Les Eustachoises Élisabeth Primeau et Ariane Pilon ont fait partie de l’équipe Québec de nage synchronisée dans la catégorie 13-15 ans, qui a ramené une médaille d’argent de la compétition internationale Argentina Synchro Open 2015, qui se déroulait en Argentine, du 21 au 24 octobre dernier. Élisabeth et Ariane sont du Club Performance Synchro de Saint-Eustache et forment en saison régulière, un duo chez les 13-15 ans. Rappelons qu’elles ont remporté le titre de championnes québécoises en duo chez les 13-15 ans aux Championnats québécois en nage synchronisée en mai dernier. Pour faire partie de l’équipe Québec, elles ont été sélectionnées par Synchro Québec parmi plus de 150 nageuses synchronisées issues de tous les réseaux au Québec. Les deux filles posent avec l’entraîneure-chef du Club Performance Synchro de Saint-Eustache, Nancy Bélanger, qui était également en Argentine, à titre d’entraîneure-chef de l’équipe Québec pour les 11-12 ans. Cette équipe a également gagné une médaille d’or en Argentine.

Deux médailles en Argentine pour nos représentantes eustachoises

Originaire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, cet Eustachois a amorcé son parcours dans le hockey en portant les couleurs des Panthères de Deux-Montagnes. Il a tout d’abord suivi le programme Méthode d’apprentissage de hockey sur glace (communément appelé MAHG) dès l’âge de cinq ans. Il a par la suite joué dans la catégorie A au niveau novice avant de se tailler une place avec le club de niveau CC deux-montagnais lors de ses années atome.
Il s’est par la suite aligné avec les Seigneurs des Mille-Îles au niveau peewee AA durant les deux années de son stage à ce niveau. Ses deux années bantam, il les a passées avec l’équipe AAA. Il s’est aligné l’année dernière avec le club midget espoir, et il a été repêché l’été suivant en début de neuvième ronde par les Saguenéens de Chicoutimi de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Outre ce niveau de compétition, le défenseur de 1,77 mètre a aussi participé à quelques événements internationaux d’envergure. Lors de sa deuxième année peewee, il a fait partie du Club East Coast Select, qui a représenté des villes de la côte est du Canada et des États-Unis dans un tournoi qui a eu lieu en Finlande et en Suède. Il avait été choisi au terme d’un processus de sélection qui a mis en compétition quelque 350 joueurs et qui avait eu lieu à Burlington, au Vermont.
Outre ses saisons régulières, Cédric Lavoie joue aussi durant l’été au sein d’une ligue de niveau AAA à Pierrefonds. Plus jeune, il a aussi joué au football, mais il a arrêté lorsqu’il a atteint le niveau supérieur au hockey. Sinon, il joue aussi au tennis et au golf récréatif. Quel joueur de la LNH aime-t-il le plus? «Duncan Keith, un joueur stable défensivement et offensivement qui donne l’exemple sur la glace», dit-il sans hésitation.
L’entraîneur-chef actuel des Vikings de Saint-Eustache, Martin Daoust, le connaît bien pour l’avoir dirigé au niveau midget espoir. «Cédric est un joueur, dit-il, qui possède de très bonnes qualités athlétiques. Il est rapide, il change de direction très efficacement. Sa force, c’est qu’il est très difficile à battre à un contre un. Son patin arrière est au-dessus de la moyenne des autres joueurs. Il est très discipliné et très sérieux dans son développement. Il est très fiable défensivement et sur le désavantage numérique. Il doit améliorer deux choses: sa première passe en précision et son tir frappé en force.» Le coach des Vikings n’est pas le seul à mentionner le sérieux, la discipline et les motivations du jeune homme, plusieurs membres de son entourage le décrivent ainsi. «Le hockey à ce niveau représente beaucoup d’investissement, tant au niveau monétaire qu’au niveau du temps, explique sa mère, Chantal Fortier. Mais c’est une très belle école de la vie. C’est important pour nous que nos enfants fassent du sport.» Le jeune Lavoie n’est d’ailleurs pas le seul membre de la famille à jouer au hockey. Ses frères plus vieux l’ont précédé à ce chapitre. «J’ai grandi en jouant avec eux et j’ai longtemps suivi mes frères dans les arénas», dit-il à ce sujet.
Pour son père, Daniel Lavoie, la formule sport-études qui est offerte aux jeunes dès le niveau peewee constitue un avantage indéniable pour le développement des aptitudes et des connaissances des joueurs. En outre, Cédric Lavoie ne veut pas manquer de souligner l’apport de Benoit Desrosiers, «un véritable mentor pour mes entraînements sur glace et hors glace durant l’été».

