Valérie a su officiellement en juillet dernier, lors du dévoilement des membres de la formation de 21 joueuses par Soccer Canada, qu’elle faisait partie de l’équipe nationale. «Je savais oui et non que j’en ferais partie», a-t-elle dit modestement en entrevue avec L’ÉVEIL.
En fait, ses chances étaient excellentes puisqu’elle a fait tous les camps de l’équipe nationale depuis mars 2013. Des camps qui ont eu lieu en Floride, en Oregon, à Vancouver, au Mexique, et aussi un tournoi au Danemark.
Et malgré son jeune âge, Valérie a de l’expérience en Coupe du monde puisqu’en 2012 en Azerbaïdjan, elle était membre à part entière de l’équipe nationale canadienne des moins de 17 ans. Elle a même enregistré un gros but pour permettre à son équipe de vaincre, par la marque de 1-0, la formation du pays hôte et d’atteindre les quarts de finale.
Pour la présente Coupe du monde, les Canadiennes savent qu’elles joueront d’abord contre les équipes de leur division, soit le Ghana, la Finlande et, pour terminer, la Corée du Nord. Les deux premiers matchs ont eu lieu à Toronto, alors que le premier match à Montréal aura lieu le 12 août contre la Corée du Nord.
«J’ai vraiment hâte de jouer au Stade olympique. Je vais jouer devant plusieurs membres de ma famille et de nombreux amis. Ma mère a vendu beaucoup de billets», de mentionner Valérie qui croit aux chances de son équipe pour aller très loin dans le tournoi. «D’abord, nous aurons l’appui des partisans dans chacune des villes canadiennes et nous avons de l’expérience en Coupe du monde puisque plusieurs de mes coéquipières étaient présentes en Azerbaïdjan.»
Le cheminement de Valérie dans le sport du soccer a été fulgurant. Ses parents ont des résidences à Deux-Montagnes et à Boisbriand. C’est dans cette dernière municipalité qu’elle a débuté le soccer à l’âge de cinq ans. Rapidement, son talent naturel avec le ballon rond a été remarqué et elle a été recrutée au sein des équipes de sa région, puis du Québec, et maintenant au niveau canadien.
En saison estivale, elle joue avec les Comètes de Laval, une équipe semi-professionnelle dans la W-League qui présente le plus haut niveau de soccer féminin en Amérique du Nord.
Pour ses études, elle a choisi de s’expatrier aux États-Unis où elle a débuté, il y a 18 mois, des études universitaires à Memphis, en génie mécanique. C’est la meilleure marqueuse de l’Université de Memphis, avec 17 buts lors de la dernière saison.
«Je voulais continuer à jouer au soccer à un haut niveau tout en continuant mes études. J’ai pensé que ce serait une bonne idée d’aller jouer dans la NCAA au sein d’une université américaine. J’adore l’expérience et il me reste trois années à faire», dit-elle.
Il sera donc intéressant de suivre les péripéties de Valérie Sanderson et de nos jeunes Canadiennes pendant la Coupe du monde.Les prochains matchs présentés à Montréal auront lieu les 9, 12, 17, 20 et 24 août. Il est à noter que lors des deux dernières dates, ce sera la présentation d’une demi-finale et de la grande finale au Stade olympique.