passé leur enfance, les huit frères ne passaient pas une journée sans s’adonner à une activité sportive. Cet esprit sportif s’est transmis chez la génération suivante tant et si bien qu’à 20 ans, Mikaël est champion du monde en ski acrobatique, alors que son jeune cousin Gabriel s’illustre comme un excellent joueur de soccer avec les Dynamos de Saint-Eustache, l’équipe 3A régionale.

À 16 ans, Gabriel compte plus de dix années de pratique au soccer. Ce sport fait partie du mode de vie du Deux-Montagnais, qui est inscrit au programme sport-études de la polyvalente de Sainte-Thérèse. En plus des Dynamos, Gabriel joue aussi dans l’équipe de soccer de son école.

Bien occupé, ce jeune homme. Il consacre pas moins d’une quinzaine d’heures par semaine aux pratiques, sans compter les matchs préparatoires certains week-ends. Entre la mi-avril et la fin septembre, les matchs se suivent sans arrêt.

Gabriel ne s’en plaint pas. Depuis qu’il a intégré une équipe de niveau 3A, à 12 ans, il prend part à des compétitions un peu partout au Québec. «Je joue à la défense et mon temps de jeu est de 90 minutes. Cette année, j’ai été sur le terrain presque tout au long des matchs», explique fièrement celui que ses coéquipiers ont nommé capitaine en raison de son formidable esprit d’équipe.

Placé ainsi à la défense, Gabriel se demande parfois si l’on remarque son jeu, sa performance. «À la défense, je ne me fais pas trop remarquer. Pour se faire remarquer, il faut penser un peu à soi, alors que moi, je pense surtout à mon équipe», affirme le joueur de soccer. «Les gens remarquent plus souvent les joueurs qui comptent des buts, comme au hockey», a souligné son père, Luc Kingsbury.

C’est que Gabriel aimerait bien aller plus haut que la ligue d’élite même si sa place y est pratiquement assurée pour encore quatre ans. Son rêve? «Jouer avec une équipe comme l’Impact», lance spontanément Gabriel.

Son père Luc, qui le suit à tous les matchs, où qu’ils se tiennent, connaît bien les forces de son fils. Celui-ci peut se rendre loin, il en est sûr. «Gabriel, c’est une force calme dans l’équipe. Il est constant. Quand les coachs le mettent au jeu, ils savent à quoi s’attendre», assure le fan numéro un de Gabriel.

Ce dernier a goûté un peu aux compétitions d’envergure. En 2010, il a participé aux Jeux du Québec de 2010, à Gatineau. «Ç’a été une très belle expérience. J’ai été marqué par la qualité des joueurs», a pu constater Gabriel.

Depuis quelques années, les compétitions de la Coupe Saputo s’inscrivent à l’agenda. Si son équipe gagne le match dans la catégorie des 16 ans cet été, c’est le championnat canadien assuré. Un programme qui plairait bien à Gabriel.

Luc Kingsbury estime que les chances sont meilleures en 2013 que l’an dernier, alors que les Dynamos avaient dû se mesurer à des joueurs plus âgés qu’eux.

Gabriel ne sait pas encore s’il a envie de faire carrière dans le soccer. L’idée de devenir massothérapeute pour sportifs le tente. Il sait toutefois qu’avec la persévérance, devenir un grand joueur de soccer n’est pas un rêve inaccessible. Surtout depuis qu’il voit son cousin Mikaël monter sur les plus hauts podiums du monde.