Cédric Lavoie: Un Viking à caractère défensif

Les 16 meilleures équipes collégiales composées des 113 meilleures athlètes individuelles étaient présentes pour la compétition d’une distance de 5 kilomètres. Quatre des six filles de Lionel-Groulx ont terminé parmi les 15 premières. D’ailleurs, ce fut le seul collège à avoir plus d’une fille dans le top 15.
La première des Nordiques à franchir le fil d’arrivée, a été l’Okoise Jade Bérubé en 4e position avec un temps de 19 minutes et 22 secondes. Dafné Théroux-Izquierdo, de Sainte-Thérèse, a terminé au 9e rang avec un chrono de 19 minutes et 45 secondes tandis que Mireille Turcotte, d’Oka, et Frédérique Cyr-Deschênes, originaire du Nouveau-Brunswick, ont terminé respectivement aux 13e et 14e rangs avec des temps de 19 minutes et 54 secondes et de 19 minutes et 58 secondes. Chloé Grégoire et Geneviève Paquin ont également bien figuré en terminant parmi les 35 premières compétitrices.
Elles ont tout raflé
Selon l’entraîneur de l’équipe de cross-country, Cédric Provost, les filles ont fait un travail remarquable pendant toute la saison. «Elles ont tout gagné que ce soit au niveau régional, provincial et canadien. C’est la première fois de l’histoire du Collège Lionel-Groulx, tous sports confondus, qu’une équipe gagne une bannière canadienne. Ce n’est pas facile à gagner.»
Cédric Provost et son assistant Olivier Lavoie, peuvent compter sur une vingtaine de filles au sein de l’équipe. Les dix meilleures ont participé aux championnats provinciaux tandis que les six premières ont représenté Lionel-Groulx à Brockville en Ontario.
«Toutes nos filles sont bonnes, a mentionné Cédric Provost, mais nos huit premières sont vraiment excellentes et performantes. Elles s’entraînaient et se motivaient ensemble. Il y en avait toujours une pour pousser l’autre que ce soit en entraînement ou en compétition.»
L’entraîneur a ajouté: «Elles avaient aussi des entraînements individuels à faire, soit de faire un nombre important de kilomètres. Elles ont eu une bonne progression et elles ont réussi à atteindre juste à temps leur summum, pour les championnats provinciaux et canadiens.»
Travail d’équipe
Jade Bérubé a été une véritable révélation tout au cours de l’année, car c’est une recrue de 18 ans, qui en est à sa première année collégiale. «Elle s’est classée 4e au Canada et c’est la meilleure performance que Lionel-Groulx a connue. Il lui reste encore deux ans pour s’améliorer davantage. Avec Jade, nous avons certainement des chances pour un podium, dès l’an prochain.»
Cédric Provost avait aussi des bons mots pour Dafné Théroux-Izquierdo et Mireille Turcotte. «Les deux avaient de l’expérience et elles en étaient à leur dernière saison avec nous. Dafné avait déjà participé au championnat du monde en cyclisme alors que Mireille était la capitaine et leader de l’équipe. Chacune des victoires des filles, c’était un travail d’équipe. Elles avaient beaucoup de plaisir ensemble et c’est souvent le plaisir qui entraîne le succès.»

Équipe féminine de cross-country: Les Nordiques sont championnes canadiennes